Recherche

Judith Butler, Judith Butler, Gayatri Chakravorty Spivak, Gayatri Spivak

Dossiers

Extraits

ActuaLitté

Autres

L'Etat global

A l'ère des migrations permanentes, dues à des pressions économiques, culturelles, militaires ou climatiques, l'Etat devient de plus en plus un lieu transitoire, temporaire, et ses habitants sont de plus en plus des apatrides. Qu'est-ce que les philosophes contemporains peuvent nous dire sur ce phénomène qui concerne aussi bien les Palestiniens que les membres de l'Union européenne ? Comment peut-on encore avoir le sentiment d'appartenir à une nation ? Qui exerce le pouvoir aujourd'hui ? Avons-nous toujours le droit d'avoir des droits ? Et que signifie, par exemple, le fait de chanter l'hymne américain en espagnol ?

06/2023

ActuaLitté

Littérature française

Gayatri Chakravorty Spivak. Politics of Reading and Writing/Vers de nouveaux imaginaires critiques

Comment être à la fois celle qui est professeure, directrice de recherche à l'université Columbia de New York et celle qui enseigne dans les écoles rurales en Inde, écoles qu'elle a fondées pour les enfants déshérités ? Gayatri Chakravorty Spivak ne prétend pas se mettre " à la place " ; depuis sa place, avec du recul tout en restant dans une " walking distance " , une distance humaine, franchissable, avec sa différence, ses expériences propres, elle se joint. Elle donne cours à la controverse des langues, fait entendre les " subalternes " , se réclame des axiomes de Derrida : l'accueil inconditionnel, une " politique de l'amitié " . Elle n'a pas peur du foisonnement, de la mobilité, de la caducité, pas peur du décentrement. Elle prône la dé-hiérarchisation politique, linguistique, culturelle, refuse l'emprise du modèle capitalistique occidental. Nous sommes au fondement même des questionnements qui taraudent le monde aujourd'hui. Avec Gayatri Chakravorty Spivak se dessine la capacité de penser et d'acter, hors des catégories de l'humanisme traditionnel, une nouvelle sécularisation du politique.

09/2023

ActuaLitté

sociologie du genre

Judith Butler. Race, genre et mélancolie

Dans cette introduction claire et engagée, Hourya Bentouhami propose une relecture vivifiante de l'oeuvre de Judith Butler. Jusqu'à présent, les lecteurs français ont eu tendance à séparer ses écrits théoriques fondateurs sur le genre, les identités et le langage de ses interventions jugées plus directement politiques sur le 11 septembre, Israël-Palestine, Guantanamo, le Printemps arabe ou Occupy Wall Street... Butler se serait détournée de la réflexion sur le queer pour s'attacher à des objets plus classiques, mettant en jeu les formes de constitution du peuple. Mais, surtout, on tend à ignorer le dialogue qu'elle entretient avec les principales figures des théories postcoloniales et critiques de la race. Or, selon Hourya Bentouhami, ces séparations ne tiennent pas. Les élaborations théoriques de Butler attestent du nouage complexe entre sexe, genre, race et nation. Les discours de la différence sexuelle et de la différence raciale sont articulées et ont une généalogie étroitement entrelacée : impossible dès lors de déconstruire l'un sans déconstruire l'autre. Emerge ainsi le portrait d'une Judith Butler théoricienne critique de la violence et des identités, mais aussi, indissociablement, des mobilisations et des alliances minoritaires contre les assignations identitaires et les politiques de dépossession et de vulnérabilisation.

04/2022

ActuaLitté

Sociologie

Défaire le genre

"Faire" son genre implique parfois de défaire les normes dominantes de l'existence sociale. La politique de la subversion qu'esquisse Judith Butler ouvre moins la perspective d'une abolition du genre que celle d'un monde dans lequel le genre serait "défait", dans lequel les normes du genre joueraient tout autrement. Ce livre s'inscrit dans une démarche indissociablement théorique et pratique : il s'agit, en s'appuyant sur les théories féministe et queer, de faire la genèse de la production du genre et de travailler à défaire l'emprise des formes de normalisation qui rendent certaines vies invivables, ou difficilement vivables, en les excluant du domaine du possible et du pensable par cette critique des normes qui gouvernent le genre avec plus ou moins de succès, il s'agit de dégager les conditions de la perpétuation ou de la production de formes de vie plus vivables, plus désirables et moins soumises à la violence. Judith Butler s'attache notamment à mettre en évidence les contradictions auxquelles sont confrontés ceux et celles qui s'efforcent de penser et transformer le genre. Sans prétendre toujours dépasser ces contradictions, elle suggère la possibilité de les traiter politiquement : "La critique des normes de genre doit se situer dans le contexte des vies telles qu'elles sont vécues et doit être guidée par la question de savoir ce qui permet de maximiser les chances d'une vie vivable et de minimiser la possibilité d'une vie insupportable ou même d'une mort sociale ou littérale."

06/2023

ActuaLitté

Théâtre

Judith aussi

Deux amies ou deux actrices (?) vivent ou jouent (?) plusieurs fois la même scène anodine, proche du vide, mais tout en variations, selon de nouvelles péripéties. Un homme les rejoint, directeur de casting sans doute. Et cela part dans des histoires ordinaires de sentiments, de sexe, de jalousie... L'auteur brouille volontairement les cartes, laissant personnages et lecteur comme des pantins dont il se plaît à tirer les ficelles. Ce texte à la langue rapide, directe, percutante, est singulier, ambivalent, mystérieux. Il repose sur trois fois rien, mais grâce à une mécanique qui se grippe peu à peu, il dessine un théâtre moins banal qu'il n'y paraît. Le Québécois Pier-Luc Lasalle propose ici une mise en abyme de la téléréalité et de la société du spectacle, dans laquelle nous ne sommes parfois que des pions.

11/2010

ActuaLitté

Littérature française

Judith Renaudin

Extrait : "PREMIER PAYSAN, au Curé - Ah ! c'est le bon Dieu qui vous amène, monsieur le curé, car nous ne sommes guère savants, nous autres, pour lire. Quoique nous soyons des protestants, vous ne refuserez pas de nous lire tout au long ce qu'il y a là, n'est-ce pas, car vous n'êtes pas un méchant homme, vous, pour sûr ! "

03/2015

Tous les articles

ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté