Le Manifeste sur la bibliothèque publique de l'UNESCO affirme que « tous les citoyens, peu importe leur lieu de résidence, ont droit à un accès libre et sans restriction à l’information, à des ressources et à des services diversifiés qui leur permettent de développer leurs connaissances, leur créativité, leur ens démocratique et leur responsabilité citoyenne », rapporte le communiqué des Lignes directrices pour les bibliothèques publiques du Québec. En ce sens, rendre la culture accessible à tous apparaît aujourd’hui comme un enjeu politique. Et cette visée semble dépendre de l’abolition des frais de retards des livres empruntés.