Suite à la peur du terrorisme, les éditeurs anglais commencent à réfléchir sur certaines interdictions dans les livres« jeunesse », et parfois même les plus absurdes...
Ainsi, le drôle de courrier qu'ont reçu les auteurs « jeunesse » de la maison d'édition anglaise .
En effet, il leur est désormais stipulé d'éviter dans leurs écrits de parler de « porc » ou encore de tout ce qui a trait à l'animal susnommé comme les saucisses et le lard grillé, cher aux petits déjeuners anglo-saxons. La raison ? Cela pourrait « choquer » les musulmans ou les juifs dans le monde entier…
Le porte-parole de la maison d'édition anglaise s'est expliqué tout simplement : « Nos publications sont vendues dans près de 200 pays, et à ce titre, et sans compromettre notre engagement en aucune manière, nous encourageons certains auteurs de publications éducatives à respectueusement considérer les différences culturelles et les sensibilités » et d'ajouter : « Nos lignes éditoriales sont destinées à faire en sorte que les ressources que nous produisons puissent être diffusées au plus large public possible. »
Le député conservateur Philip Davies s'est ouvertement moqué en déclarant « Comment diable peut-on trouver le mot « cochon » ou « porc » offensant ? » puis il s'en est pris aux politiques de son pays qui, d'un côté, portent aux nues « la liberté d'expression, mais qui, de l'autre, président des gens incapables d'écrire et d'utiliser des mots complètement inoffensifs » il a ensuite rajouté que : « Si l'on doit retenir quelque chose de positif dans les attaques terroristes (nldr : L'attentat à Charlie Hebdo du 7 janvier), c'est la vague populaire autour de la liberté d'expression. »
Suite à cette annonce, les représentants de la communauté juive ont tenu à clarifier la situation : « La loi juive interdit de manger du porc, pas de mentionner le mot ». Ce à quoi les responsables musulmans anglais ont ajouté : « C'est une absurdité totale ! C'est quand les gens vont trop loin que cela apporte un discrédit total sur toute la discussion ».
Pour le moment les auteurs français semblent épargnés par des consignes de ce genre, mais il faut, peut-être, s'attendre tout…