Nous vous parlions il y a peu des écrivains à succès qui font tourner le monde de l'édition. Aujourd'hui nous vous proposons de revenir sur une enquête signée Rue89, dans laquelle il est question du « train de vie des grandes plumes françaises ». Il ne s'agit plus seulement des écrivains à succès mais de tous ceux qui arrivent à vivre plus ou moins bien de leur plume. Ils « ne sont pas plus de 150 » selon nos confrères.
Tout d'abord, il faut savoir qu'un écrivain touche des revenus avant la parution d'un livre ce sont les « à-valoir » et un an après un pourcentage sur les ventes hors taxes allant de 8 à 14% en général. Ce pourcentage est calculé suivant le nombre d'exemplaires écoulés et la notoriété de l'auteur.
Il existe selon nos confrères quatre classes d'écrivains en fonction des revenus qu'ils touchent. Les auteurs à succès qui ont de gros « à-valoir » et de gros pourcentages. Nous en avons déjà parlé nous ne reviendront pas dessus. Ensuite, on retrouve des auteurs ayant un tirage moyen c'est-à-dire entre 10 000 et 100 000 exemplaires, ce qui est déjà très correct.
Position relativement confortable
Nos confrères révèlent que selon Emmanuel Pierrat, avocat spécialiste de la propriété intellectuelle : « Il faut y inclure tout ceux qui ont eu leur heure de gloire, un gros prix littéraire ou un vrai best-seller et puis qui sont retombés à un étiage moyen »
Même s'ils perçoivent des revenus relativement confortables, 98% des écrivains de cette catégorie auraient un autre métier généralement en rapport (nègre, journaliste, diplomate, professeur...). Souvent en contact avec les médias, ils se servent de leur notoriété dans ce métier pour négocier leurs contrats avec les maisons d'édition.
Les anonymes
Viennent ensuite des auteurs peu connus du grand public. Ils écrivent généralement des livres pratiques ou jeunesse. Certains écrivent des romans et se sont constitué au fil du temps un petit lectorat très fidèle. C'est aussi la catégorie des auteurs de BD les mieux payés.
Enfin la dernière catégorie concerne des auteurs à faibles tirages et pas vraiment réguliers dans leur production. Les « à-valoir » ont fondus : d’un million d'euros pour les auteurs stars on est passé à une somme entre 2 000 et 10 000 euros. Pour les auteurs de cette catégorie il est indispensable d'avoir un autre métier.
Voilà un bref aperçu des différentes réalités du métier d'écrivain entre stars médiatiques et anonymes qui ne peuvent pas vivre de leur passion, tout un éventail de possibilités mais une seule loi : la notoriété et le tirage.