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Hines Mabika Ognandzi

Extraits

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Généralités médicales

Principes éthiques d'Albert Schweitzer en Afrique. Le respect de la vie

? Les violences faites aux Africains - et de plus en plus par des Africains - posent la question du sens des mutations en cours sur le continent. Elles questionnent la valeur de la vie. Lorsque, dans les années 1950 et 1960, l'élite africaine découvre l'énoncé du docteur Albert Schweitzer selon lequel l'homme noir est un frère cadet du blanc, elle verse des larmes de crocodile au nom d'un antiracisme et d'un antipaternalisme de pacotille. Lorsque, le 31 août 2016, de jeunes Gabonais, certains à peine majeurs, qui viennent d'élire un nouveau président de la République, sont abattus par quelques agents des forces armées de leur pays, personne ou presque ne s'en émeut, au nom de la "non-ingérence", nouvelle argutie d'enrobement de notre démission face au péril moral et à l'exacerbation de la violence d'Etat globalisée. Le silence des intellectuels africains et des "amis" de l'Afrique face au drame qui se vit depuis lors au Gabon et ailleurs sur le continent indique une fissure des liens invisibles qui unissent les êtres humains. La sagesse bantoue désigne ces liens sous le concept d'Ubuntu. Albert Schweitzer y voyait la source du respect de la vie, principe éthique de ré-humanisation de l'homme et de la société. Cet ouvrage n'est pas un traité d'éthique de la vie publique, encore moins une diatribe à l'encontre des fossoyeurs de vies. C'est une modeste réflexion de quelques universitaires africains et européens sur l'idée du "respect de la vie" énoncée en Afrique il y a un siècle par le théologien, philosophe et médecin Albert Schweitzer. Car "[nul] n'a le droit de fermer les yeux et de considérer que puisqu'il s'épargne la peine de le voir, le mal n'existe pas. Que personne ne secoue de ses épaules le poids de sa responsabilité". (Albert Schweitzer, 1923)

09/2018

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Généralités médicales

Médicaliser l'Afrique. Enjeux, processus et stratégies d'introduction de la médecine occidentale au Gabon (XIXe-XXe siècle)

Jusqu'à la fin des années 1880, la pratique de la médecine occidentale au Gabon a surtout lieu sur mer. Un navire-hôpital sert de structure de soins aux équipages de la Marine française et à d'autres Européens en service à Libreville. Dès les années 1890, on assiste à un glissement de la médecine de la mer vers la terre ferme. Son implantation sur le continent nécessite des stratégies variées. Une petite infrastructure de santé voit le jour. Un personnel y est affecté, bref, un système de santé s'organise. Pourquoi et comment passe-t-on d'un navire-hôpital sur mer à la case de santé à terre, de la case de santé aux ambulances-hôpitaux, puis aux centres hospitaliers universitaires ? Cet ouvrage reconstitue ce processus de médicalisation entendue, à la fois, comme une démarche de pathogénéisation des phénomènes jadis relevant du social et un processus de pénétration de la biomédecine dans des sociétés africaines animistes et attachées aux arts de guérir locaux fondés sur des cultes du Bwiti, du Ndjobi ou encore de l'Ombwiri.

07/2017

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Actualité et médias

Walter Munz

Plus qu'une première biographie d'un homme influent et discret, cet ouvrage est l'exposé du miracle de la vie, du respect et de la solidarité. Né le 31 mars à Arbon dans le canton de Thurgovie en Suisse, dans une famille de médecins et d'enseignants, Walter Munz est un garçon timide qui se réfugie dans la collection de papillons et la lecture. Il assiste impuissant au décès de sa mère d'une sclérose en plaque. A 16 ans, il découvre l'oeuvre d'Albert Schweitzer, le théologien, philosophe, médecin et Prix Nobel de la paix en 1952 qui a abandonné une carrière prometteuse de professeur d'université en Europe pour aller soigner des malades de la malaria et de la lèpre en Afrique. Le jeune Walter formule le voeu secret d'aller aider Schweitzer à Lambaréné. Après des études de médecine à Zurich, Lausanne, Hambourg et Rome, et une expérience de chirurgien assistant à l'hôpital de Rorschach, un miracle se produit : il trouve sur son bureau de l'hôpital l'annonce d'un poste de chirurgien à Lambaréné dont le profil correspond exactement au sien. Deux années de travail à Lambaréné suffisent pour que le vieux médecin de 90 ans le désigne comme son successeur. Il a 32 ans. Pendant plus d'un demi-siècle, il perpétue la tradition de générosité et de solidarité humaine en recrutant des dizaines de ses compatriotes pour servir à Lambaréné.

08/2019

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Livres 3 ans et +

Marika

"Marika est arrivée à l'école par un matin froid avec un petit manteau de rien du tout et des cheveux roux... " Marika raconte l'histoire d'une amitié immédiate, totale, sans frontière aucune. Aucune ? Les lois des adultes vont jouer un mauvais tour à ces deux fillettes qui croient malgré tout en la force d'une promesse. Un album qui fait référence à l'actualité, un récit engagé.

07/2015

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Littérature française (poches)

Malika

Près de Saint-Tropez, dans une luxueuse maison qui domine la mer, David et Marie-Hélène Paul-Martin passent leur été, comme chaque année. Il y a leurs enfants, leurs amis avec qui ils forment une société artistique et mondaine ; il y le ciel bleu, le soleil, tout pour être heureux. Il y a enfin et surtout Malika. Jeune, très belle, venue du Maroc, elle a été engagée pour s'occuper des enfants et de quelques travaux domestiques. Personne ne pouvait se douter, cet été-là, que la seule présence de Malika allait bouleverser l'ordre des vacances, du bien-être, mais aussi l'ordre souterrain des passions, des pulsions du corps et des sentiments. Malika est-elle une créature ensorcelante, diabolique ? Est-elle l'héroïne d'une ambition secrète, d'une revanche redoutable ? Ou bien, tout simplement, une jeune fille innocente, inoffensive, sur qui chacun projetterait ses fantasmes, ses mensonges ou ses perversités ? Construit à la manière d'une enquête, ce roman cherche à comprendre, cerner et percer une vie, dont l'étonnante complexité finit bientôt par nous envoûter. Malika, à la fois insaisissable et si présente, offre au lecteur un personnage de femme qu'il n'oubliera jamais.

05/1994

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Violence

Malika

Pourtant je suis là et j'écris. Pour m'inscrire courageusement dans une lignée de fantômes et de cadavres qui m'ont appris la droiture et la dignité. Pour vous dire qu'ils ont existé, qu'ils ont souffert et qu'ils sont tous morts. Mais que je suis vivante et que je veux croire qu'on peut dénouer un peu la menace de l'hérédité, espérer ne plus être si seule, rêver malgré tout de justice, imaginer se sentir comprise, sans fausse pitié ni vraie condescendance. Jennifer Yezid est la nièce de Malika Yezid, tuée en 1973 par un gendarme alors qu'elle avait huit ans. C'est aussi la seule survivante de sa famille. Avec Asya Djoulaït, écrivaine, et Sami Ouchane, historien, elle raconte les répercussions de ce crime injuste et impuni sur sa famille, mais aussi le sens de la justice et de la vérité, la soif de vivre qui l'animent et l'amènent à parler aujourd'hui.

04/2023

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