Pour un traducteur, il existe deux types de poètes : les poètes morts et les poètes encore vivants. Si, dans le premier cas, le traducteur jouit a priori d'une liberté quasi totale, en revanche, dans le second cas, et pour peu que l'auteur s'implique dans le travail de traduction avec une certaine maîtrise de la langue du traducteur, ce dernier doit alors se plier à des contraintes, voire des directives de la part de l'auteur, sources de malentendus qu'il faut lever.