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Alexandre Bertaud

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Critique littéraire

Béraud

Le destin d'Henri Béraud est fascinant car il tient tout entier dans le demi-siècle précédent : la guerre de 14 avec les amitiés définitives ; la Révolution bolchevique et le fameux reportage Ce que j'ai vu à Moscou ; les scandales de la IIIe République, le 6 février 1934 et les éditoriaux fracassants de Gringoire ; la montée des totalitarismes et Faut-il réduire l'Angleterre en esclavage, ce cri qui eut tant d'échos ; etc. Pourtant, ne retenir de Béraud que l'œuvre polémique et politique, celle des années trente et quarante, ce ne serait pas restituer le personnage. Mais, ne retenir de lui que l'œuvre régionaliste lyonnaise, celle de sa jeunesse, quand il était l'ami des peintres, quand il peignait lui-même, ne le restituerait pas davantage, et cela reviendrait à le mutiler. Dans ce Béraud Qui suis je ? l'auteur a voulu présenter un autre Béraud, plus complet, et, surtout, plus complexe, un Béraud dont la caractéristique fut, sans doute, d'être le chef de file le plus représentatif d'une école littéraire et journalistique que l'on pourrait qualifier de " populiste ". Le jeune Béraud a entraîné dans son sillage lyonnais les Albert Londres, Charles Dullin, Gabriel Chevallier, Marcel Achard. Les amis qu'il se fait à Paris s'appellent Jean Galtier-Boissière, Joseph Kessel, Francis Carco, Pierre Mac-Orlan, Roland Dorgelès, Marcel Prévost, Henri Jeanson, Edouard Helsey, André Billy, Louis Jouvet, Marcel Pagnol ou, encore, les peintres Villebmuf, Oberlé, Dignimont, Touchagues, etc. Béraud est l'authentique chef de file de cette école, et sa Croisade contre les longues figures montre bien cette ligne de fracture qui partage irrémédiablement les lettres françaises avec, d'un côté, les " gallimardeux ", les " gidards " et, de l'autre, ses amis à lui, bons vivants, gouailleurs et sachant lever le coude autant qu'il est souhaitable. Ce sont des écrivains très français, avec tous les excès - de langue et de plume - que cela peut signifier. Et telle est sa biographie : celle d'un homme qui aimait Wagner et le beaujolais mais pas les Anglais ni les " métèques ", comme Céline et quelques rares autres.

10/2003

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Histoire antique

Des guerriers au contact. De la place du fait militaire aux interactions guerrières dans les sociétés d'Europe occidentale du IIIe s. au Ier s. a.C.

Durant les derniers siècles avant notre ère, les sociétés protohistoriques d'Europe occidentale sont successivement aux prises avec les grandes puissances méditerranéennes. Cette proximité a engendré des modifications de l'armement et des comportements guerriers qui sont souvent analysées dans une optique bilatérale, entre une population et Rome. Cet ouvrage propose une étude archéologique des dynamiques socio-culturelles liées au fait guerrier et leurs évolutions dans une approche multilatérale à l'échelle de l'Europe occidentale. Il est alors nécessaire de comprendre les armes utilisées par les individus dans le temps et l'espace ainsi que tous les outils nécessaires au bon déroulement des activités militaires afin de déterminer la part des interactions. Ces dernières jouent un râle fondamental dans les évolutions des systèmes de combat ainsi que dans les représentations des guerriers d'une communauté. L'analyse contextuelle des armes et outils associés à la guerre permet d'aborder plus avant la place du fait guerrier dans les sociétés et de comprendre comment chaque communauté se comporte et se représente face à la guerre ainsi que la part des éléments externes, le tout dans une dynamique chronologique. Cet ouvrage propose une approche multilatérale à large échelle des vestiges liés à la guerre dans les sociétés d'Europe occidentale en analysant les données archéologiques de manière multimodale, des artefacts aux contextes de découverte et à l'analyse 3D des vestiges, permettant d'embrasser tant les outils que leurs conditions d'utilisation et d'échange.

05/2022

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Histoire ancienne

Alexandre

La moitié de l'humanité célèbre encore Alexandre le Grand à travers la Bible, le Coran, le folklore, les lettres classiques, le roman, le cinéma. C'est que ce mystérieux personnage, entré vivant dans la légende, n'est mort ni dans les mémoires ni dans les cœurs. Autant de générations, autant d'avis sur lui. Après une enquête de quinze années sur le terrain et en faisant valoir quelques textes et quelques faits nouveaux, Paul Faure présente non la biographie d'Alexandre, mais sept points de vue très contrastés sur les diverses péripéties de son existence : ceux de l'historien, du psychologue, de l'admirateur antique, du moraliste, du théologien, du sociologue, du pragmatiste. Sept façons de le voir naître, se former, lutter, aimer et finir solitaire, à 32 ans, après avoir conquis la moitié du monde.

08/1994

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Actualité médiatique internati

Henri Béraud. Version reporter

Redécouvrir l'oeuvre journalistique d'Henri Béraud, légende du grand-reportage à l'image de Kessel, Londres, Morand, Cendrars et Simenon, avant de succomber aux dérives de son époque. Pendant l'entre-deux-guerres, Henri Béraud fut l'une des stars du grand reportage - l'un des plus lus, l'un des plus célèbres, et peut-être le plus talentueux d'une génération où se côtoient Kessel, Londres, Morand, Cendrars et Simenon. Cette anthologie réunit une sélection de ses meilleurs articles publiés entre 1919 et 1933 : sous la plume vive et mordante du journaliste, nous assistons à la guerre d'indépendance irlandaise, à la construction de l'Union soviétique et de la Turquie kémaliste, à la marche des fascistes sur Rome, à la montée du nazisme... Béraud, initialement engagé à gauche, fut à cet égard l'un des premiers à percevoir puis dénoncer l'essor des totalitarismes. Mais alors comment expliquer que le même homme, dans la deuxième moitié des années 1930, ait basculé sur une pente inverse, jusqu'à être condamné pour collaboration en 1944 ? Relire le Béraud " première période ", c'est ainsi redécouvrir un immense écrivain, mais aussi se plonger dans les remous d'une Europe en crise vue à travers le regard de l'un de ses plus fins observateurs. - Prix Goncourt 1922 (pour Le Martyre de l'obèse et Le Vitriol de la Lune).

11/2021

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Théâtre

Alexandre Dumas

Au XIXe siècle, Alexandre Dumas est un dramaturge consacré. Son théâtre passionne les foules dès son premier succès à la Comédie-Française en 1829 avec Henri III et sa cour. Pendant près de cinquante ans, Dumas a tenu le haut de l'affiche. Présent lors des batailles pour défendre le théâtre romantique, toujours fidèle au romantisme de sa jeunesse, il s'est illustré dans tous les genres dramatiques. S'il excelle dans le drame historique, il est aussi l'inventeur du "drame en habit noir", genre qui traite de questions sociales et contemporaines et lui vaut l'un de ses triomphes avec Antony. Mais il est aussi fauteur de plusieurs comédies à succès, de livrets d'opéra comique et de tragédies. Alexandre Dumas est un homme de théâtre accompli et toute son oeuvre littéraire rayonne à partir de cette passion. Le succès de ses romans fait parfois oublier qu'Alexandre Dumas est avant tout un dramaturge. Passionné par les grands auteurs, Shakespeare, Molière, Corneille, Hugo, il est aussi un infatigable entrepreneur de spectacle. L'ambition de cet ouvrage est donc de redonner sa juste place à l'oeuvre dramatique de Dumas dans l'histoire du théâtre.

03/2019

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Critique littéraire

Alexandre Soljénitsyne

Voici la biographie la plus complète à ce jour du grand écrivain russe. Né en 1918, orphelin de père, élevé dans la pauvreté, Alexandre Soljénitsyne fit de brillantes études de mathématiques, physique, histoire, littérature et philosophie. Décoré de l'Armée rouge pendant la Seconde Guerre mondiale, il est arrêté en 1945 pour avoir critiqué Staline, et condamné à huit ans de camp de travail. Après quatre autres années de relégation, il est réhabilité en 1957. En 1962, Khrouchtchev autorise la publication d'"Une journée d'Ivan Denissovitch", mais à partir de 1965, toutes ses oeuvres sont interdites en Union soviétique. Passées clandestinement à l'Ouest, elles sont aussitôt traduites dans plusieurs langues étrangères : "le Premier Cercle", "le Pavillon des cancéreux", de nombreuses nouvelles, enfin l'"Archipel du Goulag", qui lui vaut d'être arrêté en 1974, puis déchu de la citoyenneté soviétique et expulsé. Prix Nobel de littérature en 1970, Soljénitsyne a vécu vingt ans aux Etats-Unis où il a poursuivi la rédaction de sa gigantesque fresque historique commencée en 1936 : "la Roue rouge". Il a regagné en mai 1994 sa patrie, où il est mort (à Moscou) en 2008. Lioudmila Saraskina a eu accès aux archives personnelles de Soljénitsyne, qui lui a également accordé de nombreux entretiens. Il en résulte une biographie passionnante, qui ne manque ni d'action ni de rebondissements haletants et se lit comme le grand roman du combat littéraire et moral contre l'ordre totalitaire. Chaque épisode fourmille de détails qui introduisent le lecteur dans l'univers de celui qui restera comme le géant des lettres russes de la seconde moitié du XXe siècle.

10/2010

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