Le 25/11/2012 à 18:11 par Les ensablés
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25/11/2012 à 18:11
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Personnage étonnant que Suarès, grande figure pâle et incomprise. Presque cent livres publiés mais obstinément un voile d’oubli recouvre son œuvre. On ne lit presque plus Suarès. Gide, Claudel, Valéry avec qui il débute à la NRF avant la première-guerre vont passer à la postérité. Leur statue est solidement arrimée au Panthéon des grands de la littérature ; ils sont constamment étudiés et commentés. Lui non ou si peu. Y’a-t-il un mystère à cette éviction de la mémoire ou est-ce l’œuvre de Suarès qui s’est délitée, étiolée lors d’une trop longue course aux lauriers de la gloire littéraire ? Peut-être Suarès a-t-il trop rêvé un personnage qui l’aurait, du haut de son intelligence, de son style bouillonnant, de ses prophéties et ses vitupérations constantes, consacré Imperator des lettres. Peut-être…
Normalien, compagnon de Romain Rolland à l’École, introduit très tôt dans les cénacles intellectuels, on voit très tôt en lui le nouvel enfant prodige des lettres. Mais la carrière littéraire, comme toute autre carrière, nécessite une qualité que Suarès ne possède pas : la pondération. Son goût de la polémique et son exigence esthétique souveraine le conduiront à être peu à peu mis à écart du troupeau littéraire qui n’aime pas les brebis trop remuantes ni les imprécateurs. Pourtant Suarès écrira durant toute sa vie, faisant preuve d’un courage et d’une abnégation sans borne pour imposer sa vison du monde faite autant de grandes passions que de grands dégoûts.
Avant tout, Suarès est un esprit libre : il aime, il loue, il déteste, il invente, il tort la réalité. En fait, en artiste, il voit et réinvente tout. Passionné par les grands artistes et leurs secrets, il ne cessera de travailler, de l’intérieur, l’œuvre des autres. Il cherche et questionne une nécessité. Suarès est un artiste qui regarde les artistes avec un regard d’artiste. Tout le reste lui paraît mesquin.
Si la multitude de portraits et autres analyses d’œuvres qu’il livre verse dans le grandiose, c’est qu’au fond, épris d’idéal, il ne cherche que la vérité. Sur Loti, Nietzsche, Pascal, Poe, Bourdelle, Mozart (« ô Mozart » comme il dit), Degas, Ingres, Dostoïevski, Tolstoï et cent autres, Suarès s’éblouit. Son goût le trompe rarement. Il est un homme qui, même s’il est très conscient du sien, ne s’est pas tout à fait remis du génie des autres. Le problème, ce sont les contemporains... Suarès peut détester autant qu’il loue. Ainsi Barrès n’est pour lui qu’ « un quart de Chateaubriand », un « cadavre raisonnant, pas plus ». Comme le saisit son biographe, Robert Parienté, « confronté à l’éphémère, Suarès ne rêve que de grandeur ». Cela lui jouera des tours. Bien qu’il fût admiré par Romain Rolland, Malraux, ou Montherlant, soutenu par Claudel et Fournier, Suarès devint un proscrit. On l’éloigna des honneurs et il s’en éloigna aussi, campant un personnage détestant le monde et vivant dans le sien propre, peuplé encore de rêves, d’émois, d’espérances, c’est-à-dire uniquement de peinture, de musique et de livres. Suarès s’est englouti dans une immense solitude et couché dans un grand tombeau vaste comme un musée.
Le Voyage du Condottière, qu’on peut trouver en Cahiers rouges chez Grasset est sa grande somme, l’histoire d’un voyage à pied à travers toute l’Italie, livre magnifique de finesse et d’érudition artistique, fruit de trente ans de travail, dans lequel l’auteur s’invente un double littéraire pour mieux retranscrire ses impressions de voyage et ses goûts. Un exercice d’admiration et de passion menée à son paroxysme. Beaucoup de portraits comme nous l’avons dit et parfois des visions, des sortes de prophéties inspirées à découvrir dans un double volume chez Laffont en collection bouquins. Sur Napoléon : « il est aussi nécessaire de l’admirer que de le haïr ». Sur le capitaine Dreyfus : « son innocence est claire comme le jour ». Quand Suarès s’intéresse à son temps, il s’avère un critique et remarquablement lucide. Le premier, il voit vu poindre les régimes autoritaires et les a dénoncés. Le plus étonnant peut-être, au détour d’une page, ces propos sur la finance mondiale ; nous sommes en 1925 : « la dynamique de l’argent est étrangère aux financiers. Ils n’ont aucune philosophie, ils n’ont aucune conscience. Ce sale chiffon de papier est le symbole d’une puissance d’autant plus redoutable qu’elle est plus impersonnelle. Tout ici, repose sur une fiction ».
Mais c’est toujours vers l’art que revient Suarès. Et les artistes. Ses pages sur Verlaine sont exceptionnelles tant il comprend, toujours de l’intérieur, le drame d’une vie et d’une œuvre. Ecoutons : « j’aime cet homme, trempé de larmes, ce pauvre enfant égaré dans les bouges. La grâce seule fait les vies belles : la grâce, ou la volonté, comme ils disent dans leur jactance ». Et encore : « Verlaine a eu la beauté que ne connaitront jamais les pharisiens de l’art ni de la ville. Eût-il été aux abîmes des vices, comme on l’a cru, ce poète grabataire était plus pur que les moralistes décharnés et les professeurs d’austérité ». Pour aimer, il faut qu’il y ait quelque chose de grand et c’est partout que Suarès cherche des héros, fussent-ils déjà repartis au ciel ou encore à ramper dans la fange de cette terre. A lire aussi les pages sur Stendhal dont Suarès capte le plus important : l’émoi. C’est peut-être l’auteur qu’il a le plus chéri et dont il parle mieux : « Stendhal est immortel comme un esprit. Il est l’homme qui ne date pas ». Le XXème siècle verra s’imposer le lourd jeu de l’« appareil critique » en lieu et place des exercices d’admiration (ou de détestation). Adieu Sainte-Beuve, Daudet, Bloy. Bonjour précis de linguistique, constructivisme, structuralisme, etc. Etudiants, nous avons appris à décortiquer des auteurs au lieu de les ressentir. Une frontière est désormais toute tracée entre l’artiste et l’analyste. Suarès vivait sur le faîte de cette crête. D’où peut-être sa mauvaise fortune au regard de la postérité. Peut-être est-ce dans ce trou-là qu’il est tombé, ce trou béant recouvert par toute une production savante et grise, celle d’une certaine université qui ne croit plus au génie du critique littéraire que quand il revêt un manteau scientifique. Peut-être…
Denis Gombert
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La vie de Louise Hervieu (1878-1954) n'a pas été facile. Née hérédosyphilitique (cela existait encore en ce début de Troisième République), elle eut une santé fragile qui la contraignit à un moment de sa vie de se retirer et ne plus se consacrer qu’à l’art graphique et à l’écriture… Enfin, pas tout à fait. Sensible pour des raisons évidentes aux problèmes de santé, elle milita activement à l’instauration du « carnet de santé » et parvint à ses fins en 1938.
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On n’échappe pas à son malheur.
Par Henri-Jean Coudy
17/03/2024, 09:00
« Ouf,
La bonne étape, le relais avant de s’élancer vers d’autres lieux,
à portée de main, en sortant de chez lui la première maison de la rue Granchois. »
Ainsi débute la grande aventure de Francis Dubalu, représentant de commerce la firme Breganti, qui part pour la première fois démarcher de nouveaux clients en province.
Ce sont les éditions de La Grange Batelière dont on connaît le riche catalogue, qui ont eu la bonne idée de republier le premier roman de Bernard Waller.
Initialement paru dans la prestigieuse revue NRF en novembre 1960 avant de connaître, un an plus tard les honneurs de la collection blanche, Dubalu est un texte d’une incroyable modernité, qui n’a pas pris une ride.
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03/03/2024, 09:00
Dans cette fiction historique qui prend place durant les Cent-Jours avec comme moment culminant la bataille de Waterloo, un Bruxellois d’origine flamande, Jean Van Cutsem, vit une crise existentielle : alors que le frère de sa fiancée wallonne rejoint Napoléon, il est pour sa part enrôlé dans l’armée hollandaise sous le commandement du Prince d’Orange… Un roman engagé et détonnant, où les questions de l’identité, de la loyauté et du courage s’affrontent avant tout dans le for intérieur d’un jeune soldat jeté malgré lui sur les routes de la guerre.
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18/02/2024, 09:00
J’ai commenté ici même, précédemment, la biographie de Maria Borrély (1890-1963) publiée par Danièle Henky en 2022 (Maria Borrély. La Vie d’une femme épanouie). Les romans de Borrély, qui s’apparentent à ceux de Giono et de Ramuz, sont à redécouvrir impérativement. Danièle Henky, dont le « sujet de prédilection, c’est le destin des femmes », expliquait-elle récemment, s’intéresse, dans son nouvel ouvrage, à l’écrivaine et journaliste Claude Dravaine (1888-1957). La Livradoise. L’Énigme Claude Dravaine est publié chez Hauteur d’Homme, une maison régionaliste sise dans une commune du Massif central. Par François Ouellet.
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Après Romans exhumés (chez EUD, 2014), Littérature précaire (toujours chez EUD, 2016), notre ami et chroniqueur des Ensablés, François Ouellet, publie aujourd’hui, sous sa direction, un nouvel opus dédié à la redécouverte d’auteurs oubliés, vaste domaine, on le sait, qu’une vie ne suffira jamais à explorer totalement. Il s’est entouré pour cela d’éminents spécialistes dont le regretté Bruno Curatolo, savant érudit, par ailleurs un des « redécouvreurs » de Raymond Guérin. Pour nos lecteurs assidus depuis quatorze ans (déjà !), ce livre est indispensable. Par Hervé Bel.
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Chers lecteurs des Ensablés, avec cet article d'Isabelle Luciat, se terminent nos chroniques de l'année 2023, l'occasion pour nous de vous souhaiter une très bonne année 2024 et de vous remercier pour votre fidélité (15 ans déjà). Hervé BEL
Récit enlevé d'une éducation sentimentale, La jeune fille verte se déroule dans la station thermale imaginaire de Ribamourt, inspirée de la ville de Salies-de-Béarn. Ce court roman livre également (et ce n'est pas son moindre attrait) une amusante chronique de la vie de province à la Belle Époque qui n'est pas sans rappeler « L'orme du mail » d'Anatole France, quoique sur un mode résolument léger et qui peut parfois tomber dans la facilité. Par Isabelle Luciat.
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Avec une préface documentée de Nicolas d’Estienne d’Orves (notamment romancier « Prix Roger Nimier » et spécialiste de Rebatet), la collection « Bouquins » a publié récemment un recueil des œuvres principales de Hugues Rebell dont seuls les gens de mon âge rappelleront qu’elles furent rééditées dans les années 80 par Hubert Juin, dans la collection 10/18, avec d’autres auteurs « fin de siècle ». Par Hervé Bel.
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Dans The Night Eaters: Elle dévore la nuit, premier tome d’une trilogie signée Marjorie Liu et illustrée par Sana Takeda, le duo explore les frontières entre horreur et liens familiaux à travers une histoire aussi sombre que captivante. Paru en 2022, et traduit chez Delcourt par Renaud Cerqueux, l'ouvrage plonge dans une atmosphère étrange et inquiétante, à mi-chemin entre horreur ancestral et drame familial.
16/09/2024, 10:41
La pratique du cyclisme, au-delà de l'aspect récréatif, est un sport exigeant qui offre de nombreux bienfaits sur la santé et le bien-être. Pour tirer le meilleur parti de cette activité, il est important de suivre un programme d'entraînement bien structuré.
16/09/2024, 10:01
La célèbre série jeunesse Les souris du Buisson-aux-Mûres de Jill Barklem, connue pour ses illustrations à l’aquarelle, revient en librairie le 13 septembre 2024 avec un nouvel opus dédié à l'automne. Déjà réédités, les tomes Le Printemps et L'Été replongeaient dans ce monde plein de détails champêtres et d'événements joyeux comme un mariage ou la première neige de l’année.
14/09/2024, 11:12
Paris… mais pas tout à fait. Un futur proche, ou peut-être pas tant que ça. Ici, c’est la Nouvelle-Archologie, où « le rêve d’un pays prestigieux semble encore possible » : la mode gouverne tout, bien plus que la politique n’aurait pu espérer le faire. Glamour en pagaille, strass et paillettes à l’envi… tandis qu’en parallèle, l’Ouvert est une coquille artificielle dans laquelle la majorité de l’humanité vivote à peine. Et, au milieu de tout ça, il y a Vic.
13/09/2024, 15:21
La rentrée vaut pour tous les adolescents, même ceux qui ne sont pas sérieux parce qu’ils ont 17 ans. Les Cahiers de Douai et leurs poèmes (chez Hatier, proposés également en audio), prennent la première place des ventes, avec 27.240 exemplaires. Un engouement pour Rimbaud ? Pas tout à fait : il est en revanche très profitable de figurer au programme des 1ères générale et technologique…
13/09/2024, 12:39
Le manga Gambling School, également connu sous le nom de Kakegurui, est une série qui captive par son intrigue fascinante où se mêlent jeu, psychologie et manipulation. Plongeons ensemble dans cet univers où les enjeux ne sont jamais simplement matériels, mais souvent profondément psychologiques.
13/09/2024, 12:10
Olivier Truc c’est notre frenchy devenu l’ami des rennes et des Lapons : il vit depuis de nombreuses années en Suède, à Stockholm, où il a été correspondant pour Le Monde. C’est la série La police des rennes (une sorte de police rurale de l’ethnie Sami) qui a placé cet écrivain en haut de nos étagères de polars. Aujourd’hui sur les traces de ce Premier renne, Olivier Truc nous emmène à Kiruna, la plus grande mine d’Europe.
12/09/2024, 12:45
Vous êtes à Belle-Rose, au fin fond de la Savoie. Si ce nom de village peut vous inspirer une douce promenade bucolique sous un soleil clément, méfiez-vous. Car les apparences sont trompeuses, ici comme ailleurs : si il est facile de croire que ce petit coin de montagne est un lieu de sérénité, loin des tumultes des grandes villes et de leurs dangers, vous vous trompez. L’Eau Rouge, rivière qui se glisse entre les hauteurs, est devenu le berceau d’un meurtre.
11/09/2024, 18:33
Rentreelitteraire2024 — Lors d’un déjeuner familial dominical, Géraldine assiste, impuissante, à l’effondrement soudain de sa grand-mère, presque centenaire. L’arrivée précipitée des pompiers confirme le diagnostic : il s’agit d’un AVC.
11/09/2024, 13:07
En 2015 paraissait Les Jeunes de banlieue mangent-ils les enfants ? de Thomas Guénolé – analyse sociologique et politique qui vise à déconstruire les stéréotypes véhiculés sur les jeunes issus des banlieues françaises. 2024, l’auteur reprend son bâton de pèlerin, cette fois avec une bande dessinée documentaire. Mais le projet demeure inchangé.
11/09/2024, 11:01
Définitivement, Black Science est un chef-d'œuvre dans le domaine de la SF : l'ambition narrative de Rick Remender, déjà savourée (car savoureuse) dans les premiers tomes, se conjugue avec le trait de Matteo Scalera, pour de nouvelles aventures. Goûtues.
11/09/2024, 09:20
RomansRentree2024 – Rentrée littéraire de l’imaginaire. En fidèle lectrice de la collection Épik des éditions du Rouergue, il m’était impossible de résister à l’appel d’un premier roman chaudement recommandé par Marine Carteron, qui loue « un univers à la croisée du Royaume de Pierre d’Angle et de Game of Thrones ». Face à ces deux mastodontes de l’imaginaire, la promesse d’une nouvelle plume inoubliable : Nena Labussière.
10/09/2024, 17:29
Rentreelitteraire2024 — Devenir-sœur : Repères dans un siècle de féminismes polonais est une exploration des mouvements féministes en Pologne, compilant 14 textes inédits datant de 1907 à 2020 qui n'avaient jamais été traduits en français.
10/09/2024, 13:42
Confinement, technopolice, surveillance automatisée, IA, épuisement des ressources, émeutes, violences policières, ghettoïsation... mais aussi, et malgré tout, les aspirations à une société plus égalitaire, plus solidaire, plus joyeuse et émancipatrice, développant de nouvelles sensibilités.
10/09/2024, 12:21
Vinícius de Moraes, principalement connu pour avoir inventé la bossa nova avec son ami Antônio Carlos Jobim, était également poète, un des plus grands du Brésil même. Les éditions Seghers lui rendent hommage avec ce recueil titré Je te demande pardon pour t'aimer tout à coup (trad. Jean-Georges Rueff).
09/09/2024, 16:29
Après Vincent qu’on assassine (Gallimard) et Un instant dans la vie de Léonard de Vinci (Gallimard), Marianne Jaeglé a fait paraître en mars dernier cet époustouflant roman historique qui fut récompensé depuis par le prestigieux Prix Orange du Livre : L’ami du prince (Gallimard, 2024).
09/09/2024, 16:11
La région des Appalaches et les états que traverse la chaîne, comme la Géorgie ou les deux Caroline (Nord et Sud), nous ont généralement valu pas mal de bons bouquins, souvent des « romans noirs ». Pas plus tard que cette année, le Britannique R. J. Ellory nous y invitait avec l’excellent Au nord de la frontière (trad. Fabrice Pointeau).
09/09/2024, 12:12
Dans un monde où la personnalisation et la créativité s'invitent dans tous les domaines, les bibliothèques ne font pas exception. Loin d’être de simples rangements pour les amateurs de livres, elles deviennent des espaces de vie, empreints d’inspiration et de magie.
09/09/2024, 11:13
26 femmes se racontent librement. Dynamisme, ténacité, compétence, créativité sont leur marque de fabrique. Une écriture agile à savourer pour découvrir l’universalité de la vie de ces 26 femmes. Un kaléidoscope coloré, teinté de sociologie, qui se lit comme un roman. Diversité culturelle, énergie, passion, expertise… un véritable cocktail littéraire !
07/09/2024, 08:00
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