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Adolphe Thiers

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Histoire de France

Adolphe Thiers. La contingence et le pouvoir

Acteur majeur de l'histoire de la France, Adolphe Thiers demeure le grand absent de l'historiographie des libéraux, et plus généralement, de la pensée politique du XIXe siècle. A la différence de Tocqueville, Constant ou Guizot, Thiers est resté dans l'ombre, ignoré, boudé, voire éconduit, et aujourd'hui encore, la seule mention de son nom suscite la controverse. En suivant les vicissitudes d'une vie politique longue de plus de cinquante ans, cet ouvrage essaie de comprendre pourquoi et, sans réhabiliter "le boucher" de la Commune, il vise à éclairer ce qui se joue, dans la carrière de ce Machiavel du XIXe siècle, des contradictions de notre modernité politique. Jeter un nouveau regard sur l'homme de la contingence et du pouvoir, c'est mettre en évidence l'interpénétration constante des idées et de la pratique au sein du jeu politique. En revenant sur Adolphe Thiers, l'homme d'action par excellence, ce livre entend donc esquisser une histoire pragmatique du politique, lui-même inséparable d'une histoire de ses usages.

10/2018

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Histoire de France

Adolphe Thiers. Ou de la nécessité en politique

Lorsque Thiers meurt en 1877 après avoir dominé plus d'un demi-siècle de vie politique, l'affliction est quasi unanime : la patrie vient de perdre un grand homme qui a voulu empêcher la guerre de 1870, a libéré le territoire, relevé la France en trois années et fondé la République. Mais cette image se dégrade vite : les statues que les municipalités ont décidé d'élever en son honneur sont bien rarement érigées. De nos jours, il apparaît comme un bourgeois étriqué et égoïste, un médiocre qui n'a jamais eu l'avenir à l'esprit, comme le massacreur allègre de la Commune. C'est oublier la figure du libéral de la Restauration de l'animateur des Trois Glorieuses, de l'apôtre de la liberté sous Louis-Philippe et Napoléon III, du brillant orateur, du journaliste à la plume meurtrière, de l'historien de très haut niveau (avec son Histoire du Consulat et de l'Empire, la première du genre), de l'ami des romantiques. De touts les hommes d'Etat du XIXème siècle, sans doute est-il celui qui en incarne le mieux les contradictions, les hésitations : ordre ou mouvement, progrès ou conservation ?

10/1986

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Sciences politiques

De la propriété. Du communisme, du socialisme et de l'impôt

Adolphe Thiers (1797-1877) a mauvaise presse à gauche. Raison de plus pour s'y intéresser. On voit en lui l'homme politique qu'il fut, certes : ministre de Louis-Philippe, dont il se détacha, opposant libéral au Second empire, et, au lendemain du désastre de 1870, chef de l'Etat. Clemenceau, blanquiste et communard en 1871, a grandement contribué à sa légende noire. Il en fait "le type même du bourgeois cruel et borné". Costume injuste, taillé pour des dizaines d'hivers. Fondateur du régime républicain en 1871, défenseur, sous tous les régimes, des libertés parlementaires, Thiers considérait : "la République sera conservatrice ou ne sera pas." Quand il disparaît, en 1877, l'opinion française salue en lui le libérateur du territoire. Ce livre nous le montre sous un autre jour. Historien plus encore que juriste et journaliste, il avait publié successivement, de 1823 à 1827 une immense Histoire de la Révolution, puis, de 1845 à 1862, une Histoire du Consulat et de l'Empire, au total 25 volumes. Dès 1833, il est élu à l'Académie française, en hommage à ces travaux. Très en avance sur les historiens de son temps, il y soulignait en effet l'importance des faits économiques. En 1848, il est un des chefs du parti de l'ordre qui constate les dégâts des révolutionnaires quarante-huitards et s'oppose aux utopies socialistes et communistes. C'est à ce titre, et à ce moment de l'histoire, sous la Deuxième république, qu'il publia, en 1848, cet essai sur le Droit de propriété. Or, celle-ci, fondement de l'ordre social, de la prospérité comme des libertés, aujourd'hui comme hier, est attaquée par les idées de gauche. Mais elle est également rongée par l'impôt. Doit-on tenir ce débat pour inactuel ?

01/2011

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Littérature française

De la propriété

L'esprit du Temps alimente aujourd'hui le débat avec cet ouvrage et propose au lecteur une vision différente de la propriété privée et de son poids dans le processus civilisationnel. "Qui a pu faire que la propriété, instinct naturel de l'homme, de l'enfant, de l'animal, but unique, récompense indispensable du travail, fût mise en question ? " Cet essai date de 1848 - année qui voit la naissance de la IIe république, et l'affrontement entre théoriciens de la remise en cause de la propriété et les économistes libéraux qui prennent sa défense. Le texte de Thiers peut être considéré comme l'antithèse du "Qu'est ce que la propriété ? " de Proudhon - ouvrage déjà publié à l'Esprit du Temps dans la même collection - ; en effet, Adolphe Thiers affronte la théorie "communiste" du célèbre anarchiste. A la propriété c'est le vol, Thiers oppose donc la propriété comme fondement de toute société. La propriété serait à l'origine de la prospérité et des autres libertés, son caractère universel la rendant nécessaire au développement des sociétés, avant toute autre réalité économique . Le débat, près de deux siècles plus tard, n'est toujours pas clos. Adolphe Thiers, historien, journaliste, philosophe homme politique, républicain, bourreau de la Commune et second président de la République française, est un acteur incontournable du XIXe siècle. Violemment opposé aux révolutionnaires de 1848, comme aux communards ou aux socialistes du milieu du XIXe siècle, il est à l'origine, sans conteste, du "parti de l'ordre" dans l'espace politique français moderne.

03/2022

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Littérature française

Adolphe

Jeune homme timide et solitaire, le narrateur se retrouve écartelé entre les impératifs sociaux imposés par son père et une histoire d'amour entreprise par désoeuvrement. A la fois héritier des moralistes classiques et précurseur du lyrisme romantique, Constant livre dans ce roman d'analyse une étude moderne des sentiments.

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Littérature française

Adolphe

Jeune homme timide et solitaire, le narrateur se retrouve écartelé entre les impératifs sociaux imposés par son père et une histoire d'amour entreprise par désoeuvrement. A la fois héritier des moralistes classiques et précurseur du lyrisme romantique, Constant livre dans ce roman d'analyse une étude moderne des sentiments.

07/2019

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