Notes de bas de page

Le juré du Prix de la page 111 va devoir, encore cette année, s’atteler à juger un livre… sur sa seule page 111. Le lauréat de cette récompense bien particulière sera annoncé le 1er octobre prochain à l’occasion d’une soirée au café de la Presse à Paris. Les six livres, et donc les six pages, qui seront passés au crible pour cette édition 2015, ont été révélés.

Dimanche 31 janvier à 11h45, Page 19 Spéciale Guadeloupe avec Ernest Pépin, écrivain et Président du Prix Carbet des Caraïbes et Gerty Dambury, lauréate du Prix Carbet des Caraïbes 2015. Une émission exceptionnelle de 26 minutes réalisée dans le cadre du Prix Carbet des Caraïbes créé par Édouard Glissant et enregistrée sur le magnifique site du Mémorial ACTe (MACT).

Au Royaume-Uni, la plateforme en ligne,  Macmillandictionary.com, devient le premier glossaire à modifier sa définition du mariage pour refléter la modification de loi autorisant le mariage entre personnes de même sexe. Désormais, les aprioris sont mis à l'index au sens figuré tandis que la précédente description du « mariage » se voit simplement greffer la clause « ou une relation similaire entre personnes du même sexe ».

Un marque-page pour mettre le feu autour de vous !

À la santé des attachées de presse!

Après sa 11e édition, qui a récompensé Téo Bourgeron pour Ludwig dans le living (Gallimard), le jury historique du Prix de la Page 111 présidé par Richard Gaitet a démissionné collectivement. Une nouvelle équipe est à présent aux commandes.

Ces derniers jours, j’ai relu Zola, oui, comme on réécoute Mozart ou Duke Ellington. Le plaisir de lire, c’est la relecture, de même que le plaisir de la musique vient des morceaux qu’on aime réentendre. Le plaisir vient des retrouvailles, familiarité et répétition. Ce qui est courant en musique l’est moins en littérature : écouter Bach et Ravel, ça vous pose mais relire Racine et Gide, c’est passer pour ringard, être cuistre ou chercher le paradoxe. Je relis beaucoup pour mon plaisir. Parmi mes classiques, il y a Zola.

Mon cher Hervé, je suis content de vous avoir revu, il y a deux semaines à Strasbourg. Vous étiez venu de Paris, moi d’Allemagne, et le pinot noir était bon. Vous m’avez dit n’avoir pas lu les Essais dont vous aviez commencé la lecture, il y a longtemps, pour vous arrêter assez vite. Il y a des chances pour que vous ne lisiez jamais ce grand texte. Vous n’en aurez ni le temps ni la patience : Montaigne, ce n’est qu’un seul titre, mais en trois volumes du Livre de poche ou mille pages en Pléiade ! Bien des tournures et des expressions sont mystérieuses car la langue a changé en quatre cents ans. Et puis, il y a des hauts et des bas dans ces 107 essais.

En Arménie, 5 éditeurs publient Le Petit Prince (et ça reste un best-seller)

Notes de voyage de Laurent Jouannaud: Pour ou contre la Chartreuse de Parme?

Qui est cette femme qui traverse les Alpes à cheval, et que les gens de la région appellent « la Ménade » ?

Federico Lombardi, porte-parole du Vatican, a publié une longue note dénonçant les attaques médiatiques dont fait actuellement l'objet le Saint-Siège dans de nombreux journaux italiens, rapporte l'AFP. Pour le père jésuite, « l'administration américaine a eu Wikileaks, le Vatican a maintenant son Vatileaks ».

L'Association Fondation Étudiante pour la ville (Afev) organise depuis 2008 des journées événements où elle met en avant les résultats des enquêtes faites pendant l'année. Cette année est consacrée à la pression scolaire.

La prise de note reste le parent pauvre des appareils à base d'encre électronique, bien que cette fonctionnalité se développe. Pour autant, rien n'existait encore qui y soit principalement consacré.

Pour avoir de meilleures notes, un collégien s'improvise pirate

Ce que l'on nomme désormais l'Affaire Fillon – ou PenelopeGate – se poursuit : le candidat Les Républicains pour les présidentielles a été accusé par un article du Canard enchaîné d'avoir rémunéré son épouse Penelope Fillon pour un emploi fictif d'assistante parlementaire. Autre activité mise en avant par Le Canard, l'écriture de deux notes de lecture pour la Revue des deux mondes, rémunérées à près de 100.000 € selon l'hebdomadaire.

Cher Hervé, nous avons tous sur nos étagères quelques livres en attente. Ce sont généralement de gros volumes qui découragent un peu.

Cher Hervé, sur les quatre écrivains français nobélisables, deux ont obtenu le prix (Le Clézio, Modiano), un l’obtiendra peut-être un jour (Pascal Quignard), et le quatrième, Michel Tournier, né le 19 décembre 1924, ne l’obtiendra plus. Son heure et son aura sont passées : il me semble qu’on n’a guère parlé de lui l’an dernier. Il a écrit un très grand roman : Vendredi ou les limbes du Pacifique (1967). En réécrivant l’histoire de Robinson Crusoé, il a raconté la misère du monde occidental.

La France avait connu l'heureux parcours des Boloss des belles lettres, un Tumblr qui vulgarisait gentiment les classiques de la littérature, et autres perles. Le style était ouvertement tourné avec un phrasé quelque part entre l'argot et la vulgarité. Un modèle amusant, certes, qui trouve un écho clairement orienté gangsta rap, avec un présentateur qui ferait rougir les stars du hip-hop outre-Atlantique...

Bonne année, cher Hervé ! J’ai été content de vous revoir à Noël et j’ai apprécié notre promenade en librairie à Strasbourg : vous savez pourquoi. Je suis heureux de savoir que vous travaillez à votre nouveau roman, et ça avance, dites-vous. En ce qui me concerne, je n’écris rien mais j’espère m’y remettre bientôt : l’écriture n’est-elle pas notre seule rampe ? Sur la quinzaine de livres que j’ai lus ces dernières semaines, j’en ai achevé trois en diagonale et j’en ai abandonné quatre autres en cours de route. Le reste, c’étaient des polars sans surprise et des livres de sociologie ou d’anthropologie. Bref, je suis en manque de grande littérature. Je n’ai même pas lu les prix littéraires de 2012 qui ne sont pas encore arrivés jusqu’à ma bibliothèque de quartier. Pour cette première chronique de l’année 2013, je voulais relire quelque chose d’à la fois digeste et substantiel, de profond et de léger, et de parfaitement empaqueté. J’ai donc relu Colette : Le Blé en herbe (1923), La Fin de Chéri (1926) et La Chatte (1933).

Je ne suis toujours pas fait une opinion sur Michel Houellebecq. Il me semble qu’il n’a écrit qu’un seul bon roman, le premier, Extension du domaine de la lutte (1994) : c’était une juste description de la société moderne. Je n’ai pas aimé Les particules élémentaires (1998). J’ai lu Plate-forme (2001), son troisième roman, un peu trop facile et ficelle. Le quatrième, La possibilité d’une île (2005) m’a laissé froid : je n’aime pas la science-fiction. Dans le dernier, le cinquième, La carte et le territoire, Prix Goncourt 2010, il y avait d’intéressantes réflexions sur l’art, mais l’ensemble m’a laissé insatisfait. En cinq romans, Houellebecq est pourtant devenu un phénomène littéraire international. Ce phénomène est-il un monument ? Beaucoup en doutent…

Mon cher  Hervé, j’ai passé la fin d’année 2016 en Auvergne, dans la région d’Ambert que je ne connaissais jusqu’ici que par son célèbre fromage, AOC, à pâte persillée. En effet, j’ai lu Gaspard des montagnes, d’Henri Pourrat. Ce grand roman a pour cadre cette région où est né et mort Pourrat, dont il décrit avec amour et précision la nature, les villages et les gens. Ambert est situé au pied des monts du Forez et du Livradois, dans le Puy-de-Dôme.

Auteur américain de plusieurs romans parus en France, dont Montana 1948 (traduit par Bertrand Péguillan chez Gallmeister), Larry Watson a signé en 2020 Let Him go. Ce récit se trouve adapté au cinéma par Thomas Bezucha.

L'artiste ukrainienne Olena Mysnyk a décidé de redonner un peu de volume aux marques-pages en les affublant de jambes, pattes ou même pieds de Hobbit. Ainsi équipés, les livres sont parés pour une ballade imaginaire, et vous avec !

À la faveur de sa Saison Fractale_Visions Parallaxes, paramétrée par la valeur heuristique du désordre et de la dynamique de la théorie du chaos, le Centre Wallonie-Bruxelles/Paris convie à une itération - en mode belgo-français - du projet La page manquante, implémenté par Renaud Auguste-Dormeuil en 2019 au Musée des Moulages de l’hôpital Saint-Louis à Paris en collaboration avec Marc-Olivier Wahler. Pour ce second opus, des plasticiens basés en Wallonie, à Bruxelles et en France y sont conviés.

Alex Schaaf, pseudonyme Yellow Ostrich est un musicien chanteur assez prolixe. Le jeune homme a sorti deux albums et plusieurs Ep l'année dernière. Il commence d'ailleurs à se construire une petite réputation sur le net. Mais voilà, personne n'est à l'abri du syndrome de la feuille vierge. Syndrome qui peut pousser à de singulières idées.

Tristram Shandy : 250e anniversaire de la Page noire

Je relis André Gide, mon cher Hervé. Je doute que vous ayez jamais rien lu de lui : aucun chef d’œuvre flamboyant n’est attaché à son nom, mais c’est bel et bien un monument, nobélisé en 1947. Je l’ai beaucoup pratiqué dans ma jeunesse, surtout les nietzschéennes Nourritures terrestres, toxiques s’il en fut. Et j’aime citer cette réflexion de Gide sur l’identité nationale : « Né à Paris d'un père uzétien et d'une mère normande, où voulez-vous que je m'enracine ? » J’ajoute qu’il a passé la guerre sur la Côte d’Azur et en Afrique du Nord, alors que la NRF, dont il était un des membres fondateurs, acceptait le contrôle allemand à Paris. Il fait partie de ces quelques écrivains - dont Proust - qui n’eurent jamais à travailler : leur fortune était faite.

« L’important n’est pas de gagner, c’est de bouquiner », se raviserait Pierre de Coubertin, baron français mort en 1937 à Genève et réformateur des Jeux olympiques, modernisés. C’est à lui que l’on doit les anneaux olympiques ainsi que la fondation du Comité international olympique, installé à Lausanne, en 1915. Pour célébrer cette année de JO24 à Paris, l’agence Maartin propose un hommage à Pierrot…

La tradition retrouve un semblant de popularité pendant la période estivale, mais force est de constater que la correspondance n'apparaît plus en première position quand il s'agit de communiquer des nouvelles à ses proches. Pour autant, l'exercice a ses adeptes, et le professeur d'écriture britannique Jon McGregor a créé une plateforme pour les réunir.