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Agota Kristof

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Littérature française

Hier

Hier. Aujourd'hui recommence la course imbécile. Se lever à cinq heures, prendre le bus, pointer, percer toujours le même trou dans la même pièce. Et gagner juste assez d'argent pour manger, habiter quelque part, être en mesure de recommencer la course, demain. Pour que demain soit différent, il faudrait qu'apparaisse enfin Line, la femme idéale dont rêve Sandor Lester depuis qu'il a quitté son pays natal. Alors, il y aurait un avenir possible dans lequel Sandor deviendrait écrivain sous le nom de Tobias Horvath. Mais, ce jour-là, ce n'est pas l'avenir qui monte dans le bus. C'est Line, la vraie Line surgie du passé, de ce temps où Tobias Horvath n'était pas un pseudonyme mais un enfant bien réel et qui croyait encore au futur... Avec la simplicité et la précision qu'on lui connaît, Agota Kristof raconte " l'histoire d'un grand amour impossible " en même temps qu'elle se livre à une réflexion aiguë sur le passage du temps et les injustices du monde contemporain.

10/1995

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Disques et K7 Littérature

L'Analphabète. 1 CD audio

Née en 1935 à Csikvand, Agota Kristof fuit la Hongrie en 1956 après une enfance marquée par la guerre mais aussi par la personnalité de son père instituteur et par les jeux avec ses deux frères. Le hasard veut qu'elle s'installe en Suisse à Neuchâtel. Dans L'Analphabète, l'auteur raconte l'amour des mots, la rupture du "fil d'argent de l'enfance", l'adolescente qui écrit des poèmes et cet exil qui l'a fait quitter sa langue. La narratrice se constate "analphabète" devant la nouvelle langue qu'est pour elle le français. En 1986, Le Seuil publie son premier roman, Le Grand Cahier, qui lui vaut un succès mondial. Elle est morte en juillet 2011.

11/2011

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Littérature française

C'est égal

Un homme est changé en statue au moment où il embrasse son chien pour la dernière fois. Une femme explique au docteur qu'elle ne comprend pas comment son mari a pu se fendre le crâne sur une hache en tombant de son lit. Un enfant, accompagné d'un puma " splendide, beige et doré ", marche au bord d'un canal où il croisera son père pour un rendez-vous décisif. Ce père qui, dans la toute dernière histoire, la plus autobiographique certainement, " ne s'est jamais promené main dans la main avec sa fille " et termine ses jours " dans une horrible ville industrielle, qu'il n'avait jamais aimée ". Vingt-cinq textes baignant dans une atmosphère étrange et émouvante, qui ont été composés au fil des années, dès le début de l'exil d'Agota Kristof hors de Hongrie, en 1956. Peut-être la part la plus secrète de son œuvre.

01/2005

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Théâtre

Le Monstre et autres pièces

Ce volume réunit quatre pièces théâtrales d'Agota Kristof. Le Monstre : Un animal gigantesque est tombé dans un piège. La population du village ne parvient pas à le tuer : à défaut d'y parvenir, voilà que des gens se mettent à l'aimer. La bête sentait mauvais, mais à présent des fleurs poussent sur son dos, sécrétant un parfum exquis. Un seul homme désire encore sa disparition. La Route : La terre est entièrement couverte de béton. Les questions sont : Où mènent les routes? Ont-elles une fin? Pourquoi les directions? Pourquoi la marche? Les sorties existent-elles? Sont-elles vraies ou fausses? L'Épidémie : Un village est placé en quarantaine, les habitants ayant contracté le virus du suicide. Sauveur délivre une jeune fille qu'il a trouvée pendue dans la forêt, mais Sauvée, dès qu'elle retrouve la vie, se montre bien peu reconnaissante. L'Expiation : Un aveugle qui joue de l'harmonica. Un sourd qui crache du feu. Par économie, ils occupent le même lit chez une vieille marchande de sommeil. Ils sont sales et misérables, mais on est prié de ne pas trop s'apitoyer. Ce serait trop simple.

05/2007

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Littérature française

Le troisième mensonge

On m'appelle Claus T. Est-ce mon nom ? Dès l'enfance, j'ai appris à mentir. Dans ce Centre de rééducation où je me remettais lentement d'une étrange maladie, on me mentait et je mentais déjà. J'ai menti encore quand j'ai franchi la frontière de mon pays natal. Puis j'ai menti dans mes livres. Bien des années plus tard, je franchis la frontière dans l'autre sens. Je veux retrouver mon frère, un frère qui n'existe peut-être pas. Mentirai-je une dernière fois ? - Je m'appelle Klaus T. Mais personne ne me connaît sous ce nom-là. Depuis que mon frère jumeau a disparu, il y a cinquante ans de cela, ma vie n'a plus beaucoup de sens. J'ai longtemps attendu son retour. S'il revenait aujourd'hui, je serais pourtant obligé de lui mentir. Après les horreurs de la guerre (Le Grand Cahier) et les années noires d'un régime de plomb (La Preuve), le temps serait-il venu d'ouvrir les yeux sur la vérité ? Mais la vérité ne serait alors qu'un mensonge de plus car "un livre, si triste soit-il, ne peut être aussi triste qu'une vie".

09/1991

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Littérature française

Romans, nouvelles, théâtre complet

Une nuit de 1956, Agota Kristof, alors âgée de 21 ans, s'enfuit de Hongrie, un nourrisson dans les bras, comme deux cent mille de ses compatriotes. Elle écrit déjà - des poèmes - mais c'est sans importance. Trop sentimental, trop fleuri. Le convoi la dépose à Neuchâtel, où des agents recruteurs font le tri de la main-d'oeuvre pour les usines d'horlogerie. Sa vie va ressembler désormais à celle de Sandor Lester, le personnage du rpman Hier : monter dans le bus, pointer à la fabrique. Pour apprendre le français, elle s'impose de petits exercices d'imagination. "Le défi d'une analphabète", dit-elle. Et aussi : "C'est en devenant rien du tout qu'on peut devenir écrivain." Sur ce sol laissé nu par le déracinement, la guerre et la pauvreté, jaillira trente ans plus tard, en 1986, l'histoire de deux enfants monstrueux d'intelligence, des jumeaux, hébergés par une terrible grand-mère. Toute la tragédie du XXe siècle contractée dans la dimension d'une fable. Le Grand Cahier, miracle de noirceur et prodige d'énergie, installe immédiatement Agota Kristof sur le versant nord de la littérature, aux côtés de Thomas Bernhard et de Samuel Beckett. La "Trilogie de la ville de K." lui vaut une célébrité mondiale. Mais il y a encore plus sombre, peut-être : le théâtre d'Agota Kristof. Réunies pour la première fois dans leur totalité, ces courtes pièces inquiétantes ou cocasses, désormais jouées sur les scènes du monde entier, nous font entrevoir comment "l'analphabète" a pris possession de notre langue.

03/2011

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