Ah, la présidence. Plus haute fonction de la République française, plus haut grade dans une société, une entreprise ou ce genre de choses...
La présidence est quelque chose de délicat : elle fait de vous l'homme (ou la femme, ne soyons pas mesquins) qui représentera la société, en transbahutera l'image de çà, de là, pareil à la feuille morte, comme dirait le poète...
Et question présidence, il y en a une qui fait actuellement parler d'elle dans les milieux autorisés à ne pas parler. C'est celle du Syndicat National de l'Édition.
Entre Alain Kouck et Arnaud Nourry - alias Editis et Hachette - le torchon a été pourléché de quelques flammèches, et l'on attend encore de savoir ce qui va se passer. Présidence alternée, tournante, virevoltante..?
Ce qui est certain, et que Bartleby peut vous confier, c'est que le poste a été proposé récemment à un certain Antoine Gallimard. Et qu'il l'a refusé.
Tu parles : qui mettrait la main dans un panier à crabes ?
Et puis, il ne fallait pas une élection en bonne et due forme ?