Mai-juin 1940 les blindés français. Les chars français au combat

Le secours populaire français offre des livres pour les vacances

Le GIGN dans les écoles ? 80 % des Français sont chauds

Une observation des volumes de ventes au sein des librairies, cette année-là, suffisait pour s'en convaincre : 2021 ne fut pas une mauvaise année pour le livre, bien au contraire. L'Insee confirme le budget préservé des ménages français pour le livre, lors de cette période exceptionnelle.

"Monsieur Quatorze"... L'auteur, un véritable ensablé, s'appelait François Fosca, de son vrai nom Georges de Traz, citoyen suisse, romancier, peintre et critique d'art. Gide ne parle pas de lui dans son fameux Journal, mais de son frère, Robert (1884-1951), fondateur de la Revue de Genève, qu'il rencontre à Pontigny en 1922 et pour lequel il a écrit. On trouvera sur Wikipédia (cliquer ici) les (maigres) informations dont on dispose à propos de ce François Fosca, qui prit aussi le nom de Coram pour écrire des romans policiers. On lira aussi la (riche) préface de François Ouellet à ce Monsieur Quatorze réédité fin 2014 par Infolio.

Etude : les pratiques de lecture des Français. Le plaisir et les contraintes

« Le 14 février 842, un vendredi, à la fin de la matinée, sur le bord de l’Ill, dans un froid terrible, sur les lèvres des soldats francs, quand ils eurent à proclamer leurs serments, une étrange brume se leva. On a appelé cette brume le “français”. Nithard, le premier, écrivit le français. »

Plusieurs livres sont désormais disponibles, qui dévoilent pas mal d'aspects du fonctionnement de nos services secrets et de renseignement, loin des images préconçues entretenues à leur égard. A chaque fois ce sont des spécialistes de la question qui s'y sont collés. Petit aperçu.

Tokyoland, les aventures d'un Français au Japon

Jean-Yves Brückman se souvient de sa propre expérience, du temps où il n’était qu’un simple dessinateur qui cherchait encore sa voie.

ENQUÊTE – Les enfants lisent : 80 % des jeunes digital natives assurent lire au moins un livre par an, et 58 % d’entre eux en dévorent plus de trois. Le monde est donc sauvé. La start-up Jam, fondée par Marjolaine Grondin et Loïc Delmaire, vient de présenter un sondage réalisé auprès de 7500 répondants de 17-26 ans.

TRIBUNE – La mobilisation des auteurs ne cesse de croître, et l’été n’aura pas émoussé leurs revendications, bien au contraire. La période estivale semble avoir été propice à l’organisation… et une phrase revient, comme une litanie : « Nous exerçons un métier ! »

Espaces concomitants, les Squares Savoir & Connaissances et Tourisme, Voyages et Récits d'aventure sont deux éléments très spécifiques du Salon du livre de Paris. Animés par LaLibrairie.com, premier réseau mutualiste du livre, ces lieux de découverte, complémentaires, reflètent toute la complexité du Salon.

L’évolution des pratiques vers une mobilité toujours plus connectée se retrouve dans les résultats de l’enquête que l’ARCEP a présentée. Réalisée par le CREDOC depuis 2000, cette analyse indique en tout premier lieu que l’équipement internet à la maison dépasse celui en ordinateur. Et dans le même temps, smartphone et tablettes continuent de s’envoler. 

ENQUÊTE – Deux confinements ont passé déjà, et le troisième reste à venir — ou à redouter. Si les chiffres de vente en librairie indiquent un recul de l’activité, les Français n’auraient pour autant pas délaissé l’activité même. Une étude indique qu’au cours du premier, plus strict, et du second, le livre est demeuré un fidèle compagnon. Sans omettre que nombre d’activités culturelles étaient impossibles — théâtre, cinéma, etc.

Les services publics liés à l'Éducation et l'Emploi ne donneraient pas vraiment pleine satisfaction aux Français, dévoile un sondage réalisé par BVA pour le compte de l'Institut Paul Delouvrier, que dévoile Les Echos. 

Les attentes des Français quant à la recherche

Les élèves français étudieront bientôt des bandes dessinées

Dites, pour l'italique, du O, manifestement, y'a rien à faire...

Le 23 avril marque chaque année la journée mondiale du livre et du droit d’auteur. À cette occasion, Rakuten fait le point et dévoile les tendances clés du marché. Évolutions et habitudes de consommation sont décortiquées. Sans surprise Mangas et BD squattent la tête des classements aux côtés des romans gagnants de prix et ceux signés de plumes célèbres.

Le développement de la finance en ligne et des technologies certifiant les transactions est allé de pair avec l'apparition d'un vocabulaire associé, présentant une nette inclination vers l'anglais. La Commission d'enrichissement de la langue française intervient, avec quelques équivalents bienvenus, dont le « jeton identifiant » ou « JID », plutôt que le NFT.

Les comptes de l'année 2023 se poursuivent, cette fois avec les livres en grand format. Sans surprise, c'est le Prix Goncourt Veiller sur elle qui mène le classement des meilleures ventes, en volume comme en valeur, avec plus de 450.000 exemplaires écoulés. Sur la dalle de Fred Vargas et Les années glorieuses. Le silence et la colère de Pierre Lemaitre sont 2e et 3e avec, respectivement, près de 350.000 et 230.000 ventes. Cumulés, 23,4 millions € ont été générés par les 3 titres les plus plébiscités.

Pour les Français de l'étranger, la pandémie mondiale et les mesures de confinement qui l'accompagnent ont été synonymes d'un certain isolement, avec l'impossibilité parfois plus importante de se fournir en contenus culturels. Le réseau de l'Institut français vient à leur secours en ouvrant plus largement les accès à Culturethèque, sa bibliothèque numérique.

Des textes classiques au hip-hop : le français revisité

Un vaste panorama des pratiques de la lecture en France est présenté ce 16 mars par le Centre National du Livre. Mesurer les comportements, comprendre le rapport au livre et la lecture, et identifier les freins qui se posent, trois enjeux pour évaluer la présence du livre sur le territoire. Des données à mettre dans un contexte où, depuis 2007, les chiffres de vente au détail diminuent de 1,2 % chaque année.

Anna Gavalda, loin derrière Johnny, mais chouchoute des Français

Durant ce week-end du 15 août, le Journal du Dimanche a livré les résultats de son traditionnel classement des personnalités préférées des Français. Etabli avec le concours de l’Ifop, ce Top 50 place en tête, et de façon assez écrasante, toujours Jean-Jacques Goldman qui, pourtant, est presque totalement absent des médias, si l'on exclut Les Enfoirés retransmis à la télévision chaque année, ce qui fausse un peu la donne. Mais, quand on scrute la suite de ce classement, on remarque rapidement que les écrivains brillent par leur absence.

Chômage, Bush ou Sarkozy : des mots qui angoissent les Français

Céline, Drieu, Brasillach, Chardonne sont régulièrement évoqués avec cette Grande Question rebattue: faut-il parler de l'oeuvre d'écrivains moralement condamnables? Bien sûr que oui, et Dieu merci, en matière littéraire, le "politiquement correct" d'une certaine presse n'a pas encore gagné... Mais il est regrettable que les écrivains résistants soient si peu évoqués: Jean Prévost, bien sûr, mais aussi Jacques Decour qui, s'il ne portait pas le nom d'un lycée parisien, serait bel et bien enterré.

15 juin 1940, avant même que le général de Gaulle ne lance son appel demeuré célèbre, deux cousins, Claude Moulin et Jacques Verry, lycéens à Rennes, prennent la décision de prendre la route d’un exil de combat et de continuer à se battre. Tous deux parviennent à rejoindre l’Angleterre, où ils s’engagent dans la France Libre en dépit de leur absence d’expérience militaire. S’enchaînent ensuite des opérations souvent fort éloignées du territoire national, jusqu’au retour en France métropolitaine lors du débarquement de Provence d’août 1944.  

A chaque nouvelle réforme des programmes au primaire comme au collège, on assure que le maximum sera fait sur l’acquisition de la langue française, tant dans sa pratique écrite que dans l'expression orale. Force est de constater cependant que les résultats tardent à se faire sentir dans l’ensemble de la société.