La mort est mon métier

JEU STRATÉGIE – Personne de sensé n’a pu oublier la merveilleuse saga morbido-drolatico-noire de Davy Mourier. La Petite mort, cette bande dessinée parue dès 2013 raconte l’aventure d’une Faucheuse au sein de sa famille, avec Papa et Maman Mort. Depuis, le projet s’est décliné, et un jeu de société en a découlé. Que l’on a essayé, évidemment.

Le Point déclenche la polémique sur le métier d'enseignant

Dans le jardin de la maison du poète chilien, Pablo Neruda, ont commencé les travaux d'exhumation. Il s'y était fait enterrer, dans la ville d'Isla Negra, mort d'un cancer, comme on le croyait à l'époque. Mais voilà : il est possible que Neruda soit mort assassiné, des mains, ou presque, de Pinochet. Depuis hier, les équipes sont à pied d'oeuvre, 40 ans après sa mort, pour tenter d'éclaircir les circonstances de sa mort. 

Sur l'émission de radio Hour One, diffusée sur CBC, sont intervenus dimanche dernier trois éditeurs canadiens afin d'expliquer les difficultés rencontrées dans leur métier. Leur peur principale : un possible manque de soutien de leur gouvernement.

LeLivreaMetz23 — Après avoir séduit Nancy, où elle reçut le Prix des Libraires de la ville en 2021 pour son texte, Rien ne t’appartient, c’est Metz qui consacre Nathacha Appanah. Invitée d’honneur du festival Livre à Metz, elle discutera avec une autre invitée d’honneur, la journaliste Émilie Aubry, autour du thème de cette édition 2023 : le vertige... L’auteure de Tropique de la violence révèlera également sa bibliothèque idéale, qu’elle partage en partie avec ActuaLitté en avant-première...

“Offrir la mort” versus l’Implacable Code Pénal

POLAR – Le commissaire Erlendur est venu passer quelques jours de vacances dans l’est du pays d’où il est originaire. Une sorte de pèlerinage qu’il effectue assez régulièrement depuis quelques années alors qu’il en a passé de nombreuses autres auparavant sans revenir dans cette région où l’ancienne maison familiale reste l’image d’un passé douloureux dont ses parents ont voulu s’éloigner.

Promouvoir et soutenir la relève littéraire romande, telle est l’ambition du programme "De l'écriture à la promotion" de la Fondation pour l’Écrit du Salon du livre de Genève. Dix nouveaux auteur-e-s suisses entamant leur carrière se sont donc rencontrés à Sion le 22 septembre dernier, pour partager leur expérience, leurs doutes et leurs ambitions avec des écrivains confirmés.

L'éditeur Syntonie, nouvellement créé par la société Actialuna, vient de diffuser une nouvelle application livre. Il s'agit de poésie illustrée avec des aquarelles faites à la main, un projet franco-américain, avec une approche artisanale de haute volée, doublée par un support technologique très fort.

L’argument est simple et universel : la mort d’un père que son fils, en un dernier geste d’affection, veille toute une nuit. L’art de Jon de Lorett réside dans le traitement de cet événement qui place la mort, au sens physique du terme, au centre de son histoire. Son humour subtil, très pince-sans-rire comme celui de Jules Renard sous la paternité duquel il se place, ôte tout macabre au sujet.

Le Salon du livre de Paris proposera, le 21 mars prochain, une journée pleinement dédiée à la traduction et ses problématiques. Les Rencontres de la Traduction veulent mettre « le métier de traducteur en lumière dans le vaste processus éditorial, littéraire, culturel et pédagogique ». 

Petite question : quelle est la différence entre Dan Brown et Frédéric Beigbeder ? Quand on les lit en français, Dan Brown est traduit, très juste. En l'occurrence, Dominique Defert pour Le Symbole perdu.

Une étude qui montre du doigt les pratiques des éditeurs :

Un livre pour deux génies, Madame de Staël et Napoléon dans Le rendez-vous manqué de l’historienne des révolutions du XVIIIe siècle et du Premier Empire, Annie Jourdan chez Flammarion. 

LES MOTS EN BOÎTE – Marc Voltenauer est écrivain, auteur de polars et confiné suisse. Il nous partage son quotidien en cette période propice à l’inspiration. Pour lui la mise en quarantaine a d’abord été synonyme de temps à disposition pour écrire : « Je n’avais pas attendu le confinement pour me confiner moi-même puisque j’étais en phase finale d’écriture depuis deux mois. »

Âgé de 91 ans, le philosophe, médecin et professeur de philosophie à l’université Lyon III puis la Sorbonne, François Dagognet, est décédé ce samedi à Avallon dans L’Yonne. Il laisse derrière plus d’une quarantaine d’ouvrages, aux thèmes très variés. 

Vétéran de la Seconde Guerre mondiale, le poète américain Samuel Menashe vient de mourir, à l’âge de 85 ans.

L'écrivain et éditeur Clément Marchand est décéde hier à Trois-Rivières, au Canada. Le poète est mort à plus de 100 ans : il était né à Sainte-Geneviève-de-Batiscan le 12 septembre 1912. 

Ce lundi 22 novembre, l'écrivain américain Noah Gordon s'est éteint « dans la tranquillité de son foyer », indique sa famille dans un message. Âgé de 95 ans, Gordon a signé de nombreux romans historiques, traduits et publiés dans le monde entier. Aux États-Unis, toutefois, il était resté l'écrivain le plus célèbre « dont vous n'avez jamais entendu parler »...

Le concepteur de caractères Adrian Frutiger (1928-2015) est décédé le jeudi 10 septembre dernier, à l'âge de 87 ans. Le maire de sa commune de résidence, Bremgarten, dans le nord de la Suisse, qui l'a annoncé samedi. L'homme a apporté une contribution sans précédent à l'art typographique en créant plusieurs polices mondialement célèbres, dont « Univers », « Frutiger » et « Avenir ».

Depuis son Oscar dans le film Ben-Hur (1959), Charlton Heston était entré dans la légende du cinéma hollywoodien. Décédé à l'âge de 84 ans, apprend-on d'un porte-parole de la famille, il vivait avec sa femme Lydia, qu'il avait épousée en 1944, à Beverly Hills.

Atteint de la maladie d'Alzeimer, il laisse derrière lui une filmographie saisissante, notamment le cultissime Les 10 commandements, où il incarnait Moïse ou l'astronaute de la planète des singes.

Mais Charlton était également partisan du port d'arme et membre par conséquent de la National Rifle Association, (groupement en faveur du... port d'armes à feu) : on a beau être un grand acteur, on n'en est pas toujours bien éclairé pour autant. Dans Bowling for Columbine, Michael Moore avait passablement égratibné l'acteur à ce sujet.

Cette disparition « ne représente pas seulement la perte d'un grand acteur et d'un être humain de valeur, mais aussi la fin d'une époque », expliquait le porte-parole. « J'ai vécu une vie merveilleuse. J'ai vécu assez pour deux personnes », déclara un jour Charlton.

Benjamin Vautier, plus connu sous le nom de Ben, est décédé à l'âge de 88 ans. Il a été retrouvé mort à son domicile à Nice, peu après la mort soudaine de son épouse d'un AVC, confirme sa fille auprès du Monde. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de sa mort après la découverte d'une plaie par arme à feu. D'après Nice Matin, le corps de l'artiste a été découvert en milieu de matinée. 

« Et tu crois qu’il ne faut pas apprendre à lire la mer, quand on veut naviguer ? À lire la montagne si on ne veut pas être enseveli par une avalanche ? À lire le ciel, quand on vole en planeur ? » Usant de la grammaire et de la conjugaison, Erik Orsenna nous invite à lire le monde et à le donner à lire pour mieux le partager. Mais quelle est la bonne clef de lecture pour écrire ? Comment manier les mots ? 

Parce que les bons livres « ne se repèrent pas d'un coup d'oeil », ni ne se choisissent selon l'auteur ou la couverture, la librairie Quilombo est fière de célébrer son dixième anniversaire. Depuis l'automne 2002 et les premiers pas dans l'univers du livre, l'établissement n'a pas dérogé à sa règle : de la qualité et de la convivialité.

Formation des profs, 'enseigner est un métier qui s'apprend'

Sorti en 1996, Ridicule, réalisé par Patrice Leconte, est devenu un film-culte, qui retranscrit d'une manière à la fois accessible et fidèle les salons littéraires du XVIIIe siècle. Un monde où l'on devient courtisé ou méprisé pour quelques mots seulement...

Romancier et scénariste, Rafael Azcona est mort

C’était hier. C’était il y a des semaines. Une éternité déjà. J’ai ouvert la porte de ta chambre, éclairée de la pâle lueur bleutée de ta veilleuse, et me suis penché pour te caresser la tête. Tu dormais comme souvent, les fesses en l’air et les mains coincées sous la poitrine, dans ta gigoteuse bientôt trop petite pour ton âge, mais au fond de laquelle tu adores te glisser le soir en riant.