En célébrant cette journée dans le monde entier, l'UNESCO s'efforce de promouvoir la lecture, l'industrie éditoriale et la protection de la propriété intellectuelle à travers le droit d'auteur.
La Journée mondiale du livre et du droit d'auteur trouve son origine en Catalogne où il est coutume d'offrir, le jour de la Saint-Georges, des roses et des livres aux personnes comme symbole combiné de l'amour et de la culture.
Le 23 avril est aussi une date particulière pour la littérature. Ainsi, le 23 avril 1616, disparaissaient Cervantes, Shakespeare et Garcilaso de la Vega dit l’Inca. Ce 23 avril marque aussi la naissance, ou la mort d’éminents écrivains comme Maurice Druon, K. Laxness, Vladimir Nabokov, Josep Pla ou Manuel Mejía Vallejo.
C'est donc une date doublement symbolique que L'Unesco a choisie pour promouvoir dans le monde entier la lecture, l'industrie éditoriale et la protection de la propriété intellectuelle. Plus largement, ce jour devient un plaidoyer général pour l'échange, la connaissance, le respect et la tolérance en mettant à l'honneur le livre, depuis toujours instrument le plus puissant de diffusion de la connaissance et facteur d'enrichissement culturel.
Une journée pour promouvoir le livre, outil de transmission de la culture :
Plus de cent pays participeront le 23 avril à la 13e édition de la Journée mondiale du livre et du droit d'auteur*, proclamée par l’UNESCO en 1996. Maisons d’édition, librairies, bibliothèques, écoles, instituts culturels et associations d’auteurs se mobilisent aux quatre coins du monde pour célébrer cette Journée mondiale, promouvant ainsi l’importance du livre dans la société d’aujourd’hui.
En 2008, proclamée Année internationale des langues par l’Assemblée générale des Nations Unies, l’UNESCO souhaite mettre en valeur la dimension linguistique de l’édition: « Lorsqu’une langue n’a pas accès au monde de l’édition, elle est exclue – avec ceux qui la parlent – d’une grande partie de la vie intellectuelle et de l’activité économique de la société », a déclaré le Directeur général, Koïchiro Matsuura, dans le message qu’il a délivré à l’occasion de cette célébration. « Dans ce contexte », a ajouté M. Matsuura, « il devient urgent d’ouvrir plus largement aux langues l’accès à l’édition, afin de promouvoir l’échange des livres et des contenus éditoriaux ».
Par ailleurs, le 23 avril, Amsterdam succèdera à Bogotá comme Capitale mondiale du livre, initiative lancée par l’UNESCO en 2001 et pour laquelle la ville néerlandaise prévoit pendant un an des évènements d’envergure internationale, comprenant des conférences sur le droit d’auteur, sur l’édition scientifique, sur l’interculturalité dans la création littéraire et sur le livre pour enfants, ainsi que l’ouverture de nouvelles bibliothèques et centres culturels, l’organisation de séminaires et de manifestations créatives et festives, parmi lesquelles un défilé masqué sur le thème des héros de la littérature de jeunesse.