Plus politique encore que son précédent roman, Mapuche, un peu moins violent aussi peut-être (quoique?), mais toujours noir et désenchanté, Condor confirme, à travers une intrigue politico-policière efficace et saisissante (quasi journalistique), la force et la profondeur de personnages, avides de liberté et de justice, en lutte pour le respect des droits de l'homme, redoutables défenseurs des minorités, acharnés dans leur traque des criminels de l'ancienne dictature, résolus à ne pas oublier et à châtier les coupables à tout prix.