Boris Leonidovic Pasternak, Marina Tsvetaeva

Je me souviens, de Boris Cyrulnik : histoire de la mémoire

Découvrir Paris et Boris Vian dans des années 50 revisitées

L’auteur d'origine russo-géorgienne Boris Akounine est le troisième lauréat du Prix Britannique du Livre pour la Liberté d’Édition (British Book Award for Freedom to Publish). La cérémonie a lieu ce 13 mai au soir, à Londres.

Paru au mois d'avril 2007, le roman « Les semelles de bois » est passionnant. Lorris Murail arrive à nous rendre captivant un sujet – la Libération de Paris en 1944 – souvent connu des lecteurs au travers des quelques chapitres de leurs manuels d'Histoire.
Loin de certaines « légendes » sur la Libération où tous les Français étaient des résistants, l'auteur nous montre du doigt ce qui a été si souvent transformé avec le temps : les résistants de la dernière heure, les collabos qui, sentant le vent tourner, se mettent à crier « Vive de Gaulle ! » et les héros qui ne sont pas toujours ceux que l'on croit…
Au milieu de l'Histoire, c'est la petite histoire qui démarre : celle de Clément, un adolescent qui essaye de survivre dans ce Paris occupé par « les boches » grâce à quelques petits trafics sans grande importance. C'est aussi l'histoire de sa rencontre avec Liberté, une belle jeune fille qui ne rêve que d'intégrer le « Parti » et du moment où les chars russes entreront dans Paris.
Faux-semblants et découvertes d'autres vérités sont les leitmotivs des cinq mois que dure l'action du roman, mais c'est aussi l'histoire d'un garçon amoureux qui ferait absolument tout et n'importe quoi, au mépris du danger, pour conquérir sa belle révolutionnaire.
Au moment de l'apprentissage de cette sinistre période, « Les semelles de bois » est un livre remarquable qui permet de voir d'une autre manière les faits des livres d'Histoire…

Le premier roman de Catherine Poulain, Le Grand Marin, paru aux éditions de L’Olivier, est le coup de cœur de Tiphaine, libraire sur Fnac.com. 

Quand on fixe ces interminables marches qui nous mèneront depuis le rez-de-chaussée, jusqu'au sixième sans ascenseur, le premier réflexe est de se décourager.

On s'en souvient, Caroline Fourest et Fiammetta Venner, les coauteures d'une biographie non autorisée de Marine le Pen, publiée chez Grasset font l'objet d'un procès. Le livre agrège «  des contre-vérités, Caroline Fourest a collecté tous les ragots qu'elle pouvait trouver sur internet et chez quelques illuminés d'extrême droite hostiles à Marine Le Pen… », soulignait Louis Alliot, conjoint de la candidate en mal de signatures...

Dans un aéroglisseur monstrueux, tout devient possible. Et aux côtés de Lady Rozenbilt, tout devient motif de divertissement, mais surtout, la grande bourgeoisie en prend pour son argent. Divertie, rassasiée et effrayée à souhait, le tout avec quelques coupes de champagne, que demander de plus ? Que la traversée se déroule bien ? Eh bien voilà : sans un peu d'émotion, pas de suspens. 

Au  Royaume-Uni, la maison d'édition qui voit la vie en rose lance une nouvelle collection exclusivement numérique : Carina. L'offre se destine à regrouper des titres de genres variés, dans un format innovant pour des oeuvres de n'importe quelle longueur. L'équipe éditoriale en charge du projet pourra compter sur le soutien de la romancière Alison Norrington, pour découvrir de nouveaux artistes et développer le contenu du catalogue.

Après avoir signé en 2011 Marine Le Pen (430 pages, Grasset, 20,30 €), une biographie autour de la dirigeante du Front national, les auteurs Caroline Fourest Fiammetta Venner se retrouvent devant la justice. Le jugement a cependant été reporté. Il devrait être rendu le 9 octobre prochain.

Hôtel de la Marine : des historiens se mobilisent

Fondée par Bengt Söderhäll en 1987, la société Les Amis de Stig Dagerman, basée à Älvkarleby (terre natale de Stig Dagerman) en Suède, a décerné le prestigieux Prix annuel Stig Dagerman à l’écrivaine, dramaturge et journaliste culturelle, Carina Rydberg, le 27 mai dernier, pour son « honnêteté littéraire inébranlable et sa croyance dans le pouvoir des mots » ; explique le comité du Prix. Par Karim El Haddady.

En marge du festival Joseph Conrad, qui se tient à Cracovie en Pologne, nommé en l'honneur de l'écrivain britannique d'origine polonaise, Boris Akounine se confiait à l'AFP quant à la Russie, celle de Vladimir Poutine mais aussi celle d'après. Pour l'homme de lettres né en Géorgie, le système politique du « poutinisme » ne tiendra « pas longtemps ». Se définissant lui-même comme « pessimiste à court terme, mais optimiste à moyen terme », l'historien redoute notamment que « le prix qu'il faudra payer pour changer de régime sera élevé ».

La Fondation Jan Michalski accueillera à partir du 16 juin prochain et jusqu'au 2 septembre 2018 une exposition consacrée à Boris Vian, et plus particulièrement à son œuvre musicale. Du jazz à la chanson française, en passant par l'opéra et le cabaret, Boris Vian a construit son œuvre avec les notes, par la musique. 

L'année 2020 sera celle du centenaire de Bison Ravi, Vernon Sullivan, Adolph Schmürz, Claude Varnier, Michel Delaroche, Otto Link, bref, de Boris Vian, né en 1920. Pour l'occasion, outre les événements et les rééditions, les éditions Fayard se joignent à la fête avec deux ouvrages inédits : On n’y échappe pas…, un manuscrit inachevé de Vian complété par l'Oulipo pour devenir un roman noir, et Correspondances 1932-1959, soit plus de 400 lettres, inédites !

Fidèle au poste et fidèles du poste se retrouveront comme mercredi à 20,50 en direct, pour, le magazine littéraire de France 5. Présenté par François Busnel chaque semaine, La Grande librairie est de retour, rendez-vous télévisuel de l’actualité littéraire. Avec un invité très spécial : Boris Cyrulnik.

En février 1954, Boris Vian lance les premiers mots d’une chanson qui finira par incarner l’anti-militarisme en France. Et à l’époque, la critique a fusé. Le Déserteur. Avant d’être chanté, le texte fut un poème, que Marcel Mouloudji récita en mai 54 : à cette époque, la guerre d’Indochine fait rage depuis huit ans, et personne ne sait encore qu’elle prendra fin cette même année.

Ce 26 juillet, le Premier ministre britannique, Boris Johnson, s’est adressé à un groupe d’élèves. Une allocution significative, alors que ces derniers reprennent le chemin de l’école après la pandémie de coronavirus. Installé dans la bibliothèque d’une école des Midlands de l’Est, Johnson y est donc allé de son petit mot. Dans un décor de livres qui a fini par prendre plus d’importance que ses propos.

Traduction imaginaire donnant lieu à un best-seller controversé et traductions réelles pour gagner sa vie... Boris Vian fait connaître les romans noirs et fantastiques américains.

Boris Akounine aura tenu en haleine durant plusieurs ouvrages, mais le public français risque de rester un peu de marbre, en découvrant qu'il était finalement l'auteur des ouvrages signés sous le nom d'Anna Borissova. 

Boris a quelque chose de « top délire méga groove », mais représente surtout une première pour l'Argentine. L'université de Buenos Aires (EUDEBA) vient de présenter deux appareils, un lecteur ebook et une tablette, qui seront les machines officielles brandées édition et librairie d'Argentine. Une sorte de version Tolino, la gamme allemande, pour l'édition argentine.

L'ensemble des membres de l’association loi 1901 « La Maison de l’Humour »,  au lendemain de sa présence remarquable et plus que remarquée à l’émission La Grande librairie le 16 mars dernier, a jugé légitime, totalement justifié et amplement mérité de décerner à Boris Cyrulnik son premier Grand Prix  de l'Humour de résilience.

Avatar : L'étrange histoire de Boris Strougatski et de James Cameron

Hervé Cailleaux dessinateur de la biographie en BD de Boris Vian

Plus de complainte du progrès pour la veuve de Boris Vian

Retrouvez Boris Cyrulnik, prix Renaudot de l'Essai sur France Info

Le 26 juillet dernier, l'essayiste spécialisé de la gauche en Russie, Boris Kagarlitsky, était inculpé dans son pays pour « appels publics au terrorisme », et placé en détention provisoire à Syktyvkar, dans le Grand Nord russe. Une arrestation qui suivait une prise de parole publique critique de l'offensive en Ukraine. Il a finalement été libéré ce 13 décembre, alors qu'il risquait jusqu'à sept ans de prison.