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Bellaanaya Mourad

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Beaux arts

L'architecture du spectaculaire

A travers cet ouvrage informel (livre ou magazine : li-zine) il est lieu d'établir une critique sur la star-architecture, définit en mes termes par : l’architecture du spectaculaire. Cette nouvelle forme d'architecture, héritée du star-système et du système spéculatif, apparaît dans les années 80. L’évolution économique des «villes du spectaculaire» comme Dubaï, développe comme réponse à l’urbanisme du fantasme, une architecture de l’attraction, qui bouleverse et influence le monde architectural, des plus grandes agences jusqu'aux plus petites. Ainsi, la société du spectacle, décrite par Guy Debord, se reflète au travers de l'architecture du spectaculaire, tandis que les villes se transforment en Disneyland sans Mickey ! Phénomène inévitable, la star-architecture reste le baromètre sur lequel se braquent les yeux des médias, architectes, investisseurs, dans l’attente de la nouvelle attraction. Mais pour combien de temps ?

04/2012

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Littérature française

Dans les coulisses d'un mensonge

Dans les coulisses d'un mensonge, raconte, sous forme de chroniques, l'histoire de Jam, un newyorkais ordinaire. Il vit, confortablement, sa routine quotidienne : métro, boulot, repos. Un jour, sans prévenir la machine déraille, et l'embarque vers une destination totalement inconnue : les coulisses d'une réalité ou d'une fiction ?

03/2013

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Littérature française

Sultan Mourad

Sultan Mourad Victor Hugo Sultan Mourad La Légende des siècles, Hetzel, 1859 (p. 253-266). Mourad, fils du sultan Bajazet, fut un homme Glorieux, plus qu'aucun des Tibères de Rome Dans son sérail veillaient les lions accroupis, Et Mourad en couvrit de meurtres les tapis On y voyait blanchir des os entre les dalles Un long fleuve de sang de dessous ses sandales Sortait, et s'épandait sur la terre, inondant L'orient, et fumant dans l'ombre à l'occident Il fit un tel carnage avec son cimeterre Que son cheval semblait au monde une panthère Sous lui Smyrne et Tunis, qui regretta ses beys, Furent comme des corps qui pendent aux gibets Il fut sublime il prit, mêlant la force aux ruses, Le Caucase aux Kirghis et le Liban aux Druses Il fit, après l'assaut, pendre les magistrats D'Ephèse, et rouer vifs les prêtres de Patras Grâce à Mourad, suivi des victoires rampantes, Le vautour essuyait son bec fauve aux charpentes Du temple de Thésée encor pleines de clous Grâce à lui, l'on voyait dans Athènes des loups, Et la ronce couvrait de sa verte tunique Tous ces vieux pans de murs écroulés, Salonique, Corinthe, Argos, Varna, Tyr, Didymothicos, Où l'on n'entendait plus parler que les échos Mourad fut saint il fit étrangler ses huit frères Comme les deux derniers, petits, cherchaient leurs mères Et s'enfuyaient, avant de les faire mourir Tout autour de la chambre il les laissa courir Mourad, parmi la foule invitée à ses fêtes, Passait, le cangiar à la main, et les têtes S'envolaient de son sabre ainsi que des oiseaux Mourad, qui ruina Delphe, Ancyre et Naxos, Comme on cueille un fruit mûr tuait une province Il anéantissait le peuple avec le prince, Les temples et les dieux, les rois et les donjons L'eau n'a pas plus d'essaims d'insectes dans ses joncs Qu'il n'avait de rois et de spectres épiques Volant autour de lui dans les forêts de piques Mourad, fils étoilé de sultans triomphants, Ouvrit, l'un après l'autre et vivants, douze enfants Pour trouver dans leur ventre une pomme volée Mourad fut magnanime il détruisit Elée,

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Poésie

Sultan Mourad

Sultan Mourad Victor Hugo Sultan Mourad La Légende des siècles, Hetzel, 1859 (p. 253-266). Mourad, fils du sultan Bajazet, fut un homme Glorieux, plus qu'aucun des Tibères de Rome Dans son sérail veillaient les lions accroupis, Et Mourad en couvrit de meurtres les tapis On y voyait blanchir des os entre les dalles Un long fleuve de sang de dessous ses sandales Sortait, et s'épandait sur la terre, inondant L'orient, et fumant dans l'ombre à l'occident Il fit un tel carnage avec son cimeterre Que son cheval semblait au monde une panthère Sous lui Smyrne et Tunis, qui regretta ses beys, Furent comme des corps qui pendent aux gibets Il fut sublime il prit, mêlant la force aux ruses, Le Caucase aux Kirghis et le Liban aux Druses Il fit, après l'assaut, pendre les magistrats D'Ephèse, et rouer vifs les prêtres de Patras Grâce à Mourad, suivi des victoires rampantes, Le vautour essuyait son bec fauve aux charpentes Du temple de Thésée encor pleines de clous Grâce à lui, l'on voyait dans Athènes des loups, Et la ronce couvrait de sa verte tunique Tous ces vieux pans de murs écroulés, Salonique, Corinthe, Argos, Varna, Tyr, Didymothicos, Où l'on n'entendait plus parler que les échos Mourad fut saint il fit étrangler ses huit frères Comme les deux derniers, petits, cherchaient leurs mères Et s'enfuyaient, avant de les faire mourir Tout autour de la chambre il les laissa courir Mourad, parmi la foule invitée à ses fêtes, Passait, le cangiar à la main, et les têtes S'envolaient de son sabre ainsi que des oiseaux Mourad, qui ruina Delphe, Ancyre et Naxos, Comme on cueille un fruit mûr tuait une province Il anéantissait le peuple avec le prince, Les temples et les dieux, les rois et les donjons L'eau n'a pas plus d'essaims d'insectes dans ses joncs Qu'il n'avait de rois et de spectres épiques Volant autour de lui dans les forêts de piques Mourad, fils étoilé de sultans triomphants, Ouvrit, l'un après l'autre et vivants, douze enfants Pour trouver dans leur ventre une pomme volée Mourad fut magnanime il détruisit Elée,

11/2022

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Poches Littérature internation

Hadji Mourat

Hadji Mourat est un chef caucasien dont Tolstoï a fait le héros d'une ultime grande œuvre. Malgré ses dimensions modestes, elle nous présente un vaste et saisissant tableau de la " guerre de pacification " du Caucase, à laquelle le romancier avait lui-même pris part un demi-siècle plus tôt et dont il avait rapporté Les Cosaques. Le choix d'un tel personnage est profondément révélateur : sa mort héroïque en fait un symbole de la vie même dans ce qu'elle a de plus irréductible. Ce récit, que Tolstoï n'a cessé de récrire pour le rendre parfait, n'a rien perdu de son actualité : il permet de déchiffrer la cruelle histoire contemporaine.

07/2004

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Beaux arts

Tania Mouraud

L'intérêt que suscite aujourd'hui l'œuvre de Tania Mouraud, artiste française née en 1942, est principalement lié à certaines questions dont elle est porteuse, sur l'identité, notamment féminine, sur la responsabilité de l'artiste dans la société et face à l'histoire. Si elle ne cherche pas à gommer cette dimension, l'interprétation d'Arnauld Pierre préfère se recentrer sur les stratégies auto-réflexives grâce auxquelles l'artiste, qui s'est d'abord formée dans la mouvance de l'art conceptuel, démontre comment se " voir voyant " doit permettre d'aller se ressaisir du sentiment vital de soi. L'investigation continue des fonctions perceptives et cognitives, par la stimulation sensorielle dans les environnements de la fin des années 1960, par les moyens analytiques de l'art conceptuel dans les années 1970, par l'imbrication du vu et du lu dans les contre-formes peintes des décennies suivantes, constitue bien l'un des fils rouges de cette œuvre polymorphe. Environnements sensoriels, photo-textes conceptuels et pseudo peintures dissimulant des énoncés linguistiques apparaissent comme autant de moyens de produire du concept à propos de percept.

09/2004

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