De grandes maisons d'édition s'apprêtent à relever les manches pour un vaste chantier. Depuis deux ans, parents, jeunes lecteurs et experts en littérature prennent le temps de réfléchir. Peut-être que deux ou trois de plus n'auraient pas été du luxe.
Quoi qu'il en soit, un avertissement, comme il en existe déjà dans le secteur du jeu vidéo, indiquera pour quelle tranche d'âge le livre est recommandé ou interdit... Or cette classification n'interdirait rien, elle agirait comme un guide d'achat pour les parents : démonstration.
Cette classification sera répartie en quatre grandes classes : (5 ans et plus), (7 ans et plus), (9 ans et plus) et . Un point n'aura pas échappé au lecteur attentif, ces paliers sont nommés en anglais. Et pour cause, cette initiative vient d'outre-Manche.
Tout viendrait de ce que les adultes ne savent pas réellement quoi acheter à leur progéniture tant le marché du livre est dense. Ainsi, par dépit, on procure un jeu vidéo au gamin, et l'on en arrive à des statistiques montrant qu'un élève sur cinq de 11 ans ne sait pas aussi bien lire qu'il le devrait.
Soit. Amanda Ross, à l'origine du Richard et Sandy Book Club, a réussi à enclencher ce processus de classification qui épanouira désormais nos chères têtes blondes. Cette même Amanda qui participait à la pétition envoyée hier au Premier Ministre anglais.
Elle a défendu l'idée, fausse selon elle, que la présence d'un marqueur d'âge sur les livres découragerait les enfants plus âgés de se pencher sur des ouvrages n'étant pas destinés à leur tranche. Selon une critique du Times, « tout ce qui aide les parents à choisir les livres pour leurs enfants est une bonne chose ».
Entre les pétitions et ce système à prochainenement, mettre en place, les enfants n'auront bientôt plus d'excuse pour justifier leur illettrisme...