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Friedrich Gundolf

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Critique littéraire

Heinrich von Kleist. Suivi de L'élaboration de la pensée par le discours

L'oeuvre d'Heinrich von Kleist n'a pas suscité tant d'analyses en France pour méconnaître la traduction par Alexandre Vialatte de l'essai que lui consacra Friedrich Gundolf (1880- 1931) qui, parmi les érudits les plus célèbres de la république de Weimar, s'était attaché à l'élucider en 1922, alors qu'elle restait encore inentendue au coeur même de la langue allemande. De Gundolf, dont le grand germaniste Jacques Decour, traducteur de l'essai sur L'élaboration de la pensée parle discours de Kleist, écrivait : "Profond, grand : ces mots n'ont plus guère de sens ; l'abus les a fait passer dans le vocabulaire des journalistes. Il faudrait en forger d'autres pour rendre l'impression des lecteurs de Gundolf." Les deux traductions, celle de Vialatte et de Decour, exactement contemporaines, réunies et présentées ici par Eryck de Rubercy, donnent surtout une précieuse approche de celui que Jacques Decour qualifiait de « possédé, sublime et démesuré » ou encore de "poète génial" qui, après avoir laissé huit pièces de théâtre et autant de récits, ne se sera pleinement accompli que dans la mort qu'il se donna le 21 novembre 1811, à l'âge de trente-quatre ans.

11/2011

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Philosophie

Friedrich Nietzsche

L'oeuvre de Friedrich Nietzsche exerça une influence considérable sur la formation intellectuelle et artistique de Heinrich Mann. Avec le volume conçu en 1938, Les pages immortelles de Nietzsche pour la série Living Thoughts Library, et publié tout d'abord en langue allemande, il entendait mettre en évidence un Nietzsche attiré et repoussé "entre la science et le christianisme, le scepticisme, la renonciation et l'affirmation" . Mais il y engageait aussi, et surtout, une polémique contre les simplifications et les interprétations idéologiques dont cette oeuvre fut l'objet durant le III ? Reich.

10/1996

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Musique, danse

Georg Friedrich Haendel

Force de la nature, Georg Friedrich Haendel (1685-1759) révéla rapidement un don inné pour la musique dans sa ville natale de Halle. Son talent émergea à Hambourg, montrant déjà un goût certain pour l'oratorio et l'opéra. Après quelques succès en Italie (notamment Agrippina à Venise), il entra au service de la maison de Hambourg, ce qui le fit voyager en Angleterre dès 1710. C'est là qu'il éblouit les soirées londoniennes en créant pour sa Royal Academy of Music de nombreux chefs-d'oeuvre lyriques : Rinaldo, Giulio Cesare, Ariodante, Alvin, Serse... Ce compositeur prolifique (plus de 600 opus) s'illustra aussi dans la musique orchestrale (Concerti Grossi, Suites, Water Music, Music for the Royal Fireworks...) et un vaste catalogue religieux (Anthems, Te Deum, oratorios dont Messiah et La Resurrezione...). Il repose à Westminster Abbey. Ce nouveau volume de la collection horizons vous propose de partir à la rencontre d'une figure incontournable de la musique européenne du XVIIIe siècle, faisant alors de Londres un phare étincelant, dans une étude illustrée et complétée de multiples annexes.

04/2019

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Beaux arts

Caspar David Friedrich

Pour Werner Hofmann, auteur de cette monographie proposée désormais sous coffret, la contribution essentielle de Friedrich est l'invention du paysage-icône. Aucun artiste avant Caspar David Friedrich n'avait posé de façon aussi poignante la question de la place de l'homme dans la nature et dans l'univers. Acteur majeur de la peinture romantique allemande du xixe siècle, il découvrit la "tragédie du paysage" , selon l'expression du sculpteur David d'Angers, apportant une contribution essentielle au genre autrefois mineur qu'il révolutionna. Tout en observant le monde empirique de façon fidèle, il lui donna une aura religieuse, croisant les catégories de l'espace et du temps. La monographie de Werner Hofmann, devenue une référence, comprend un essai historico-philosophique auquel se mêle une analyse méticuleuse des tableaux. Les documents, lettres et écrits proposés en annexes éclairent la vie et la personnalité de Friedrich ainsi que son oeuvre sublime. Werner Hofmann tâche également d'élucider d'autres aspects de l'oeuvre friedrichienne, moins connus que ses paysages : sa vision de l'environnement privé et public de l'époque, les rapports entre l'homme et la femme, la femme comme être autonome dans la société. Il situe le peintre dans le contexte intellectuel et historique de son temps en mettant en lumière ses contacts difficiles avec Goethe, ses affinités avec la philosophie de Schleiermacher, ses opinions politiques.

10/2020

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Philosophie

Friedrich Nietzsche. Vie, oeuvres, fragments

Il est rare qu'une oeuvre soit aussi intimement liée à la vie de son auteur, comme celle de Friedrich Nietzsche (1844-1900), qui écrivait à son ami Jakob Burckhardt : " j'ai atteint le point où je vis comme je pense. " Et c'est de ce point-là qu'est parti Jean-Luc Bourgeois dans ce livre, suivant pas à pas les travaux et les jours d'un homme qui est allé bien au-delà de ses propres forces, pour élaborer l'une des philosophies les plus radicales et les plus bouleversantes de notre modernité. Ainsi, c'est un Nietzsche par lui-même qui est donné à lire, où tous les événements de sa biographie sont documentés par des extraits de l'oeuvre elle-même : livres publiés, lettres envoyées, mais aussi les milliers de brouillons et notes posthumes, accompagnés par des extraits de correspondances de tous ceux qui de près ou de loin ont approché Nietzsche, depuis la pieuse enfance à Röcken jusqu'aux douze années prostrées à Weimar, après l'effondrement de Turin en 1888. Et l'on voyage ainsi de Bâle à Sils-Maria, de Zurich à Messine, de Nice à Rapallo, en compagnie des amis fidèles Overbeck ou Gast, des confrères Rohde ou Ritschl, des nombreuses amours ou confidentes, Cosima Wagner, Lou Salomé, Malwida von Meysenbug, Louise Ott, Meta von Salis, avec l'ombre toujours d'une soeur possessive et grotesque, si elle n'en était pas nuisible, ou celle de Richard Wagner, adulé puis haï, tout comme cette Allemagne qui lui devient " importune et étrangère " au fur et à mesure que s'y amplifie la menace antisémite annonçant la barbarie future.

10/2020

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Littérature française

Friedrich, le naufrage du monde

Des blocs de glaces aussi magnétiques que menaçants. Une épave de bateau échouée dans un décor arctique. Lorsque Caspar David Friedrich peint La Mer de glace (1823-1824) à l'aube de la civilisation industrielle, l'art du paysage est encore un genre subalterne. Installée devant le tableau à la Kunsthalle de Hambourg, Nadine Ribaut nous arrête sur ce moment sublime où le paysage devient la projection d'un monde qui court à sa perte. Dans cet essai puissant, l'autrice scrute cette scène tragique pour en faire jaillir le désenchantement du peintre face aux bouleversements que commençait à produire sur la nature l'industrialisation naissante. Familière déjà des rivages glacés avec ses Carnets de la Mer d'Okhotsk, c'est en puisant dans sa fine connaissance de l'histoire de la pensée romantique et en convoquant Mary Shelley, Novalis ou F. W. J. Schelling, qu'elle nous confronte aussi aux enjeux de notre époque et à l'étonnante modernité d'une toile qui pose cette décisive question : "où allons- nous en ce monde qui verra bientôt son naufrage ? "

02/2022

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