Les âmes noires

Aux États-Unis et au Canada, le mois de février est, depuis quelques années, le « Black History Month », une période où l'on met un peu plus en avant les œuvres de créateurs afro-américains, ou plus généralement issus de la diaspora africaine. Des élèves de 6e d'un collège de la ville de Milwaukee, dans le Wisconsin, se sont emparés d'œuvres qu'ils ont étudiées en se mettant en scène « dans » les couvertures des ouvrages.

Il est des ouvrages qui d'emblée attirent par leur couverture de page, il en est d'autres de par le titre qu'ils proposent.

Chronique des Premiers Hommes est un roman d'aventure fantastique en plusieurs tomes se situant dans une période lointaine. Dans une époque où la terre est encore sauvage et où les hommes vivent en harmonie avec elle. Formant des clans pour assurer leur survie, la chasse et la spiritualité composent leur quotidien. Le bien et le mal sont parties essentielles de l'équilibre des choses et sont représentés par une Âme Blanche et une Âme Noire. À chaque génération elles se renouvellent et il est impossible que deux Âmes Noires ou deux Âmes Blanches vivent en même temps. Lorsque la nouvelle voit le jour, l'ancienne dépérit alors que ses pouvoirs la quittent.

La Foire du Livre de Londres, ouverte depuis trois jours, est l’occasion pour les professionnels de l’édition de se retrouver, de partager et d’échanger. Certains stands, parmi les 1500 exposants présents, intriguent toutefois plus que d’autres. Car la foire professionnelle, comme celles d’autres secteurs, reste pour certains pays un levier diplomatique et un outil de realpolitik, non dénué de contradictions.

Les éditions de L'Harmattan viennent de publier, dans la collection « Lettres du monde arabe » Le terroriste et l'enfant (168 pages, 16,5 €) d'Akli Abbou. A travers cet ouvrage, on revient au cœur des années noires durant la fin du XXème siècle, où l'Algérie a été durement touchée par les intégristes islamistes.

On vous l'avait déjà annoncé (voir notre actualitté). Voici de quoi vous faire patienter, avec un nouveau trailer de The Host.

Les âmes sensibles : le blog littéraire d'Ariane Charton

On le sait, les ventes de livres de l'année n'ont pas été bonnes : et pour cause, ni Fifty Shades, ni Hunger Games pour doper les chiffres annuels, et des éditeurs en berne. Qu'à cela ne tienne, HarperCollins a prévu la relève : la maison vient de confirmer Endgame, un roman Young Adult qui suit de jeunes guerriers lancés dans un jeu dangereux... Et l'adaptation viendra dans la foulée.

Un matin comme un autre. Ouvrir les yeux, s’étirer, soupirer en sachant qu’il faut quitter la douceur du lit pour se lancer dans cette nouvelle journée. Rien ne semble différent – pourtant tout va le devenir, tout l’est déjà. Un coup d’œil vers l’écran de son téléphone ; appel manqué, message vocal. « Bonjour, je me permets de vous appeler car j’aimerais vous inviter à témoigner dans mon émission de radio du racisme anti-noir dont vous êtes victime. »

1961. Montagne sarde. Un jeune garçon, tiré du sommeil en pleine nuit par les bruits de son chien, se lève et suit ce dernier dans les bois. Attiré par une odeur de sang, le chien fonce dans la végétation qui les griffe au passage et finit par s’arrêter à bonne distance d’un spectacle horrible : une jeune femme, emmaillotée de peaux de bêtes, est recroquevillée au sol, le visage recouvert d’un masque en bois représentant une figure bovine, les cheveux éparpillés, son sang s’éculant par une sorte de canal de pierres vers un puits.

Stephenie MeyerLes âmes vagabondes

Le casting pour le film Les âmes vagabondes est lancé

Malgré une campagne de vaccination qui s'accélère, et l'espoir d'une baisse de la pression sanitaire cet été, les festivals et autres salons professionnels considèrent l'avenir avec circonspection. La loi n° 2021-689 du 31 mai 2021 relative à la gestion de la sortie de crise sanitaire annonce quelques-unes des mesures à venir.

Avec la volonté de « mettre à la disposition des marginaux et des plus démunis le meilleur de la qualité artistique », l’éditeur Pierre Fourniaud lance un appel à participer au financement d'un beau livre de photos de Yan Morvan « Blousons noirs ». Une plongée en noir et blanc dans l’univers de ces bandes qui faisaient trembler la France des années 1960-70.

Dépasser le clivage des âges pour les livres

Il est étrange que la littérature croise le chemin du communisme qui fut l’ennemi déterminé de toute libre expression artistique là où le malheur des temps le conduisit à s’imposer à un pays.

Au moment de sa création par Stan Lee et Jack Kirby, en 1966, le personnage de Black Panther véhiculait un grand nombre de symboles : il était le premier super-héros noir des comics américains, et portait un nom qui évoquait, évidemment, les Black Panthers, groupe de défense des libertés civiles des Afro-Américains. 50 ans plus tard, le personnage semble toujours lié aux questions de racisme et de stéréotypes : World of Wakanda, une série se déroulant dans le pays de Black Panther, a conduit Marvel à recruter les deux premières auteures noires de son histoire, Roxane Gay et Yona Harvey.

À l'occasion de la parution des mémoires de Michelle Obama, Becoming, s'ouvrira à Londres une librairie éphémère un peu spéciale, dont la constitution du stock sera assurée par le magazine gal-dem. Ce dernier s'applique depuis plusieurs années à mettre en avant des points de vue de femmes noires, latinos ou encore asiatiques, qui ne se définissent pas forcément uniquement comme des femmes. Et la librairie reflètera ce parti pris.

Les fantômes se sont fait surprendre par la directrice de l'orphelinat, un fantôme tyrannique. Anne est envoyée dans la chambre rouge, l'endroit le plus cauchemardesque de ce lieu horrible. En attendant son retour, Shirley Daphné et Mary continuent leur partie d'osselets. Car, si l'une d'elles parvient à raconter sa propre histoire, elle quittera l'orphelinat pour toujours…

Mary raconte à ses amis l'histoire d'une âme perdue, l'histoire de Devin…

Devin est chanteur dans un groupe de métal lancé vers le succès. Cody, un autre membre, veut vivre de sa musique, et pour cela, s'est accoquiné avec les Razors, la mafia locale. Dans le groupe, rien ne va plus ! Cody voudrait virer Karston le bassiste. C'est Devin qui doit s'en charger, mais il hésite, ne sachant pas comment faire. Un soir, en répèt', Devin chante aux autres membres du groupe une chanson qu'il a créée, filmé par sa copine Cheryl.
Tandis que ses amis vont progressivement se coucher, lui et Karston restent seuls à jouer. C'est alors qu'un énorme bruit surgit de la porte ! Pensant immédiatement aux Razors, les deux garçons se cachent. Devin comprend vite que son ami est pris au piège ; il entend ses cris, ses appels au secours…Lorsque la police arrive, il est trop tard, Karston est mort.
Très vite, la vidéo que Cheryl a tournée circule sur internet, et on y voit des ombres dans la poussière…des ombres qui dansent au rythme de la chanson de Devin. Serait-ce un phénomène surnaturel ? « Non, bien sûr que non », répond Devin. Sauf que la mort de Karston est étrange, ses blessures ne semblent pas avoir été faites par des humains.
Quelques temps plus tard, c'est au tour de Cody de se faire attaquer. Le garçon est littéralement démembré.
Devin s'interroge, et c'est en écoutant sa grand-mère chanter une berceuse qu'il s'aperçoit qu'il a repris un chant mystique. Un chant qui invoque un monstre qui attaque tous ceux qui ont déplu à son chanteur…

Toujours aussi effrayant, ce deuxième tome de la nouvelle série : L'orphelinat des âmes perdues est un récit envoûtant comme certaines berceuses avant un cauchemar…Gare au monstre !

Le mystérieux trésor de Barbe-Noire

« Considérée de seconde main par les Russes, la langue des Moldaves a été mutilée. Si, dans un amphithéâtre, il y avait 50 étudiants moldaves et un seul étudiant russe, le cours devait avoir lieu en langue russe. » Entretien avec Tatiana Țîbuleac, écrivaine roumaine (originaire de la République de Moldavie), Prix de littérature de l'Union européenne pour Le Jardin de verre, éd. des Syrtes, traduction de Philippe Loubière.

D’un côté, Gaston, héros sans emploi et modèle parfait de nonchalance, doublée d’une dose de paresse et mixé avec un génie créatif. De l’autre, Les Idées noires, l’humour grinçant, ravageur, les saynètes méticuleuses et ciselées, et toujours la dose de cynisme qui séduit. Entre les deux, Franquin.

Le Musée de l'Image d'Épinal annonce l'ouverture, le 18 mai prochain, d'une exposition consacrée à André Franquin, intitulée « Traits très noirs ». 19 planches originales de la bande dessinée Les Idées noires seront exposées au sein de l'établissement, pour rendre hommage et faire connaitre la facette plus noire et acide du créateur de Gaston Lagaffe.

Michel HonakerLe Chevalier de Terre NoireStepan Tchakarov

Oh, que c'est bon, la lecture au second degré... Sont sortis chez Didier Jeunesse deux albums pour les 0/7 ans, sur lesquels certains membres de la rédaction n'ont pas fini de se brûler les yeux. Alors que l'on s'entende bien, si l'on avait voulu approcher ces ouvrages sérieusement, nous aurions laissé à nos copains des Histoires Sans Fin le soin de les chroniquer. Parce que la jeunesse, c'est le levain de l'humanité, et qu'il convient de pas trop raconter d'âneries...

Les fans de Stephenie Meyer et autres lecteurs de son roman de science-fiction doucereuse, Les Âmes vagabondes, vont déchanter. Alors que les personnages principaux du livre, Jared et Melanie, prenaient bien soin de ne pas avoir de rapports sexuels pour les meilleures raisons du monde, les scénaristes du film n'ont pas cru bon de suivre leurs idées. 

Depuis plus d'un an, la Cité des Papes goûte aux subtilités du polar et du café grâce à la librairie/salon de thé Lignes noires, à proximité des universités de la ville. Son propriétaire, Mohamed Benabed, annonce toutefois la fermeture de la boutique via Facebook, la faute à un loyer trop élevé pour les marges trop faibles du livre.

« Rivages/noir, c’est une grande famille et il fait bon, que l’on soit lecteur ou cinéaste, d’en être le cousin germain », disait le cinéaste Jacques Deray. En janvier prochain, Payot/Rivages débutera une série de rééditions en format poches des « Iconiques de François Guérif ». L'éditeur, chaque mois, remettra à l’honneur un titre… iconique de la collection, avec une couverture spéciale à rabats etc.