La haine de l'art

Le chevalier d'Eon Milady de Winter

L'association « Les archives de la critique d'art », créée en 1989, a officialisé sa dissolution. Son fonds de documents sur l'art, la critique, les débats et les institutions depuis 1945, à la fois en France et dans le monde, est toutefois entre de bonnes mains : l'Institut national d'histoire de l'art (INHA) a été autorisé à accepter la donation de l'intégralité des documents par l'association.

Electronics Arts part dans l'aventure comics

La querelle sévit au sein du PEN America, entre les membres ayant fait sécession, refusant de récompenser Charlie Hebdo, et les autres. Salman Rushdie a fait fureur, en qualifiant les six auteurs mutins de « petites fiottes ». Mais Francine Prose n'est pas décidée à se laisser faire. Dans le même temps, Alain Mabanckou tente de comprendre ce qui peut se passer...

Un récit qui atteste d’une rigoureuse documentation, et voici comment le premier roman d'Yves Harté interroge le temps, le deuil et l’amitié. Son narrateur entreprend un voyage pour revoir le sujet peint sur le tableau El caballero de la Mano en el pecho, du Greco, mais tout cela n'est que prétexte. Yves Harté dévoile l’intimité partagée par deux amis, qui vibraient pour un pays, une culture.

Le livre From Here to Eternity a soixante ans ! Il rendit célèbre son auteur, l'écrivain américain James Jones (1921-1977). Vous le connaissez sans doute. Fred Zinnemann s'en inspira pour le film éponyme dès 1953, avec un succès durable.

La bibliothèque Bodleian et les archives littéraires d'Allemagne viennent de mettre la main à la poche pour l'achat d'une correspondance de Franz Kafka. Des lettres et cartes postales, qui étaient promises aux griffes des amateurs d'art.

Efficace, dense, d’une construction impeccable et rigoureuse, rythmé avec ardeur, témoin d’une actualité brûlante, le roman policier d’Eva Dolan révolte autant qu’il désespère.

Starr a seize ans, elle est noire et vit dans un quartier difficile, rythmé par les guerres entre gangs, la drogue et les descentes de police. Tous les jours, elle rejoint son lycée blanc situé dans une banlieue chic ; tous les jours, elle fait le grand écart entre ses deux vies, ses deux mondes.

La lettre Gemlich est tristement réputée pour avoir déterminé le regard d'Adolf Hitler sur le judaïsme, et comme l'amorce de toute sa réflexion antisémite. Écrite en 1919, et envoyée à Adolf Gemlich, à la tête de l'armée allemande après la Première Guerre mondiale, elle établit le projet que le futur dictateur souhaite mettre en place.

Les amateurs d'effroi et d'horreur connaissent l'État du Maine (États-Unis), comme le fief de Stephen King. Il s'y passe, du moins dans ses romans, des choses incroyables, qui rendraient folle n'importe quelle personne saine d'esprit. Eh bien, la Bibliothèque d'État du Maine aurait pu figurer dans les annales du romancier, puisqu'un fantôme hanterait les allées et les couloirs de l'établissement.

L’Académie des beaux-arts, l’une des cinq académies composant l’Institut de France, a décerné ses prix à plusieurs ouvrages. Le jury était composé de Laurent Petitgirard, président du jury, François-Xavier de Sambucy de Sorgue, Hélène Carrère d’Encausse, Roselyne Bachelot-Narquin, Francis Baillet, Dominique Bona, Patrick de Carolis, Adrien Goetz, Jean-Pierre Grivory, Dina Kawar, Nathalie Obadia, Maryvonne Pinault, et Edward Vignot.

C'est tout un art qu'a inventé la bibliothèque de Greenfield, dans le Massachusetts (États-Unis). Sur l'un des murs de l'établissement de Nahman-Watson, 128 cartes de membres dédicacées ont été soigneusement conservées sous verre. Durant quatorze années, la bibliothécaire Hope Schneider a souhaité commémorer cette époque ancienne.

La galerie Glénat se réjouit d’accueillir pour la première fois les œuvres de l’artiste italien Federico Bertolucci, parallèlement à la parution de Love T5, Le Molosse. Une centaine d’œuvres sur papier est présentée à cette occasion, avec des œuvres réalisées entre 2009 et 2020. 

Eliartd'éveiller les enfants à l'univers artistique

Le premier titre de cette nouvelle collection dédiée aux matières de l’innovation de demain et rédigé par deux architectes designers fondateurs du collectif expérimental « Archiwaste » et de la société Bou-Ge, Chloé Genevaux et Guillaume Bounoure, est d’abord un ouvrage artistique, une exploration esthétique d’un matériau renouvelable, la paille, et contribue à présenter au lecteur curieux mais néophyte, les matières premières durables de demain et leur potentiel créatif.

La liberté d'expression ne connaît pas de frontières, mais, aujourd'hui, elle est en grand danger. En Suisse ou en France, écrire est un acte si simple. Mais, dans de nombreux pays, les auteurs risquent d'être accusés d'espionnage ou considérés comme des ennemis publics. À cause de leurs écrits, leurs paroles, leurs dessins, leurs récits, leurs témoignages, leurs chansons, la liste des écrivains, des journalistes, des blogueurs, des traducteurs, des artistes harcelés, arrêtés, torturés, tués ou contraints à l'exil ne cesse de s’allonger tristement. 

La Maison de l’Illustration de Sarrant (LAMIS) et la Librairie Tartinerie proposent, dans le cadre de l’exposition ZigZag, deux jours de stage dans l'atelier d'artiste à Sarrant de Francisco Guttiérrez, artiste enlumineur et calligraphe, les 4 et 5 décembre 2021. Une rencontre avec l'artiste est également organisée à la librairie le dimanche 5 décembre à partir de 17h.

Parmi ces ouvrages anciens aujourd’hui conservés dans les bibliothèques du monde, certains sont arrivés quelque peu mutilés... Images caviardées voire détruites, ces éliminations furent motivées par deux grandes tendances : pudibonderies et révolutions, ou une histoire de l’effacement.

Des mouvements Occupy à Podemos, des Printemps arabes aux lanceurs d’alertes et activistes numériques, la 11e édition du festival Hors-Pistes prend comme terrain d’investigation le combat citoyen et ses représentations plurielles sur la scène artistique contemporaine. Exposition, projections, conférences, bibliothèque participative, ateliers, performances...pendant deux semaines le Centre Pompidou vit au rythme des révoltes citoyennes.

Ray Bradbury, l’auteur du roman culte Fahreinheit 451, aimait follement les livres. Pour preuve, la hantise que le romancier a partagé avec ses lecteurs, en faisant de cette expérience d’autoinflammation des livres un traumatisme devenu référence. Si l'ouvrage est certainement resté son plus célèbre livre, et le plus cité, il fut également porté au cinéma par François Truffaut en France. Mais Fahrenheit 451 a été décliné avec des visuels qui ont porté son message.

La bande dessinée est désormais rompue aux salles de vente : les planches se succèdent, et les prix ne désenflent pas. La maison Alexandre Millon profite de l'engouement des collectionneurs en matière de phylactères et organise le dimanche 8 décembre prochain, en duplex Paris-Bruxelles, une vente exceptionnelle rassemblant classiques de la BD et oeuvres contemporaines.

Le Comité des écrivains pour la Paix, avec le soutien du PEN Club Français, a adopté ce qui a été présenté comme la Résolution de Paris. Texte validé à l’unanimité lors de la réunion du Comité des écrivains pour la Paix, ce 21 janvier 2020, il est ici proposé dans son intégralité. 

Un panel haut en couleur, pour des conceptions artistiques parfois dépeintes en noir et blanc. Ce vendredi, au Salon du livre, une table ronde rassemblait des artistes de la BD, Argentins ainsi que Français : José Munoz, Guillermo Saccomanno, Juan Sasturain, Charles Berbérian ainsi qu'Étienne Davodeau. Des hommes de bulles pour un résultat détonnant et l'occasion pour chacun de balancer son pavé dans la mare. Au centre des débats : la question de savoir pourquoi l'Argentine produisait un neuvième art innovant et politiquement engagé, aux périphéries : la situation française, la mondialisation et la menace de « l'empire ».

L'ouvrage L'Art de la bande dessinée (Citadelles et Mazenod, 586 pages, 205 €) signé par un ensemble de spécialistes, dont de nombreux enseignants, ne serait plus le bienvenu dans les centres de documentation et d'information (CDI) au sein des collèges. C'est du moins l'avis rendu par une inspectrice pédagogique de l'Académie de Limoges, rapporte ToutenBD.

Il y a des Chiliens qui donnent envie de prendre un avion pour leur serrer personnellement la main. Hernán Rivera Letelier est de ceux-là. Et son prochain livre, L'art de la résurrection, à sortir le 9 septembre aux éditions Métailié, mérite bien plus qu'une simple ovation. Avec son messie miteux, prêchant dans un désert, comme il se doit, il nous raconte la bêtise, la crédulité, l'envie, sans oublier le moteur du genre humain : l'espoir.

Pour le premier rendez-vous de l'année, L'Art entre les lignes, série de rencontres organisées par l'Institut national de l'histoire de l'art (INHA) s'intéresse à l'édition jeunesse. Et notamment sur ses possibilités en matière d'apprentissage et de découverte de l'art, pour les enfants.

Fin septembre se tenait à Pune, en Inde, le Congrès 2018 du PEN International. Au programme, liberté d’expression, soutien aux auteurs et aux artistes persécutés, diversité linguistique, droits de l’homme « et, tout naturellement, amour de la littérature », indique l’organisation.

Elle est cruelle, abrupte, intraitable. Tatiana Țîbuleac n’a pas de pitié. Elle malmène ses personnages, elle les roule dans la farine, les manipule, nous manipule, nous, lecteurs de chair et de sang, prêts à recevoir, en toute intimité, ce taré d’Aleksy et son incroyable histoire d’amour-haine pour une mère aux yeux verts. L’été où maman a eu les yeux verts est un titre poétique et un récit inclassable.