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Kota Ishii

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Faits de société

Mille cercueils. A Kamaishi, après le tsunami du 11 mars 2011

La ville de Kamaishi a été en partie, et quasiment en totalité pour sa partie côtière, détruite par le tsunami du 11 mars 2011 qui causa la mort d'environ 1 100 de ses quelque 40 000 habitants. Dans le gymnase d’une école désaffectée, on reçoit les premières dépouilles des victimes. Les habitants improvisent : un retraité des pompes funèbres devenu animateur social bénévole se présente spontanément, préoccupé par la manière dont les corps sont traités et prend en charge la gestion de la morgue. Puis tout s’enchaîne au fil des jours : les corps ramassés par des pompiers volontaires et des employés municipaux, rassemblés sur des aires proches sont transportés vers les morgues de fortune, les garde-côtes ramènent des noyés, des médecins et des dentistes sont mobilisés pour l’identification des corps, des bonzes se relaient pour chanter des soutras, des cercueils arrivent de tout le Japon... Le maire et son équipe cherchent à résoudre le problème de l'incinération des corps bien trop nombreux pour le seul crématorium de la ville. Le transfert des dépouilles vers le département voisin d’Akita se met en place… L’auteur, sur place dès le 12 mars, accompagne tous ces intervenants pendant deux mois - jusqu’à la crémation des derniers corps. Son récit, au style sobre, exempt de morbide ou de voyeurisme, s’appuie sur cette expérience au jour le jour ainsi que sur des entretiens ultérieurs avec les témoins.

03/2013

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Littérature étrangère

Koba

Dans son vingtième roman, Robert Littell met en scène pour la première fois un enfant comme héros et narrateur. Le jeune Léon est à la fois intellectuellement précoce et d'une candeur désarmante ; ses rencontres avec un péremptoire vieillard dont il ignore l'identité seront surprenantes et instructives pour l'un comme pour l'autre. La Maison du quai est un vaste immeuble à Moscou, où logent des fonctionnaires, des apparatchiks soviétiques, ainsi que le jeune Léon Rozental. Après la mort de son père, physicien nucléaire, dans un accident de laboratoire, et l'arrestation de sa mère pendant la purge stalinienne des médecins juifs, Léon et d'autres enfants se cachent du NKVD dans les pièces secrètes du bâtiment. Lors d'une expédition souterraine, il découvre un passage menant à une immense salle de bal désaffectée. Il y rencontre Koba, un vieil homme peu avenant dont l'appartement est protégé par plusieurs gardiens jouant aux échecs. Koba est un officier soviétique haut placé, plus important encore que Léon ne peut l'imaginer, et qui connaît de façon troublante les pensées et machinations du camarade Staline... Dans ces conciliabules entre un jeune garçon naïf et un tyran paranoïaque, Robert Littell fait un portrait ambigu du dictateur soviétique, montrant son côté humain et en même temps une inconscience totale par rapport aux souffrances qu'il a infligées au peuple russe des décennies durant. Le charme et la spontanéité du jeune Léon en font un personnage irrésistible — et qui n'est pas sans rappeler Holden Caulfield, à qui il avoue s'identifier — pris dans la toile d'araignée du récit tissé par cette figure énigmatique.

05/2019

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Littérature française

Koba

Au début de notre ère, un terrible ouragan dévaste ces hautes vallées du Caucase que l'on appelait le " Ventre du monde ". Pour se venger du Vent, un bûcheron géorgien, Koba, chef des Abreks, décrète l'extermination des dieux, de tous les dieux, où qu'ils se trouvent. Alors commence cette chasse insensée : les " Insoumis ", ainsi s'appellent-ils eux-mêmes, déferlent sur les hauts plateaux d'Arménie, installant partout, jusque dans les chemins de neige, des pièges à dieux. Koba s'écrie : " Que les dieux nous blâment à leur guise ! Laissons-les pousser des cris de rage ; même s'ils se lèvent contre nous, nous serons vainqueurs ! " Pour se rendre plus effrayants, les Abreks s'enduisent de glu et se roulent dans les chardons. Massacres, viols et pillages s'enchaînent : Ninive est en flammes, Babylone mise à sac. Dans les déserts de Syrie, des juifs leur parlent d'un certain Elohim, un dieu qui passe dans la brise et qui chuchote. Qu'à cela ne tienne : Jérusalem investie, les chercheurs de dieux dévorent et mâchent les rouleaux de la Torah. Le Sinaï franchi, Koba et ses hordes ensanglantées dévastent les rives du Nil, " le Nil couleur de carnage et d'incendie "... puis rageusement s'embarquent pour la Grèce, à destination du mont Olympe, le repaire des dieux inaccessible aux hommes. On le sait, c'est surtout à mi-chemin des mythes et de l'Histoire que les dieux ont tendance à pulluler : c'est donc là que Koba inscrit sa guerre personnelle - une guerre totale par laquelle le Guide, à la recherche du Grand Coupable, pourchassant dieux et hommes jusqu'au dernier, devient dieu lui-même. En ce sens, Koba est au-delà de Prométhée, il est lui-même l'injure définitive, l'injure bariolée, hoquetante et inépuisable qu'on fait aux dieux.

08/2002

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Littérature francophone

Nota Bene

Oublie-t-on sa première fois, son premier amour ? Nathalie, elle, n'a pas oublié. Elle n'a même cessé d'y penser depuis trente ans. De son côté Nathan a poursuivi sa vie, heureuse. Et voilà que dans son existence si bien réglée resurgit, intact, le souvenir de Nathalie. Qu'est-elle devenue ? Il aimerait savoir. Juste savoir. S'il reprenait contact ? Une démarche qui n'a rien a priori de bien compliqué... Enfin sur le papier... Peut-on faire de sa vie un roman ? Ou à défaut, tenter de la mettre en mots ?

06/2021

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Littérature française (poches)

Tota Rosa

1935 : Dans un palais turinois, Rosa, la petite lingère, aime Franco, un jeune bourgeois. Mais le jeune homme va partir pour l'Éthiopie dans le fracas des guerres mussoliniennes : "Attends-moi", supplie-t-il... 1968 : Silvia, la fille de Rosa, écoute Jean-François : "Attends-moi...". Reporter de guerre, il doit rejoindre Saigon où la guerre fait rage. Deux générations, deux femmes, deux cultures, deux passions. Et l'attente aussi de ces hommes qui partent et ne donnent plus de nouvelles. Pourquoi le destin des mères se répète-t-il chez les filles ? Comment, un jour, échapper à la tyrannie des amours familiales ?

09/1986

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Histoire ancienne

Asa Koma

Le site néolithique d'Asa Koma, dans le bassin du Gobaad, en République de Djibouti, a fait l'objet de cinq campagnes de fouilles entre 1986 et 1996, d'abord sous la direction de R. Joussaume puis celle de X. Gutherz. La présente monographie, fruit de la collaboration de quinze chercheurs reprend l'ensemble des données disponibles à l'issue des travaux de terrain pour les analyser selon différentes approches disciplinaires. Il en résulte un panorama complet et riche d'informations inédites qui offre un nouveau regard sur la période au cours de laquelle la région a basculé dans un monde nouveau, celui de l'économie de production. C'est en effet à ce moment là que, dans le bassin lacustre du Gobaad, après une longue phase humide qui avait favorisé l'installation de sociétés de pêcheurs, chasseurs et collecteurs, un retour à des conditions plus arides au cours du IIIe millénaire avant notre ère amena ces mêmes populations à adopter de nouvelles stratégies alimentaires, en particulier l'élevage des bovins, des chèvres et des moutons. Cette monographie constitue le premier ouvrage interdisciplinaire consacré à l'étude d'un site néolithique dans l'ensemble des pays de la Corne de l'Afrique.

12/2017

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