Mercredi, le site d’information ToutelaTélé.com, faisait état des infortunes littéraires de Mickaël Vendetta. La tête à claques du Paf avait quitté honorablement l’Afrique du Sud, contrairement à d’autres, en remportant la finale de la Ferme des Célébrités 2010. Intérêt médiatique retombant, l’inventeur de la bogossitude, à ne pas confondre avec une femme politique française, avait fait appel aux services d'un biographe.
En vente depuis le 1er juillet, et sobrement intitulé Mickaël Vendetta (éd. Didier Carpentier), le livre se serait vendu à 604 exemplaires selon nos confrères. Une estimation « à partir de relevés de caisses issus d’un panel de près de 1200 magasins ».
Panel « représentatif du poids des différents circuits de distribution », assure le site.
Contacté jeudi par la rédaction d ‘ActuaLitté, l’éditeur s’étonne de la précision du chiffre que le propre réseau de distribution du livre ne connaît pas si précisément.
Malgré un succès qu’il juge modeste, Didier Carpentier dément l’annonce d’un flop. « Nous en avons vendu environ 6.000, ce qui représente nos prévisions de ventes à la sortie du livre. Ce n'est pas tout à fait le soufflet annoncé. » Maison qui compte à son répertoire des biographies de Bashung, Brassens ou Brel, l’éditeur s’est dit intéressé par ce jeune personnage qui avait révolutionné la communication, en exploitant le web 2.0. Et n’hésite pas à défendre un personnage qu’il juge honnête voire tendrement naïf.
Entre arrogance et succès populaire, l’enfant terrible de la télé n’a peut-être pas fini d’agacer.
Sinon, il y a aussi l'avis de Didier Porte sur la question...