D'une certaine manière, notre dernière chronique hebdomadaire n'avait rien à envier à une tragédie grecque, et paissaient ses jeunes pousses avec un appétit dionysiaque. Mais en cette nouvelle semaine de l'an de grâce 2013, nous nous pencherons sur une affaire de censure qui s'est jouée sur les planches d'un tout autre registre, celui bien moyenâgeux des « Mystères ». D'un côté les Théâtres dramatiques à la mode antique, ou bien sadique, tendaient sans détour vers leur apogée cathartique. En revanche, celui impulsé par l'Église romaine dans l'Occident médiéval, avant que le Parlement de Paris ne lui attribue ses cornes diaboliques des Books Emissaires, puisait quant à lui son inspiration dans la veine religieuse.