Objectif Louvre. Une histoire du monde en famille

Depuis des mois, il est patiemment attendu, alors qu’il faudra encore quelque temps avant de le découvrir. L’AMI n’ouvrira ses portes qu’en septembre prochain : l’Atelier Musée de l’Imprimerie devra être un passage obligatoire pour les étudiants, mais pas simplement...

Arte questionne avec tendresse notre rapport au compromis familial avec son nouveau jeu Family Bash. Cette nouveauté est une coproduction d'Arte France, Atomic Raccoon et Kilosaurus. Il est disponible depuis le 26 avril sur mobiles et tablettes (iOS et Android).

Cinq auteurs, cinq voix et un engouement pour le podcast qui se généralise plus encore. Delphine de Vigan, Guillaume Meurice, Geneviève Brisac, Alain Mabanckou et Yannick Haenel se succèdent pour lire cinq contes, à l’attention des enfants de 5 à 7 ans. Une histoire et... Oli, c’est le nouveau projet de France Inter.

Jean Plantureux, plus connu sous le nom de Plantu, officie depuis déjà 40 ans au sein des colonnes du Monde, toujours là pour donner le coup de crayon qui va bien avec l'actualité du jour. Pour fêter dignement ses 40 années de présence toujours légèrement ironique et subversive, le quotidien a consacré, lundi, un numéro spécial à son dessinateur de référence.

YOUNG ADULT FRANÇAIS – Face à la haine et la bêtise, il ne nous reste que les histoires, fédératrices, celles qui parviennent à rassembler un peuple, un territoire, ou plus modestement une ville et ses habitants. Quelque part en province, Stan et son équipe œuvrent à quelque chose de grand. Parce qu’en amitié, la parole donnée, même à 16 ans, vaut plus que tout.

L'émission de la chaîne Public Sénat est présentée par Jean-Philippe Lefèvre. C'est une balade dans le monde de la bande dessinée, de ses auteurs et de ses maisons d'édition.

Le guide Michelin, une histoire que partagent les gourmets du monde entier

De 1 milliard à 21 miliards en 13 ans

À l’âge de 70 ans, l’écrivain Pat Conroy s’est éteint. Atteint d’un cancer du pancréas, qu’il avait dévoilé au public voilà quelques semaines, il a été emporté ce 5 mars. Auteur de best-sellers comme The Great Santini et The Prince of Tides, Conroy avait juré de « se battre dur » contre la maladie. 

Tout commence « [q]uelque part dans le sud-est de Londres », lorsqu’une jeune pie tombe de son nid. Autour d’elle, pas de nature verdoyante, mais des voitures cabossées, des déchets, des nuages de fumée. Rien de très accueillant pour ce petit oiseau, donc. « Si la nature est autorisée à suivre son cours, il sera probablement mort avant la fin du jour. » Mais il est emporté par un être humain, symbole de seconde chance.

Conrad Horswooth avait trouvé un emploi de précepteur dans la maison des Fairchild, mais son élève se révèle être soudainement atteint d'un mal terrible. Pour s'assurer de sa guérison, son père décide de garder Conrad à son service. « Vous sachant ici, il ne douterait pas de sa guérison prochaine. » Conrad acceptera.

Dans la série des études saugrenues, mais qui aident à passer le temps, on avait déjà vu un joyeux farfelu s'amuser à calculer le coût des dégâts occasionnés par une bataille entre super héros et super vilains. Kinetic Analysis Corp avait réalisé une évaluation de 160 milliards $ causés par les Avengers dans le film du même nom. Amusant ? Mais dans un foyer, avec Calvin et Hobbes, ça ne coûterait pas beaucoup moins cher...

Des années de Chevalier noir dans les comics de l’éditeur DC ont fait de lui une légende. Et comme ni Karl Lagerfeld ni d’autres noms de la mode ne se sont préoccupés de ses batsuits, Batman reste préservé. Encore que, le costume de chasseur de truands a nettement évolué avec les années.

Le film de Jamel Debbouze arrivera le 8 avril sur les écrans, avec Louis de Funès en supra guest-star et Arié Elmaleh. La bande-annonce vient de faire son arrivée, pour le meilleur, et pour le pire. Pour mémoire, le film est inspiré du livre de Roy Lewis, Pourquoi j'ai mangé mon père et porte un regard et une réflexion sur les progrès de la technologie. 

Le 46e Festival Interceltique de Lorient vient de s'ouvrir, qui a pour volonté de « rassembler en Bretagne les six pays qui composent les “nations celtes” de toujours, branche gaélique (Irlande, Écosse, île de Man), branche brittonique (Pays de Galles, Cornouailles, Bretagne armoricaine) » autour d’une devise commune « C’hwec’h Bro eun Ene (“six pays, une âme”) ».

#PEPLP23 – La remise du Prix Envoyé par La Poste marque toujours les esprits. De fait, voilà l’unique célébration qui consacre un lauréat (Mokhtar Amoudi, en l’occurrence, pour Les Conditions idéales), tout en conviant les autres autrices et auteurs sélectionnés. Une place pour toutes et tous, sous le regard bienveillant d’Olivier Poivre d’Arvor, président du jury.

L'ancien président de la Bibliothèque nationale de France Bruno Racine s'était vu confier une mission périlleuse : réconcilier tous les intervenants autour du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême. Cible régulière des critiques, particulièrement il y a deux ans, l'organisation du Festival est désormais encadrée par une Convention d'Objectifs et de Moyens, signée par tous les intervenants et partenaires.

ROMAN ÉTRANGER – Figure de proue de l’agence littéraire Balcells, Javier Cercas remonte le temps dans son histoire de famille. Et celle de son pays. En proie à une guerre fratricide, c’est au sud de l’Espagne qu’il nous emporte, dans le village de ses parents : Ibahernando. 

Témoignage intéressant relayé par le très bon site américain « Vox ». Voulant expérimenter le test ADN commercialisé par la société 23andMe, un biologiste américain a eu quelques surprises. Très content de son achat, il fait parvenir un kit à ses parents. Les résultats tombent et c’est là que les choses vont se compliquer. Le biologiste découvre l’existence d’un demi-frère. La cellule familiale n’y survit pas. 

Nos confrères de BoDoï viennent de remplir leur objectif. Alors qu'ils avaient lancé une levée de fonds sur Ulule afin de permettre une refonte totale du site (voir notre actualitté), trente jours après, 152 personnes ont répondu favorablement. Voilà donc qui a permis de réunir 5200 €, soit même 200 € de plus que la somme nécessaire.

Ah, ils voulaient l'ouvrir ? Eh bien ils ne seront manifestement pas déçus : la fosse où était supposément enterré le poète Federico Garcia Lorca, avec 4000 autres opposants assassinés durant la guerre civile espagnole révèle plus qu'attendu. Depuis la semaine dernière que l'équipe creuse près d'une demi-douzaine de personnes ont été exhumées, avec non loin, une grande tente blanche pour empêcher les médias de s'approcher.

« Il se trouve tant de corps ici que des pins furent plantés pour qu'ils ne soient pas découverts en cas de pluies trop intenses », explique le professeur Juan Antonio Lopez Diaz de l'université de Grenade. Des exécutions illégales, arbitraires, l'époque de Franco en a connu son lot.

Mais finalement que le corps de Lorca soit retrouvé ou non, c'est l'Espagne qui va finalement mettre les mains dans un des bourbiers les plus sombres de son Histoire.

Durant cette période, près de 120.000 républicains furent tués : pour nombre de personnes, cette entreprise qui va exhumer le corps d'un poète devrait aussi ramener à la surface des corps d'anonymes qui sont autant de personnes manquantes dans une famille, de disparus, ou desaparecidos, comme précise le professeur. Un terme qui est apparu chez eux bien avant qu'il ne soit « célèbre dans les dictatures sud-américaines des années 70 ».

Depuis jeudi dernier, l'exhumation a commencé, et les opinions sur place divergent. Comment accepter que le cadavre du poète intéresse plus que son oeuvre ? Un guide affirmait : « L'ouverture d'une fosse ne sert qu'à une seule chose : démontrer qu'il y a eu un génocide en Espagne que l'Europe doit reconnaître en tant que tel. »

Un pan d'Histoire revivra, avec ou sans Fedérico.

ROMAN ETRANGER - Arthur, Maggie, Francine, Ethan et tous les autres. Andrew Ridker signa avec Les Altruistes un roman sur une famille sans grand mystère mais bel et bien comme les autres, comme la vôtre. Paradoxale et un peu folle.

Le Nobel de littérature 2006, et écrivain turc Orhan Pamuk, prodiguera au Louvre une partie de la magie que l'on peut retrouver dans ses livres, puisant dans l'histoire de son pays et plus encore, dans la ville d'Istanbul, les passerelles pour relier les mondes. Le musée du Louvre donne ainsi Carte blanche à l'écrivain, dans le cadre de l'ouverture des nouveaux espaces, au musée, dédiés aux arts de l'islam.

Les flip books permettent de raconter une histoire en images, à l'aide du fameux effet de persistance rétinienne, et Marie Paccou a choisi d'utiliser comme support d'autres histoires, autrement dit des livres. En une quinzaine de secondes, elle s'attaque cette fois au XXe siècle, en racontant son histoire.

« De nos jours, le blasphème, objet de récupération, permet d’instrumentaliser la force de la croyance religieuse pour assurer la puissance politique de certains États au même titre que le faisaient les anciennes monarchies occidentales chrétiennes. » Le blasphème n’est pas un objet stable, mais une construction historique à géométrie variable. 

Le Digital Census de The Bookseller vient de sortir des presses, grâce au réseau de son blog axé sur le numérique, Futurebook. Et pour cette édition, le groupe a choisi de mettre l'accent sur les auteurs, en interrogeant ces derniers sur leur rapport à l'éditeur, qu'ils soient publiés de façon traditionnelle, ou bien autoédités.

A l’occasion de son 150ème anniversaire, Apprentis d’Auteuil co-édite avec les éditions Textuel un ouvrage sur l’histoire de la jeunesse en difficulté, du petit vagabond au jeune du XXIème siècle.