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L'atelier du roman N° 58, Juin 2009 : Montherlant Derrière les masques, l'écrivain

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Dossier

Nouveautés, actualités : les livres et romans de David Foenkinos

Né le 28 octobre 1974 à Paris, David Foenkinos fait son entrée dans le monde des lettres en 2002 avec la publication de son premier roman, Inversion de l'idiotie : de l'influence de deux Polonais, chez Gallimard. Depuis, David Foenkinos a publié une quinzaine de livres, avec un certain nombre de succès, dont Le Potentiel érotique de ma femme (2004) et La Délicatesse (2009).

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Livres, actualités : tout sur Guillaume Musso

Né le 6 juin 1974 à Antibes, Guillaume Musso est un habitué, depuis plusieurs années, des classements des meilleures ventes. Pourtant, son premier livre, Skidamarink, publié en 2001, reste sous les radars : il lui faudra attendre Et après..., publié en 2004 chez XO Éditions pour accéder à un plus grand nombre de lecteurs. C'est un succès, porté au cinéma en 2009 avec au casting John Malkovich, Romain Duris ou encore Evangeline Lilly...

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Congrès 2019 de l'ABF : Au-delà des frontières

Après un congrès 2018 à La Rochelle, comme le veut la tradition, l'Association des Bibliothécaires de France revient dans la capitale pour son 65e congrès annuel, organisé du 6 au 8 juin 2019 Porte de Versailles. Le thème retenu pour cette année s'articule autour du concept des frontières, et, connaissant les bibliothécaires, l'enjeu sera surtout de savoir comment les franchir et les dépasser. 

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Le Livre à Metz 2024 : bas les masques pour cette 37e édition

La 37e édition du festival Le Livre à Metz - Littérature et Journalisme, prévue du 19 au 21 avril 2024, accueille 180 participants parmi lesquels figurent des écrivains, des journalistes, des créateurs de bandes dessinées et des illustrateurs pour enfants. Le tout autour d'une thématique, Gare aux apparences...

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Dossier

Ventes, production, cessions... Les chiffres de l'édition 2018-2019

L'édition française fait le bilan de l'année 2018, en demie-teinte : la baisse du chiffre d'affaires s'élève à 4,38 %, pour un total de 2 670,1 millions €. Si l'alarme n'est pas encore donnée, l'édition reste toutefois vigilante vis-à-vis d'une importance moindre accordée à la lecture face aux autres loisirs. 

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Dossier

Essai littéraire : interroger le monde, en écrivain et écrivant

Il n’y a – fort heureusement – pas que la littérature dans la vie : on trouve des essais aussi. Des ouvrages qui pensent la société, s'appuyant sur les théories de la sociologie, de la philosophie, sur l'Histoire, l'ethnologie ou encore la psychanalyse, ils explorent un sujet avec une approche bien spécifique. Que serait Don Quichotte sans Lydie Salvayre pour redonner une énième vie à l'Hidalgo ?

Extraits

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Critique littéraire

L'atelier du roman N° 58, Juin 2009 : Montherlant Derrière les masques, l'écrivain

Certains font grief à Montherlant de sa prudence, de sa pusillanimité. Bizarre, bizarre, car en ce qui me regarde, parmi les aînés que j'admire, Montherlant est au contraire, avec Byron et Nietzsche, un de ceux qui m'ont insufflé le courage et la force de vivre mes passions à fond la caisse (GabrielMatzneff). Montherlant a aimé le sport, et n'a jamais regretté de l'avoir aimé. Mais, dès l'époque des Olympiques il porte sur lui et sur l'usage qu'on en fait des jugements qui sont d'une consternante actualité (Philippe de Saint Robert). Comme le savent parfaitement tous ceux qui l'ont donc peu ou prou fréquenté : avec Montherlant, les ombres et les lumières ne cessent d'alterner. Il semblerait bien, d'ailleurs, qu'il s'en soit fait une méthode : dire tout et son contraire par souci de spontanéité intime et d'exacerbation de " l'être vrai ". (Denis Grozdanovitch). Une chose est certaine, Muray ne se serait jamais départi de son rire, ce qui lui vaut, selon le classement de Nietzsche, un rang élevé parmi les philosophes (Alain Cresciucci). Chez Montherlant, c'est ce côté Pan qui m'aimante plus que le côté Parthénon. Quitte à lui trouver une ascendance grecque, je le tire volontiers vers la Crète du Minotaure plutôt que vers la Cité classique (Patrick Grainville). La tauromachie est pour Montherlant le théâtre, l'" auto-sacramental " où, portées au paroxysme d'intensité, se trahissent les passions élémentaires d'un homme face au danger, ce que Stendhal admire par-dessus tout chez les caractères de la Renaissance (Alain Clerval). Il existe très, très, très peu d'écrivains osant s'attaquer aux fables. Chateaubriand ne le fait pas, par exemple. C'est une des raisons pourquoi la supposée filiation Chateaubriand-Barrès-Montherlant me paraît un des n'importe-quoi répété sur Montherlant (Charles Dantzig). Tes enjeux de la réflexion d'Isabelle Daunais deviennent de plus en plus évidents lorsqu'elle s'en prend avec férocité à l'amnésie programmée de la culture dans le monde actuel, notre très cher monde occidental (Gilles Marcotte). Comme d'habitude aussi, on a enregistré les protestations de quelques tenants des anciens usages, au nom de la civilisation, du passé, du symbole ; ce sont ceux-là mêmes qui s'étaient montrés nostalgiques du tabac, de l'alcool, de la tauromachie et de bien d'autres choses, encore moins avouables (François taillandier). Je propose de mesurer le degré de déréalisation d'un lieu au nombre de joggeurs et de mamans-bonheur qui le colonisent. De ce point de vue, Londres est au-delà de toute déréalisation (Mehdi Clément).

06/2009

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Critique littéraire

L'atelier du roman N° 38 Juin 2004 : Ateliers québécois

Les revues littéraires sont désormais remplacées par les revues de music-hall, ces soirées mondaines où l'on invite en musique les poètes à la mode et les romanciers de l'année, devant des salles plus attirées par la notoriété des auteurs que par le plaisir du texte (Jacques Godbout). Que les médias soient les témoins paresseux et brouillons de la vie littéraire, mettons que cela se comprenne. Mais j'attends des rédacteurs d'une revue qu'ils prennent des risques, qu'ils soient à la fois les explorateurs et les acteurs de la littérature qui se fait (André Major). Les revues, et c'est là leur premier mérite, favorisent l'apparition de la communauté au sein même de la solitude de l'écrivain (Yvon Rivard). Y a-t-il encore un ordre commun du langage (qu'il soit imposé ou spontanément adopté) entre un immigré malien de Montreuil-sous-Bois, un spécialiste du marketing des assurances, un marin-pêcheur breton catholique à la retraite et l'habitant moyen des " lofts ", " fermes " et autres " académies " des nouveaux divertissements télévisuels ? (François Taillandier). Il fait doux à Athènes et la flamme olympique reste toujours allumée. J'espère que je pourrai continuer à vivre dans cette ville après le déluge de cet été (Takis Théodoropoulos).

06/2004

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Littérature étrangère

Derrière les masques

Derrière les masques s'ouvre sur le plasticage d'un restaurant huppé de New-York, propriété d'un parrain russe. Erin Sohr, une photographe, qui par hasard se trouve dans les parages, commence à prendre des photos du sanglant carnage. Plus tard, alors qu'elle fait le tri dans ses clichés, elle identifie sans trop y croire le visage de Viktor, un criminel de guerre serbe pourtant mort depuis plusieurs années. Erin, convaincue que le criminel est toujours en vie, commence son enquête au coeur des ténèbres entre Belgrade, La Haye, Tel-Aviv et New York. Dans le même temps, Daniel Isay et Sailesh Mathur, deux enquêteurs de la police de New York, sont chargés d'élucider les causes de l'attentat. Dernier opus en date d'Ignacio del Valle, Derrière les masques se veut aussi efficace qu'un thriller américain : rapidité des points de vue, action à toutes les pages, univers complexe peuplé de fanatiques.

05/2014

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Critique littéraire

L'atelier du roman N° 48, Décembre 2006 : L'Amérique latino-romanesque

La paranoïa, avant qu'elle ne devienne clinique, est une issue à la crise du sens. Souvent, pour comprendre la logique destructrice du social, le sujet privé doit supposer l'existence d'un complot. Et je me souviens toujours de cette phrase de Faulkner par laquelle il recommande de se méfier des esthétiques de groupe et des crédos collectifs toujours plus proches d'une certaine exigence canine que de la férocité isolée des vrais loups. Il n'importe guère que Fuentes ou Vargas Llosa ne puissent être classés comme " réalistes magiques ", que les principaux auteurs latino-américains appartiennent au camp des " cosmopolites " ou que l'Amérique latine n'ait rien de " magique " : ce qui prime, c'est que l'étiquette parfaite a enfin été trouvée pour qualifier - et vendre -, sans problèmes, toute une tradition littéraire. Le style de Sergio Pitol est de tout raconter sans rien révéler du mystère. Son style consiste à fuir ces gens si terribles tout bardés de certitudes. Son style consiste à voyager et à perdre des pays et, dans chacun, à perdre une ou deux paires de lunettes, à les perdre toutes, à perdre les lunettes et à perdre les pays, à tout perdre : ne rien avoir et être à jamais un étranger. Même son propre humour est pris pour cible : refusant de suivre Georges Bataille ou Antonin Artaud sur la voie curieuse qui fait du rire une chose sérieuse, [¿] Muray ne sacralise ni son écriture ni son sens du comique. Ce qu'il y a après est totalement extérieur à nous ; nous ne pouvons que l'imaginer, en ayant à l'esprit la façon dont l'homme a précédemment domestiqué l'animal, comme point d'appui pour prévoir ce que pourront être à présent la domestication de l'homme par la technique, et son nouvel ensauvagement. Comment Edmond de Nevers pourrait échapper à cette contradiction, ou plutôt : comment pourrait-il assumer ce double attachement, comment être à la fois ici et là-bas, fidèle et libre, heureux et utile parmi les siens demeurés en Amérique et comblé de ce bonheur, de ce surcroît d'humanité que lui procure l'Europe ?

12/2006

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Critique littéraire

L'atelier du roman N° 45, Mars 2006 : L'Europe du rire

L'homme qui porte un regard trop lucide sur toutes les perspectives d'une situation limite n'a sans doute d'autre issue que le désespoir. Seul celui qui, avec un oeil émoussé, prend cette situation uniquement comme l'un des aspects de la vie quotidienne, est en mesure de lutter contre elle. Kenzaburô Ôé. La pensée scientifique n'est ni tragique ni comique. D'où son arrogance à faire croire qu'elle peut faire basculer toute limite, même celle de la mort. A l'opposé, jamais on ne pourrait concevoir l'aventure romanesque sans la morale tragi-comique. Takis Théodoropoulos. Gustave Flaubert et Ion Luca Caragiale, qu'une génération sépare, ont eu, face à la révolution, une attitude plutôt ironique qu'enthousiaste. Montés, malgré eux, dans la locomotive du progrès qui roulait sur les rails du XIXe siècle, ils ne se sont pas laissés enivrer par la vitesse. Au contraire, ils ont alerté les esprits quant à la direction adoptée. Adrian Mihalache. J'arrive à distinguer dans l'abstrait l'humour de l'ironie, du comique, de l'esprit, et du burlesque. Mais au bout du sixième jour Dieu créa le portable et se reposa. Fernando Arrabal. Plus encore qu'une cause ou qu'une stratégie, l'humour est un sens - une réalité diffuse, aptitude et intuition, connaissance et existence mêlées, façon tout à la fois de comprendre le monde et de l'exprimer. Dominique Noguez. Juan Carlos Onetti, lui, superbement indifférent aux diktats théoriques, n'a jamais proclamé son obsession de " modernité ". [¿] Il nous parle au plus près, à hauteur de ce que nous sommes, bien malgré nous, devenus : des êtres post-Hiroshima, post-Auschwitz et post-lendemains qui chantent. Jean-Pierre Cescosse. Pour les grands marchands de la planète qui contrôlent nos existences, le clivage n'existe pas : la racaille et la non-racaille se retrouveront toujours dans les grandes surfaces à pousser des caddies. Christian Cogné. L'homme dépourvu d'humour, et nous en connaissons tous quelques-uns, surtout ceux d'entre nous qui travaillent pour l'université, représente la mort. Keith Botsford.

03/2006

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Critique littéraire

L'atelier du roman N° 36 Décembre 2003 : De la romanophobie

" Peut-on enfin imaginer une " histoire du roman français " en continuant d'ignorer que le roman est une affaire européenne, un combat européen auquel participent dans des conditions différentes, des époques différentes et des pays différents, Mme de La Fayette et Gogol, Cervantès et Balzac ? " François Taillandier.

11/2003

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