Alessandro d' Avenia

L'Inde, un marché d'avenir pour les éditeurs anglophones

Depuis le Kindle, les questions fusent sur le livre numérique : en France, Sony n'aura pas eu cet impact, trop peu épaulé par une offre d'ebooks insatisfaisante. Mais les questions posées semblent aujourd'hui encore les mêmes, et toujours dérisoires. On compare l'expérience de lecture numérique à celle du papier, on regarde le prix des uns et des autres, on redoute que l'impression disparaisse...

Quel avenir pour les Instituts d'Administration des Entreprises (IAE) ?

Les députés décident aujourd'hui de l'avenir d'Hadopi

Les résultats financiers du premier trimestre chez Vivendi s’accompagnent de nouvelles informations sur le devenir d’Editis. Une « promesse de vente » a été signée : IMI, la holding du milliardaire tchèque s’engage donc à racheter 100 % du groupe éditorial.

Le dernier film des studios Ghibli, Karigurashi no Arrietty, va être projeté dans les salles françaises à partir du 12 janvier 2011. Une bonne nouvelle pour tous les fans des productions Ghibli. Pour l'heure, aucune bande-annonce française n'a été lancée et le titre français n'est pas non plus connu.

Fort d’une quarantaine de membres en France, Belgique et au Québec, le réseau Relief réunissait ses membres, pour présenter son nouveau site. L’occasion de dérouler la feuille de route de l’année 2024, articulée autour de nombreux points : EAC, rémunération des modérateurs, bilan carbone et bien d’autres.

Le PDG des établissements Leclerc, Michel-Edouard, le répétait dernièrement à ActuaLitté : « Notre pari, c'est que le livre papier a encore une longue vie devant lui [...]. Ce n'est pas incompatible avec la digitalisation, voire la mise en ligne des livres sur Internet, mais notre priorité reste de mettre le livre-objet dans les mains du public. » Avec l'avis de la Cour de justice de l'Union européenne, c'est du pain bénit pour MEL, qui signe une chronique au vitriol.

Le grand voyage de TessieAlessandra Fusi

Lancée en 2012 par le programme d'Investissements d'Avenir, l'action « Initiatives d'excellence en formations innovantes » (IDEFI) a vocation à valoriser l'innovation en formation par le soutien à des initiatives ambitieuses, à la hauteur des standards universitaires internationaux et emblématiques de l'offre universitaire de demain. 36 IDEFI ont été labellisées dans ce cadre pour une dotation globale de 184 millions d'euros. 93 projets avaient été reçus au départ.

« Pas d'éducation, pas d'avenir ! » est le nouveau nom, donné en 2010, à La Quinzaine de l'école publique, organisée depuis 1946 pour financer des projets en faveur « de la défense et de la promotion du droit à l'éducation pour tous ».

La Mutuelle générale de l’Education nationale vient de changer son logo. Cette initiative est à replacer dans une stratégie plus globale d’ouverture au grand public. D’ici l’été prochain, ce groupe mutualiste dont le chiffre d’affaires dépasse les deux milliards d’euros orchestrera une refonte totale de ses offres.

Le Conseil d'État a finalement rendu sa décision : les directeurs de collection ne peuvent pas être rémunérés comme des auteurs par les maisons d'édition. Ce rejet du recours sur le fonds pour excès de pouvoir de l'Agessa, porté par le Syndicat national de l'édition, contrarie le secteur et ouvre un important chantier pour revoir les conditions de rémunérations et le statut de ce rôle éditorial.

Les études supérieures, c'est cher : les manuels plus spécialisés en font les frais, pénalisant des étudiants financièrement incapables de faire face à un syllabus bien fourni, à moins de cumuler trois emplois. L'édition numérique des manuels scolaires pourrait bien résoudre ces soucis matériels, à condition de franchir tous les obstacles législatifs et éditoriaux.

Pour se faire une place sur la Toile face aux géants que sont Amazon ou, en France, la Fnac, les libraires indépendants avaient eu la riche idée de constituer une plateforme les référençant : 1001libraires.com. Mais, depuis, de l'eau a coulé sous les ponts. Et cette structure a bien du mal à trouver sa place, comme l'analysent nos confrères de Télérama dans le numéro de cette semaine, malgré l'intégration récente de la vente de livres numériques.

Au Salon du livre jeunesse de Montreuil qui a ouvert ses portes mercredi, le “pôle numérique” est un véritable succès, alors que le secteur jeunesse est celui qui a connu la hausse de téléchargement la plus importante durant cette année 2011.

La « bibliothèque du futur », présentée par la ville de Paris et qui se tiendra à la Canopée, au Forum des Halles, commence déjà à faire polémique.

Si le livre numérique s’est spectaculairement développé aux USA par le roman et l’E. ink du Kindle ; en Europe, c’est aussi par l’illustré que passera la conquête de ce marché (cf l’étude de Bain & Company pour le forum d’Avignon 2010). Dans un pays comme la France où l’on entend encore régulièrement les lecteurs opposer sèchement numérique et papier, il est fondamental de pouvoir leur montrer que loin de s’opposer, numérique, et papier sont complémentaires.

Nouvelles pratiques des lecteurs-consommateurs, évolutions technologiques rapides, complexification des modes de diffusion et de rémunération des droits… La conférence From Paper To Screen ambitionne de permettre aux acteurs du livre de réinventer leurs pratiques, de s’adapter aux nouvelles exigences du marché et de s’associer avec d’autres secteurs. Cette rencontre est présentée en marge du Salon du livre jeunesse de Montreuil.

Avec les restrictions budgétaires qui s’imposent de plus en plus aux collectivités locales, le devenir des enseignements artistiques spécialisés est, aux yeux de certains, remis en cause. Ces structures publiques qui proposent un enseignement d’exception à une très faible fraction de la population sont de plus en plus souvent attaquées.

Créé en 1999, en même temps que l'IDPF (International Digital Publishing Forum) qui en spécifie depuis les différentes versions, le format standard du livre numérique, connu aujourd'hui sous le petit nom EPUB, fait son petit bonhomme de chemin. Avec l'espoir de devenir le format le plus utilisé : Bill McCoy (IDPF, Readium), Ivan Herman (W3C) et Markus Gylling (IDPF) poseront et répondront à différentes questions sur son avenir.

L'union des écrivaines et écrivains du Québec prend le pas des mouvements de colère chez les étudiants du Québec, alors que les frais de scolarité vont augmenter de manière importante. Mais l'UNEQ dénonce également un processus d'anglicisation inhérent au gouvernement Charest, passablement responsable de cette situation.

Rencontres / Débats - Mardi 27 mars 2012 à 20h00 - A la librairie

Mobcast est une plate-forme de vente en ligne de livres numériques, disponible sur presque tous les appareils mobiles. Andy McNab, son cofondateu, en 2007 avec Tony Linch, élabore une stratégie pour convaincre les lecteurs de ne pas se laisser manipuler par les pirates.

Un séminaire s’est tenu le 7 décembre en ligne pour débattre de « l’édition pour enfants à l’ère du numérique ». Animé par Milliot Jim, codirecteur de Publishers Weekly, il a rassemblé Susan Katz, présidente de HarperCollins Children's Book Group, Rick Richter, fondateur de Ruckus Media, et Kate Wilson, fondatrice de la société britannique Nosy Crow.

Canada : quel avenir pour les librairies indépendantes ?

Depuis 2011, le Syndicat de la Librairie Française (SLF) orchestre tous les deux ans les Rencontres nationales de la librairie (RNL), un rendez-vous désormais incontournable pour les professionnels du secteur. Cette année, c'est à Strasbourg, capitale mondiale du livre, que les réjouissances auront lieu, les 16 et 17 juin : demandez le programme.

Au fur et à mesure que le nombre de locuteurs s'amenuise, l'avenir d'une langue se trouve de plus en plus compromis. Pour tenter d'endiguer le phénomène, et même si cela s'avère loin d'être suffisant, la diffusion de textes peut s'avérer salutaire. Au Mexique, dans la province du Chiapas, à San Cristobal de las Casas, une papeterie artisanale fabrique et publie de rares transcriptions en tzotzil, une des langues mayas.

Fin 2009, le président de la République avait annoncé les priorités nationales qui devaient être financées par le grand emprunt (avec une enveloppe globale de 35 milliards d'euros). Entre autres priorités, on retrouvait la recherche, l'enseignement supérieur et « les usages, services et contenus numériques innovants ».

Sur les 150 000 emplois d'avenir que le gouvernement prévoit de créer d'ici 2014, 6000 devraient être réservés aux étudiants qui se destinent aux métiers de l'enseignement. Selon une information des Echos, le système serait fondé sur la base d'une bourse de 900 euros mensuels et, en contrepartie de cette somme, les étudiants seraient tenus d'assurer un certain nombre d'heures dans les établissements scolaires.