Imaginez le regard qu’aurait porté la cinéaste Sofia Coppola sur ces girls de la « famille » de Charles Manson qui, un soir d’août 1969, assassinèrent sauvagement l’actrice Sharon Tate et quatre de ses amis, sa capacité à ausculter les bandes de filles et à dissoudre leurs quêtes, ambiguïtés et turpitudes adolescentes, la violence et la douleur qui les accompagnent parfois, dans une forme de transcendance romantique inégalable.