Vous y êtes ! Dès les premières pages, le goût du sel, le sable de la plage, l'humidité et le froid vous pénètrent. Presque frissonnant, un peu fébrile, vous voilà d'emblée saisi par le ressac de la mer sombre, le vent qui tournoie et vous emporte presque. Familières pourtant depuis La trilogie écossaise et L'île du serment, les Hébrides extérieures surgissent sous vos yeux, empreintes du même mystère, de la même beauté, de la même force magnétique (presque magique) que lors de votre première découverte (L'île des chasseurs d'oiseaux, 2009). Une emprise envoûtante et rare. Aussi méfiez-vous ! Si vous n'avez pas encore cédé à l'envie de voyage, aussitôt le livre refermé, elle risque bien de devenir obsédante. Et parfaitement à propos, puisque l'été arrive.