Voilà peu, Wendel avait annoncé un chiffre d'affaires de 760,3 millions d'euros pour Éditis, qui lui permettrait une plus value conséquente (30 %, la société est estimée à 900 millions d'euros) dans la vente de sa filiale.
Les Échos, toujours à la pointe, nous informent qu'Éditis devrait justement voir son sort scellé d'ici à la mi-mars... soit le début du Salon du livre, à peu près. Le quotidien rapportait hier que les négociations entre la filiale de Wendel se laissait « jusqu’à la fin de cette semaine, voire le courant de la semaine prochaine, pour voir si un accord entre eux [NdR : le groupe Planeta] est possible », selon plusieurs sources que détient le journaliste.
Scellé, en effet, puisque dans un cas comme dans l'autre. Soit Wendel parvient à vendre Editis, auquel cas, le dossier sera plié et quelques détails administratifs seront à peaufiner. Soit, la transaction ne se conclut pas et dans ce cas, on mettrait le dossier en stand-by. Après le démenti de Mondadori, Planeta restait en effet le candidat en lice le plus sérieux. Contacté, Éditis n'était pas en mesure de nous donner plus d'éléments.
Ou pas de vente du tout ?
En revanche, chez Wendel le son de cloche résonne très, très différemment. Christine Dutreil, directrice de la communication du groupe explique en effet que si « des rumeurs circulent depuis quelque temps, et qu'un certain intérêt grandit autour d'Editis, le groupe n'a jamais confirmé son intention de vendre Editis ». À ce titre, elle dément complètement que les sources du journaliste des Échos puissent provenir du groupe Wendel.
Pour elle, « les nombreuses marques d'intérêt » que l'on porte à Editis sont agréables, mais en somme rien n'a été dit concernant une vente. « Nous nous sommes placés dans un plan destiné à rendre à Éditis sa place depuis quatre ans et nous restons dans l'optique d'un travail à long terme. »
Don't act, la suite...