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André Comte-Sponville, André Comte-Sponville

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Que le meilleur gagne !

"Au tir à l'arc, tant que j'espère atteindre la cible, j'ai peur de la rater : me voilà séparé du bonheur par l'espérance même qui le poursuit. La flèche n'est pas encore partie ; je voudrais être déjà sur le podium ! Le sage, lui, n'espère rien ; il veut seulement viser bien. Or c'est ce qu'il fait. De quoi aurait-il peur ? Il est sans pression, à fois concentré et détendu. C'est pourquoi, disent les textes zen, "il atteint un pou en plein coeur". " André Comte- Sponville traite dans ce livre des vertus et des limites du sport, ainsi que des valeurs qu'il peut incarner. Il s'agit de réconcilier l'idéal démocratique, qui suppose l'égalité de tous, avec l'idéal aristocratique, qui suppose au contraire leur inégalité, selon le principe : "Que le meilleur gagne ! " Car si nous sommes tous égaux en droits et en dignité, nous ne le sommes ni en fait ni en valeur. C'est ce qui distingue la démocratie du nihilisme et le sport d'un simple divertissement.

03/2021

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Notions

Bonjour l'angoisse ! et autres impromptus

Présentant cet ouvrage paru en 1996 et alors titré Impromptus, l'auteur écrivait : "Philosopher, c'est penser sa vie et vivre sa pensée. Entre les deux, un décalage subsiste pourtant, qui nous constitue et nous déchire. C'est de quoi la philosophie, souvent, n'est que la dénégation. A quoi bon tant penser, si c'est pour vivre si peu ? La paranoia, disait Freud, est un "système philosophique déformé" ; et un système philosophique, ajouterais-je volontiers, est une paranoïa réussie. On voudrait ici essayer autre chose - autre chose que cette paranoïa des systèmes, autre chose, même, que cette réussite : une philosophie à découvert, au plus prés de la vie réelle, de ses échecs, de sa fragilité, de sa perpétuelle et fugitive improvisation... C'est ce que le mot d'impromptus, emprunté à Schubert, a paru pouvoir désigner à peu près." "Bonjour l'angoisse ! ", qui est le premier texte de ce recueil, apprend à accepter l'angoisse plutôt qu'à la fuir. "Pourquoi faudrait-il avoir peur d'avoir peur ? Si le sage est celui qui n'a plus d'angoisses, le philosophe est peut-être celui qui ne s'angoisse plus d'en avoir."

03/2022

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Le bonheur, désespérément

"Qu'est-ce que je serais heureux si j'étais heureux ! " Cette formule de Woody Allen dit peut-être l'essentiel : que nous sommes séparés du bonheur par l'espérance même qui le poursuit. La sagesse serait au contraire de vivre pour de bon, au lieu d'espérer vivre. C'est où l'on rencontre les leçons d'Epicure, des stoïciens, de Spinoza ou, en Orient, du Bouddha. Nous n'aurons de bonheur qu'à proportion du désespoir que nous serons capables de traverser. La sagesse est cela même : le bonheur, désespérément. André Comte-Sponville

10/2005

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Le bonheur, désespérément

" Qu'est-ce que je serais heureux si j'étais heureux ! " Cette formule de Woody Allen dit peut être l'essentiel : que nous sommes séparés du bonheur par l'espérance même qui le poursuit. La sagesse serait au contraire de vivre pour de bon, au lieu d'espérer vivre. C'est où l'on rencontre les leçons d'Epicure, des stoïciens, de Spinoza, ou, en Orient, du Bouddha. Nous n'aurons de bonheur qu'à proportion du désespoir que nous serons capables de traverser La sagesse est cela même le bonheur, désespérément.

02/2002

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Le bonheur, désespérément

" Qu'est-ce que je serais heureux si j'étais heureux ! " Cette formule de Woody Allen dit peut-être l'essentiel : que nous sommes séparés du bonheur par l'espérance même qui le poursuit. La sagesse serait au contraire de vivre pour de bon, au lieu d'espérer vivre. C'est où l'on rencontre les leçons d'Epicure, des stoïciens, de Spinoza, ou, en Orient, du Bouddha. Nous n'aurons de bonheur qu'à proportion du désespoir que nous serons capables de traverser. La sagesse est cela même : le bonheur, désespérément. André Comte-Sponville.

01/2000

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Ouvrages généraux

Le bonheur, désespérément

"Qu'est-ce que je serais heureux si j'étais heureux ! " Cette formule de Woody Allen dit peut-être l'essentiel : que nous sommes séparés du bonheur par l'espérance même qui le poursuit. La sagesse serait au contraire de vivre pour de bon, au lieu d'espérer vivre. C'est où l'on rencontre les leçons d'Epicure, des stoïciens, de Spinoza ou, en Orient, du Bouddha. Nous n'aurons de bonheur qu'à proportion du désespoir que nous serons capables de traverser. La sagesse est cela même : le bonheur, désespérément. André Comte-Sponville

02/2023

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