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Édition : le plastique autour de certains livres, pas fantastique mais nécessaire

Anéantir, de Michel Houellebecq (Flammarion), et Moon River, de Fabcaro (6 Pieds sous terre) n'ont sans doute pas grand-chose en commun. Si ce n'est leur présentation sous un film plastique dans les librairies et autres points de vente du livre. Alors que la filière du livre se pose des questions sur son impact environnemental, cet usage du plastique est-il vraiment nécessaire ?

Le 18/03/2022 à 11:53 par Antoine Oury

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Publié le :

18/03/2022 à 11:53

Antoine Oury

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Anéantir, de Michel Houellebecq, a brillé grâce au tapage médiatique qui accompagne chaque titre de l'auteur. Mais aussi parce que le livre était recouvert d'un film plastique, un phénomène rarissime, d'autant plus en littérature française. À l'heure où les questions écologiques se posent dans la filière du livre comme partout ailleurs, l'usage de plastique ne manque pas de soulever quelques questions, la matière étant réputée polluante — essentiellement issue d'un dérivé du pétrole — et pas forcément recyclable.

Preuve que l'utilisation de la matière interroge, « [u]n lecteur nous avait posé la même question il y a quelques mois sur ce titre », nous confie Jean-Philippe Garçon, cofondateur de la maison d'édition 6 Pieds sous terre, à propos de la bande dessinée Moon River, de Fabcaro.

« Quelques ouvrages à notre catalogue ont effectivement un blistage. Il y a toujours une raison spécifique à ça, liée à la fabrication : papier de couverture, type de reliure, format de l'ouvrage... », nous explique l'éditeur. « La question est globale et cette protection plastique sert tout au long de la vie du livre (et en particulier sur les invendus). »

Pascal Lenoir, directeur de la production des éditions Gallimard et président de la commission Environnement et Fabrication du Syndicat national de l'édition, explicite cette fonction première de l'emballage plastique à l'unité : protéger le livre, tout simplement. « Cette protection porte sur toute la partie distribution et présentation en librairie », note-t-il. « Pour l'éditeur, l'emballage plastique à l'unité représente un coût important rapporté au prix de fabrication du livre, et cette dépense n'est pas faite de gaieté de cœur. »

Cet emballage intervient pour limiter « la hausse mécanique du taux de pilon, si le libraire reçoit des ouvrages sales et abîmés », explique Pascal Lenoir. Outre les chocs et accrocs, qui menacent notamment les coins des « couvertures en reliure Kolbus à bords coupés », note Jean-Philippe Garçon, les couvertures des titres risquent également le maculage, ou lorsqu'une couleur déteint sur une autre, dans les cartons de transport à la librairie. 

« Mettre sous film à l'unité des ouvrages un peu chers, ce n'est pas satisfaisant, mais c'est nécessaire », résume Pascal Lenoir. « On reproche le pilon [la destruction de certains ouvrages invendus, NdR] aux éditeurs, mais les éditeurs se le reprochent eux-mêmes, et la protection des livres permet de réduire ces volumes pilonnés. Si un ouvrage cher est abîmé ou sali, il court le risque d'être retourné par le libraire, trié et finalement détruit. » Les flux de transport seront aussi alourdis par ce retour de l'ouvrage détérioré.

Dans la distribution, une autre forme de plastique intervient, le plastique thermorétractable, utilisé à des fins de sécurité dans les entrepôts de distribution. « Pour assurer la sécurité des travailleurs de la distribution, il est obligatoire d'emballer les ouvrages dans un plastique thermorétractable, au sein des cartons. Une palette qui n'en a pas est d'ailleurs refusée à l'entrée de l'atelier », précise Pascal Lenoir. Ce plastique est fourni par l'imprimeur, à la demande du distributeur, mais facturé à l'éditeur. Parfois, et souvent dans le cas des best-sellers, ce thermorétractable emballe des lots de livres identiques destinés aux librairies, grandes surfaces culturelles et grandes surfaces spécialisées.

De la fabrication à la fin de vie du plastique

Parallèlement à ces plastiques « de manutention », la matière plastique peut aussi intervenir dans la fabrication elle-même, notamment par le fameux pelliculage des livres, qui peut par exemple leur donner un aspect brillant. « De plus en plus de livres ne sont plus pelliculés, et présentent une matière brute », assure Pascal Lenoir, signe selon lui « d'une attention particulière accordée par les éditeurs à l'écoconception des ouvrages ». Cet usage plus mesuré des matières plastiques dans la fabrication même limite aussi l'impact d'éléments perturbateurs du recyclage du papier.

Dans le cas de Moon River, l'absence de pelliculage aura finalement nécessité la précaution de l'emballage plastique à l'unité. « J'ai utilisé un papier de couverture nouveau, très texturé et dont je ne connais pas en amont la résistance (aux chocs, aux taches, aux déchirements), et surtout sans pelliculage. De plus, l'impression sur la couverture en Silk foil est toujours fragile et à tendance à s'écailler ou se décoller facilement aux frottements. Sur un premier gros tirage, c'est extrêmement risqué de ne pas prendre à minima cette précaution. S'il s'avère que cette protection est inutile, on évitera de la demander pour les retirages à venir », nous indique Jean-Philippe Garçon. « Et malheureusement, à l'usage on s'est rendu compte qu'il en fallait bien une », ajoute-t-il.

L'utilisation du plastique semble donc incontournable pour certains titres : est-il possible d'en assurer la traçabilité, dans ces conditions ? La sous-traitance complique ce point : « Il est proposé directement par l'imprimeur qui a un fournisseur dédié. Mais c'est un élément dont on n'a pas l'origine », admet Jean-Philippe Garçon. Dans le cas du livre de Michel Houellebecq, Flammarion n'a pas retourné nos demandes de commentaires.

Pascal Lenoir confirme les difficultés liées à l'écoconception de cette matière plastique : des plastiques biodégradables existent — fabriqués à partir de pommes de terre, notamment —, mais les éditeurs sont contraints « par les capacités industrielles des imprimeurs et la capacité des fournisseurs à fournir des matières avec ou sans plastique ».

« Il est possible qu'une filière de transparents de protection plus naturelle se généralise, de “plastique” végétal. Ça fait partie des éléments d'amélioration à venir, très probablement », imagine Jean-Philippe Garçon. 

(illustration, Frédéric BISSON, CC BY 2.0)

Concernant la fin de vie de la matière, le blister plastique autour d'un livre à l'unité n'indique pas de consigne de tri. « J'ai tendance à croire que les gens sont capables de comprendre, et qu'un certain réflexe s'est installé vis-à-vis du plastique, concernant la poubelle où le jeter », assure Pascal Lenoir. En l'occurrence, le bac et/ou le sac jaune. Pour plus d'informations, le SNE avait abordé la question des usages plastique dans sa charte environnementale, fin 2021.

Enfin, la dernière question soulevée par cet usage du plastique interroge la production de livres et l'ambition artistique elle-même : une nouvelle sobriété est-elle nécessaire ? « Je crois que les lecteurs ont donné la réponse l'année dernière, où nous avons constaté pratiquement 20 % de hausse des ventes de livres imprimés, quand on annonçait la mort du papier il y a quelques années », remarque Pascal Lenoir, qui souligne aussi la qualité de lecture et de reproduction d'image et de couleurs propre à l'imprimé. « Et quelle industrie a la chance de pouvoir s'appuyer sur une ressource naturelle renouvelable et recyclable pour 95 % de son approvisionnement ? »

Photographie : Anéantir, de Michel Houellebecq (Flammarion), sous plastique en librairie (capture d'écran YouTube)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

14 Commentaires

 

Forbane

19/03/2022 à 17:58

Le plastique n'est jamais nécessaire.
C'est un fléau qu'il convient d'éradiquer et qui d'ailleurs n'aurait jamais dû voir le jour (ses inventeurs auraient dû penser aux conséquences létales qu'un tel produit aurait entre les mains d'une espèce aussi inconséquente que la nôtre).
Un peu de décence : pensons aux animaux qui en meurent tous les jours aux quatre coins du monde dans des souffrances atroces. Pensons aux humains qui, sur d'autres continents moins gâtés que le nôtre, vivent sur des décharges de plastique au péril de leur santé.
Ne pas en être capable est la preuve d'une bêtise et d'un égoïsme insondables.
À visionner d'urgence : https://www.youtube.com/watch?v=2i16ZfC8Z0w

boonskis

20/03/2022 à 04:27

Merci pour ce mot Forbane—très juste. La nocivité de ce matériau pour l’environnement n’est pas un calcul difficile. Comme vous dites, le plastique n’est jamais nécessaire et assez souvent, c’est même moins efficace que d’autres matériaux.

Aradigme

21/03/2022 à 10:41

Bonjour Forbane,

Vous semblez atteint de plasticophobie (les phobies sont à la mode de nos jours).
Les différents plastiques constituent des matériaux fort utiles, irremplaçables dans bien des cas. Je vous donne comme example des milliers de dispositifs médicaux stériles à usage unique qui sont tous réalisés en plastique et permettent de sauver des millions de vies chaque année. Nous ne disposons d'aucun matériau qui pourrrait efficacement les remplacer.
Les inventeurs des plastiques et autres polymères sont des bienfaiteurs de l'humanité. Les chimistes Ziegler et Natta qui ont mis au point la polymérisation radicalaire dans les années cinquante ont d'ailleurs obtenu le prix Nobel pour leur découverte en 1963.
Quant à vos histoires sur les animaux tués par le plastique, elles font partie d'un folklore écologiste bien orchestré, mais totalement affabulé. Je suppose qu'on découvrira bien de temps à autre une tortue assez myope pour confondre un sac plastique avec une méduse, mais elle constituera l'exception, pas la règle. Par ailleurs, aucune étude à ce jour n'a pu mettre en évidence un quelconque problème de santé lié aux microplastiques, pour une raison bien simple: ils ne sont pas métabolisables et n'interagissent donc pas avec les processus biologiques des êtres qui les ingèrent. Ils ne gênent pas plus la digestion des animauxque si ceux-ci absorbaient du sable ou de la terre, ce qui leur arrive assez fréquemment. Les particules entrent dans le tube digestif et sont éliminées à son extrémité.
A ce propos, je précise un point physique simple à l'attention des écolos qui rabachent sans cesse le mot "biodégradable". Sachez que plus de 99% des matériaux naturels sur Terre ne sont pas biodégradables. Le sable ne l'est pas, le granit non plus, ni l'argile, ni les falaises de calcaire de Douvres, etc...
Donc, ne perdez pas de temps à promouvoir la "solution finale" pour les plastiques. Comme tout matériau, les plastiques doivent simplement être utilisés à bon escient et recylés, sans plus.
Si des Chinois ou des Indiens lisaient votre post, ils en riraient jusqu'à demain. Afin d'améliorer leur niveau de vie, ils n'hésiteront pas à produire plus de plastique par habitant que les Européens.

Salutations
Aradigme

Boonskis

21/03/2022 à 14:22

Aradigme,

Votre réponse est digne d'un publicitaire du secteur des plastiques.

D'abord, on ne parle pas de phobie quand on est concerné par la santé de l'environnement. Il y a une immense quantité de déchets plastiques dans la nature que nous côtoyons tous les jours et il ne s'agit pas seulement de certains pays pauvres (Avez-vous voyagé un peu en Haïti?) mais dans mon propre environnement, aux Etats-Unis aussi, ou des bouts de plastiques jonchent partout dans la nature pour se retrouver finalement dans les sols et surtout au fond des plans d'eau, étangs et rivières.

Le plastique est très pratique pour certains besoins certes, et même nécessaire pour nos obsessions du jours (non nécessaires mais partie de la vie moderne: voitures, ordinateurs, avions, etc.). Les inventeurs de ce produit peuvent être vus comme des bienfaiteurs, tout comme ceux qui ont inventé le DDT et les centrales nucléaires par exemple. Cela dit, ce n'est pas parce qu'on a inventé quelque chose de "bien" qu'il faut l'utiliser partout. Ce qu'on voit aujourd'hui avec le plastique est le même problème que nous avons vu pour le DDT et le nucléaire: les industriels et leurs lobbys veulent utiliser un produit partout même si son utilisation n'est pas nécessaire et qu'il est même nuisible pour tous les humains (pour certains plus que pour d'autres, bien sûr, mais dans le fond, pour tous).

Le fait que des animaux sont tués par les plastiques n'est pas "une histoire". Là vous êtes vous-même dans les contes de fées. Voulez-vous des photographies que j'ai prises moi-même ici aux USA d'animaux tués piégés dans les filets plastiques qui servent à contrôler l'érosion? Ce n'est là qu'un petit exemple parmi, hélas, bien d'autres.

Votre langage révèle le désir de ne pas considérer d'autres points de vue: "je suppose" --ce n'est pas une supposition, voyons. J'écris cette réponse pour d'autres--pas pour vous, puisque vous ne changerez pas d'avis publiquement (je doute fort que vous ne représentiez pas l'industrie, mais bon).

Votre supposition sur les Chinois et les Indiens est aussi très mal placée: vous ne vous êtes pas entretenus avec eux.

Le danger le plus grave du plastique, dont vous faites abstraction, est le fait que tous les plastiques (recyclés ou non) deviennent au fil du temps des microplastiques. Les chercheurs ne savent pas encore le danger des microplastiques pour le vivant, mais nous savons que ces particules sont d'ores et déjà dans la chaîne alimentaire de la vaste majorité des animaux--y compris et surtout l'humain comme nous sommes entourés de plastiques-- et nous savons que ces microplastiques se retrouvent dans nos corps, jusque dans le placentas et les foetus: respirées, mangées, bues. De plus en plus d'études suggèrent un impact sur la santé. Nous en saurons beaucoup plus dans les dix années à venir. Il faut espérer que son impact sera relativement grave, mais entre temps il faut agir.

Finalement, la source principale des plastiques, ce sont des gisements limités de pétrole ("fossile"): faire du plastique c'est ne pas faire du gasoil, du kérosène, etc. C'est utiliser une matière première qui, un jour, ne sera plus. ET si on l'utilise maintenant pour nos gourdes à usage unique, on prive d'autres populations d'énergie fossile pour cuisiner, chauffer, ou améliorer leur niveau de vie au quotidien.

Le plastique vient des profondeurs de la terre et c'est là où il doit retrourner à la fin de sa vie utile. Il est fait surtout de pétrole, probablement de résidus organiques (nos ancêtres, plantes et animaux, on pourrait dire). On en fait beaucoup de produits et certes certains sont très utiles (mais jamais "nécessaires" comme dit Forbane). Les plastiques qui ne servent qu'une fois sont les plus nocives pour nous tous car ils se retrouvent rapidement dans la nature et deviennent des dangers pour les animaux, et puis ensuite, d'autres dangers quand, dans 10, 20 ans, ils deviennent des microplastiques dans les sols et la nappe phréatique. Les plastiques qui servent de multiples fois sont bien sûr utiles, et nous ne pourrons pas nous en passer pour le moment. L'essentiel c'est donc (1) d'éliminer les plastiques à usage unique et ensuite (2) d'assurer que tous les autres plastiques vont à la fin de leur vie non pas dans le biosphère mais sous terre, dans des cavernes ou récipients souterrains où ils ne pourront ni abîmer la beauté de notre terre, ni entrer dans l'écosystème où les microplastiques pourraient (comme le DDT ou les déchets nucléaires) devenir de véritables fléaux pour nos enfants et petits-enfants.

Amoureux de la Nature: réduire le plastique dans ma vie quotidienne et m'assurer que le plastique dont je me sers retourne aux profondeurs de la terre est un des objectifs les plus fondamentaux de ma vie.

Aradigme

21/03/2022 à 18:59

Bonjour Boonskis,

Votre réponse laisse bien entendu de coté les arguments que j'avançais, ce qui ne me surprend pas. Quand vous parlez des "obsessions du jour ("non nécessaires mais partie de la vie moderne selon vous: voitures, ordinateurs, avions, etc.") y incluez-vous les dispositifs médicaux dont j'ai parlé?
Je vous signale à tout hasard qu'une valve cardiaque est réalisée en plastique, de même qu'un tuyau pour Baxter ou un masque à oxygène... Rappelez-vous en si un jour vous en avez besoin... On revoit très vite ses positions idéologiques lorsqu'on se trouve à court d'oxygène. Vous considérez une voiture comme inutile, vous changerez peut-être d'avis le jour où vous aurez besoin d'une ambulance. Je crains que comme beaucoup de personnes, vous jouissez des avantages techniques d'une société indutrielle avancé sans même vous en rendre compte.

Quant aux microplastiques dont j'ai d'ailleurs parlé dans mon post précédent, ils ne posent aucun problème prouvé à ce jour dans les articles de recherche que j'ai lus.

Pour ce qui est des Indiens et des Chinois, je parle de leur opinion car j'ai travaillé avec eux pendant des années. Je peux vous asurer qu'ils ne sont pas encore atteint de plasticophobie. En fait, ils devraient plutôt améliorer leurs techniques de recyclage. Les balancer dans l'environnement ne semble pas les gêner du tout. Je ne suis pas un intégriste de l'environnement, comme vous l'avez peut-être constaté, mais je trouvais quand même cela choquant. Comme je l'ai indiqué dans mon post précédent: "Comme tout matériau, les plastiques doivent simplement être utilisés à bon escient et recylés, sans plus." Par contre les idées d'éradication pronées par Forban, et que vous semblez soutenir, ne tiennent tout simplement pas la route.
Si votre objectif n°1 dans l'existence consiste à "éliminer les plastiques à usage unique", songez quand même aux dispositifs médicaux... Personne n'est à l'abri d'un séjour en hôpital...

Salutations
Aradigme

PS: je ne suis pas au service de l'industrie du plastique, mais je suis chimiste, j'ai développé et fabriqué des polymères pendant quelques années, et je connais assez bien le sujet techniquement. Assez en tous cas pour repérer les erreurs ou exagérations que je vois passer régulièrement dans la presse et que reprennent en choeur des écolos.

rez

22/03/2022 à 09:26

c'est les "connaisseurs" comme vous qui nous mettent dans cet bordel dans lequel on se trouve. Et votre réponse pour s'en sortir c'est de se taper la tête contre un mur jusqu'à ne plus sentir besoin de réfléchir.

Boonskis

21/03/2022 à 14:48

P.S. Le plastique est en effet "pas fantastique" mais--contrairement à l'argument ici--absolument pas "nécessaire" pour les livres. Nécessaire? Non...commode, pratique, facile pour l'entreprise mais pas nécessaire. C'est ce genre d'utilisation que nous pouvons facilement éliminer sans aucun impact sur notre qualité de vie.

rez

22/03/2022 à 09:24

Vous semblez atteint de plasticophilie.

Les plastiques, avant, c'étaient des dérivés assez naturelles de la cellulose. Une filière saine de production de chanvre et autres plantes pourrait en fournir assez de matériel pour remettre l’acétate de cellulose dans les marchés pour remplacer ces plastiques nocifs et synthétiques.

Jean-Philippe Garçon sait très bien qu'il est dégueulasse et hypocrite de filmer les livres car, "chers" ou pas, ils vont finir au pilon si décision de l'éditeur est prise. Il se presse donc à essayer d'éviter cet reproche en argumentant... enfin, il nous prend par des imbéciles.

Mais votre argument comme quoi ni l'argile ni la pierre ni... tout ce qui compose cet planète (sauf les animaux on dirait) n'est biodégradable, je commence à penser que M. Garçon et vous sont la même sous-personne.

Boonskis

21/03/2022 à 19:59

Merci pour cette discussion fort intéressante Aradigme, mais qui révèle plus que tout votre désir de ne pas reconnaître le fait que les plastiques ne sont que très rarement recyclés (l'utilité du recyclage est mise en cause aujourd'hui) ou éliminés à bon escient.

Je crois quand même que nous pourrions nous entendre sur plusieurs points.

J'ai été rapide à soutenir la thèse de Forbane sur la non-nécessité du plastique parce que, dans la vaste--l'immense!-- majorité des cas, reconnaissons-le, les plastiques ne sont absolument pas nécessaires.

Le premier problème des plastiques qui partent dans la nature, c'est qu'ils offensent notre sens de la beauté de cette planète.

Les plastiques ont cependant des usages très importants dans la société moderne.

Dans mon second commentaire, j'ai indiqué reconnaître sans ambiguïté qu'il y a des besoins où le plastique est une matière très utile et donc que nous ne pourrons pas nous en passer--pas en tout cas si nous continuons à faire des quadruples pontages ou de conduire des voitures. Comme vous, je dirais qu'il faut les utiliser correctement, les enfouir--- les remettre en terre à la fin de leur vie--- les recycler peut-être (c'est discutable)---cela est absolument nécessaire et nous devrions nous concentrer sur *cela*, et ne pas faire comme vous des tribunes sur les innombrables bienfaits du plastique, dont tout le monde est plus que conscient! En insistant en plus qu'il n'est "jamais" (ou presque) nuisible. C'est faux.

Pour les besoins des transports et pour les besoins médicaux (certes à usage unique, vous avez raison) je ne vais rien dire. Il va sans dire que ce n'est pas là le problème dont je parle car l'industrie médicale fait bien attention à ce que ces plastiques soient mis dans des décharges où ils ne pourront pas nuire aux organismes vivants. Mais vous semblez vouloir accepter sans aucun esprit critique le sur-usage du plastique dans la vie quotidienne. C'est là le problème dont je parle et dont j'imagine Forbane voulait parler. Les sacs plastiques partout. Les emballages, le polystyrène à usage unique, les opercules de sécurité....Les jaquettes de livres aussi, le plastique sert pour des raisons de commodité, le plastique n'est point nécessaire.

Ce que vous dites sur les autres nationalités n'est pas vrai: vous surgénéralisez de vos propres expériences et ne reconnaissez pas les nombreux exemples qui vont à l'encontre de votre thèse: je connais bon nombre de situations à travers le monde où les plastiques qui ne sont ni recyclés ni employés à bon escient et qui se retrouvent donc dans la nature pour constituer un véritable fléau pour les populations (les "nurdles"-- les petites billes de plastique à Maurice, dans le delta du Mississippi, par exemple n'en sont qu'un petit exemple flagrant). Mais regardez aussi les égouts de France ou d'Amérique.... Vous pouvez nier tout cela de votre plume, mais cela ne change pas la réalité des choses et son impact sur les générations présentes et futures, le fait que je vois de la pollution pure et simple tous les jours et que vous la voyez aussi mais vous ne voulez pas vous révéler sensible, et je crois que vous indiquez clairement pourquoi. N'avez-vous jamais regretté les déchets plastiques dans la nature quand vous faites une randonnée? Sinon, je crois que la majorité des lecteurs ne pourront pas s'identifier à vous.

Forbane

22/03/2022 à 11:23

Merci à vous ainsi qu'à d'autres ici. Vous avez plus de patience que moi.
C'est à cause des Aradigme de ce monde que rien n'avance, sinon vers le pire. Ceux-ci se réjouiront sans doute d'apprendre que leur objectif (la destruction de la nature) est atteint et que la fin est proche - y compris la leur.

Boonskis

21/03/2022 à 20:22

Dernier petit mot, Aragime, car je voudrais au moins souligner quelque chose que vous avez dit: vous avez été choqué par la propension des gens dans certains pays à balancer les plastiques dans la nature...que cela ne les gênent pas. Je soumettrais que ce n'est pas très différent dans l'Occident: ne pensez pas que les Occidentaux sont moins aptes à le faire. Oui, ici, c'est différent, il y a peut-être la question de l'éducation et des infrastructures (celles-ci rendent l'enfouissement ou le recyclage plus faciles), mais c'est assez courant un peu partout. Il faut tenir compte de cela: si les populations--toutes les populations--rejettent facilement dans la nature les filtres à cigarettes ou les sacs en plastique, peut-être qu'il faut les fabriquer différemment? Car...au fond, c'est à qui la faute? Aux populations? Ou aux inventeurs / industriels qui introduisent de nouvelles matières dans la société sans tenir compte des conséquences potentielles? Vous pouvez imaginer ma réponse! Mais certes, l'éducation et les systèmes pour éliminer le plastique sont très nécessaires et les producteurs de ces matériaux devraient probablement les financer: mais ne pas utiliser le plastique quand il n'est vraiment pas nécessaire--la grande majorité des usages-- serait peut-être une bien meilleure politique. Car finalement tout cela relève de la politique: de l'équilibre des pouvoirs et des droits dans la société.

Aradigme

23/03/2022 à 15:06

Bonjour Boonskis,

En ce qui concerne les sacs plastiques, je vous rassure de suite: je ne les utilise pas. Je continue d'utiliser un cabas depuis des décennies. Je ne vois pas de problèmes à ce qu'ils disparaissent, mais ils ne représentent pas un tonnage si important que cela.

Je voudrais revenir sur un de vos commentaires sur la responsabilité que vous attribuez " aux inventeurs / industriels qui introduisent de nouvelles matières dans la société sans tenir compte des conséquences potentielles".

Le problème, bien entendu, est que les inventeurs et industriels ne peuvent imaginer tous les impacts d'un nouveau produit. Prenons un chercheur en chimie organique qui développe une nouvelle réaction chimique. Cette même réaction permettra plus tard de développer un médicament, un pesticide et un gaz neuro toxique - ce que le chercheur ne peut deviner au moment où il développe la réaction en question (je parle d'un cas réel). Il est impossible d'envisager toutes les applications d'une nouvelle technologie. Certaines mettront dix ou quinze ans pour apparaître car elles nécessitent un besoin nouveau ou une interaction avec d'autres technologies non encore apparues au moment où le choix devrait être fait.

Mais même si le chercheur pouvait envisager toutes les applications, serait-ce à lui seul de décider: "Bon, je laisse tomber le médicament et aussi le gaz neurotoxique. Tant pis pour ceux que le médicament sauverait." De quel droit prendrait-il seul cette décision, sans même avertir les maaldes concernés? Je suis un fervent démocrate, et j'estime donc que la décision doit être prise par l'ensemble de la population, pas par un chercheur isolé. Face à un nouveau produit, la population peut décider de son sort, soit via ses élus (soumis à des groupes de pression, tels que les écolos) soit en votant avec son porte-monnaie:" J'apprécie le produit, donc je l'achète". C'est à mon sens plus démocratique qu'une personne qui décide seule dans son coin, ne trouvez-vous pas? En plus, cela a l'avantage de mettre les grognons devant leurs responsabilités.

Prenons un autre exemple, cette fois celui d'un industriel qui développe un distributeur de crême chantilly sous pression pour les pâtissiers. Peut-il imaginer que de jeunes inconscients vont des années plus tard se servir des capsules de pressurisation au protoxyde d'azote pour s'offrir des "sensations" et s'intoxiquer? Difficile... Einstein disait avec raison que la bêtise humaie s'avérait insondable et qu'elle seule donnait une idée de l'infini.

Un dernier point. Je considère les points de vue des autres, mais j'estime avoir le droit au mien et à le défendre. Il me semble que beaucoup d'intervenants dans ces pages estiment que supprimer tous les plastiques, comme le demandait Forbane, constituerait une solution. J'estime qu'ils se trompent. Ils ne saisissent apparement pas toutes les conséquences d'une telle action. La plupart du temps, des matériaux de substitution moins nocifs n'existent pas, et la conséquence rapide de la "solution Forbane" serait de nous ramener aux standards de vie d'avant les années cinquante, quand l'espérance de vie était nettement moins élevée. Si vous supprimez les disposables plastique, par exemple, vous supprimez les tests de biologie clinique à faible coût unitaire.

Je vois le même genre de problème avec la vogue de la nourriture "bio". Les pesticides ne posent pas de problème aux humains quand ils sont utilisés adéquatement. Ils permettent d'obtenir des rendements plus élevés de 30% et de mieux conserver les produits (le benomyl, par exemple, permet d'éviter que les moisissures s'attaquent très vite à des fruits comme les fraises). La suppression des engrais et pesticides dans l'agriculture bio réduit les rendements, ce qui signifie que les coûts augmentent, et donc les prix.
Qui paie pour les produits bio ? Les personnes à faible pouvoir d'achat qui vont éprouver des difficultés à se nourrir, ici-même ou dans d'autres pays. En fait, ceux qui paient le prix de ces exigences très souvent fantaisistes, de cette "pureté ecologique", ce sont les moins favorisés. Ceux qui les exigent vivent souvent dans des métropoles et disposent la plupart du temps de bons revenus.
L'agriculture " de masse" a été introduite précisément pour nourrir des masses. En 1946, la France était incapable de nourrir sa population pourtant inférieure à celle d'aujourd'hui. Les techniques productivistes introduites ont permis d'atteindre puis de dépasser l'équilibre alimentaire tout en réduisant le nombre de bras nécessaires. Les mêmes causes produisent les mêmes effets: l'abandon des techniques productivistes obligera (1) à trouver de nouveaux agriculteurs en quantité - alors que c'est déjà difficile aujourd'hui- (2) à défricher de nouvelles terres, car si les forêts et les terres non exploitées augmentent sans cesse depuis les années 50, c'est principalement à cause de l'augmentation des rendements sur des terres choisies pour leur qualité. Vous ai-je dit que j'avais aussi fait des études d'ingénieur agronome?

Bref, je ne vais pas vous importuner plus longtemps avec mes digressions. Vous avez bien entendu le droit à vos opinions, tout comme moi. La mienne est que les écolos scient la branche sur laquelle nous sommes tous assis. Bon, je n'y resterai de toute façon plus très longtemps...

Merci pour cette conversation attrayante.

Saluations
Aradigme.

stephix

22/03/2022 à 07:53

Détruire des livres parce qu'ils ont des tâches ou des defauts, alors en 2022 on vit encore ce genre d'aberration ? On propose bien des fruits et légumes pas très jolis à la vente à petits prix, pourquoi ne pas faire un rayon "livres neufs abîmés" à petits prix, je suis sûre que les gens se jetteraient dessus. Tous les petits salaires qui ne peuvent s'offrir de livres neufs à cause du prix élevé, aimeraient bien pouvoir les acheter à moitié prix malgré leur apparence abîmée... Franchement.

rez

22/03/2022 à 09:31

dans quel monde de bisounours vivez-vous? ceux qui impriment et distribuent des livres ce sont les mêmes psychopathes qui éduquent nos enfants, remplissent des voitures et béton nos vies, nous font payer de l'armement à tout va et décident que les hôpitaux doivent être rentables au même titre qu'un sex shop.

Donc non, on ne peut pas leur demander cela. Vous ne demandez pas aux cellules cancéreuses de changer d'attitude et de se mettre plutôt à métaboliser du sucre...

des maisons d'édition régulées par l'état sans possibilité de devenir des appendices de bolloré ou similaires, avec des conditions de vente et gestion décentes, et basta. Mais on ne peut pas changer un système que par nature est nuisible, il faut le remplacer par un autre. Bien sur, chose difficile quand la chaine du livre et tout le monde de la culture ont été vendus (en France peut-être "grâce" au virus du libéralisme inséré par... Mitterrand) au marché de loisir.

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26/03/2024, 20:00

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Les Montagnes hallucinées de Lovecraft, un manuscrit en édition limitée

Les Saints Pères, éditeur spécialisé dans la publication de fac-similés de manuscrits des grands classiques de la littérature mondiale, propose At the Mountains of Madness (Les Montagnes hallucinées) de H.P Lovecraft, dans une édition limitée et numérotée de 1000 exemplaires.

25/03/2024, 11:07

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Les éditions Autrement lancent une collection avec la revue Zadig

La maison généraliste du groupe Madrigall, Autrement, s'associe avec le trimestriel né en 2019, Zadig, et lance une nouvelle collection, Zadig Autrement.

21/03/2024, 16:56

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Pierre Leroy nommé conseiller d'Arnaud Lagardère

Dans la perspective de son prochain départ en retraite, M. Pierre Leroy a informé le Conseil d’Administration de sa décision de mettre fin à ses mandats de Directeur Général Délégué, membre du Comité Exécutif et Censeur du Conseil d’Administration de Lagardère SA, avec effet immédiat au 19 mars 2024.

19/03/2024, 21:50

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Le Roi et l'oiseau : le chef d'oeuvre de Grimault et Prévert

Sorti en 1980, Le Roi et l'Oiseau est un film d'animation signé Paul Grimault sur des textes de Jacques Prévert. Un film de renommée mondiale, que des réalisateurs japonais comme Miyazaki et Takahata ont porté aux nues, considérant Grimault comme leur mentor. Et derrière le grand film, un grand livre, réédité...

19/03/2024, 16:50

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Après l'émancipation, Dalva collabore avec Robert Laffont

Après avoir collaboré pendant trois ans avec le groupe Christian Bourgois éditeur, les jeunes éditions Dalva se sont émancipées à l'automne 2023. Leur démarrage réussi, marqué par un bon accueil de leurs 23 premières publications auprès des lecteurs et des libraires, motive Juliette Ponce et Marie-Anne Lacoma à continuer sur leur lancée, en collaborant cette fois avec les éditions Robert Laffont.

19/03/2024, 11:07

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Les Mémoires d'Al Pacino en octobre 2024 aux éditions du Seuil

L'acteur américain Al Pacino, connu pour ses rôles dans Le Parrain, Un après-midi de chien ou Scarface, et récompensé par un Oscar, un Emmy Award et un Tony Award, retracera sa carrière dans Sonny Boy. Ces Mémoires seront publiés en France par les éditions du Seuil, le 11 octobre 2024.

15/03/2024, 15:19

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LivrEmploi, la nouvelle plateforme de recherche d'emploi dans l'édition  

La plateforme livremploi.fr offre un espace gratuit pour la recherche d'emploi dans l'ensemble des domaines de l'édition. À partir du 8 avril, juste avant le Festival du Livre de Paris 2024, elle sera officiellement accessible.

14/03/2024, 12:19

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Gilles Haéri succède à Francis Esménard au bureau du SNE

Gilles Haéri, à la tête des Éditions Albin Michel depuis 2019, a intégré le 13 mars 2024 le bureau du Syndicat national de l'édition (SNE). Né en 1972, cet ancien élève de l’École Centrale Paris, également agrégé de philosophie, a initialement orienté sa carrière vers l'édition universitaire avant de s'ouvrir à la littérature générale.

14/03/2024, 10:05

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Un recueil inédit de James Baldwin en mai pour le centenaire

Pour marquer le centenaire de la naissance du grand écrivain et activiste James Baldwin, les éditions Stock proposent une collection de textes jamais publiés en français, avec une préface du Prix Femina 2013, Léonora Miano, entre autres spécialiste de la question coloniale. Sortie de La Croix de la Rédemption (trad. Valentine Leÿs et Romaric Vinet-Kammerer) prévue le 15 mai prochain.

13/03/2024, 17:33

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Petites et moyennes maisons d'édition : de fragiles fondations

À partir de plusieurs sources, dont des bases de données et des entretiens avec quelques éditeurs, le ministère de la Culture s'est lancé dans une étude consacrée aux petites et moyennes maisons d'édition. Si la dynamique de création des structures ne faiblit pas depuis les années 1970, celles-ci restent fragiles, en particulier dans un contexte de concentration du secteur. 

13/03/2024, 12:59

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À 70 ans, Martine vit une seconde jeunesse

Martine, la célèbre petite fille née de l'imagination de Marcel Marlier et Gilbert Delahaye en 1954, fête cette année ses 70 ans. Avec ses 60 albums vendus à plus de 165 millions d'exemplaires dans le monde, elle est devenue une véritable icône de la littérature jeunesse, incarnant l'enfance et le bonheur pour des générations de lecteurs. Pour célébrer cet anniversaire, les éditions Casterman ont prévu une série d'événements à destination des lecteurs de Martine, dont une exposition à la galerie Gallimard.

13/03/2024, 12:23

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Saporta fait ses cartons : Adieu Fayard et Bolloré, bonjour la liberté ?

Voici une semaine que le bruit circulait : l’éviction de la patronne de Fayard était actée au sommet du groupe Lagardère. L’AFP a officialisé la chose, sans aucune réserve : Isabelle Saporta aurait été convoquée ce 8 mars, pour entretien préalable à licenciement. Lequel serait donc effectif le 20 mars.

09/03/2024, 10:11

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Salaires minima dans l'édition : un dialogue social dans l'impasse ?

Le contexte de forte inflation avait conduit les partenaires sociaux à se réunir autour de la table à plusieurs reprises, en 2022, pour convenir de deux hausses au cours de l'année 2023. L'avenant n° 16 doit revaloriser les rémunérations des salariés de la branche édition pour 2024, mais les négociations sont houleuses : Force ouvrière et la Confédération Générale du Travail dénoncent des montants largement insuffisants, notamment pour les plus bas salaires.

07/03/2024, 11:26

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Julliard : Frédéric Mora rejoint Adrien Bosc comme nouveau directeur éditorial  

Les éditions Julliard (Editis) se félicitent de l’arrivée prochaine de Frédéric Mora au poste de directeur éditorial : « Frédéric Mora est un grand éditeur, et une personne rare. Il a contribué au renouvellement du paysage littéraire français. Avec Lisa Liautaud, directrice éditoriale, ils formeront un tandem à la hauteur de notre ambition pour la maison. »

06/03/2024, 18:43

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La maison des pensées de l'écologie, Wildproject, lance sa collection "Littératures"

Depuis 2009, notre maison d'édition, dédiée aux courants de l'écologie, s'apprête à introduire sa nouvelle collection intitulée « Littératures », en avril 2024.

06/03/2024, 17:51

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Traverser les lacs à la nage et déplier le temps

J’ai longtemps regretté la placidité des lacs suisses ‒ mais ce calme n’est qu’apparent, leurs tempêtes existent, les courants peuvent se révéler traitres ; je ne le savais pas.

06/03/2024, 17:23

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En difficulté, la maison d'édition Ici Même émet un SOS

Le mot d'ordre est lancé : « Sauvons Ici Même, achetez Ici Même ! » Cet appel aux lecteurs et aux lectrices vise à garantir l'avenir de la maison d'édition nantaise, dont le catalogue compte une soixantaine de titres. Bérengère Orieux, fondatrice, reste optimiste et passionnée malgré les difficultés rencontrées depuis la pandémie.

06/03/2024, 12:55

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Livres jetés, auteurs lésés, plainte déposée : l'étrange cas Sydney Laurent

En liquidation judiciaire depuis le mois de mars 2023, les éditions Sydney Laurent laissent un souvenir amer à des centaines d'écrivains. Pratiquant l'édition à compte d'auteur, la société proposait des forfaits payants pour assurer mise en page, relecture et impression des livres. Dotée d'une librairie à Saint-Laurent-du-Var (Alpes-Maritimes), elle a aussi fait naitre un litige entre des associés...

06/03/2024, 10:50

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Pédagogie ou sur place ? Denis Olivennes, ou l'art subtil de la com' 

Editis, « un très grand groupe », rassurait une fois encore Denis Olivennes, invité de BFMTV, dans les Entretiens HEC. Fort de « très grandes [et] belles maisons », il a connu de nombreux propriétaires en vingt années, « pourtant, il est toujours là ». Charge désormais au nouvel actionnaire d’en tirer le meilleur. Certes, mais comment ?

05/03/2024, 12:04

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Pour leurs 20 ans, les éditions Amsterdam en poche

Dans le cadre de leur engagement envers l'écologie, les études urbaines, les études de genre, l'antiracisme, la pensée critique, et l'économie politique, les éditions Amsterdam entendent redonner vie à des œuvres emblématiques qui ont contribué à forger leur réputation. En introduisant ces titres au sein d'une collection de poche, l'objectif est de les rendre plus accessibles, en particulier auprès d'un public étudiant. 

05/03/2024, 11:36

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Editis : Adrien Bosc prend la direction des éditions Julliard

Editis annonce l'arrivée d'Adrien Bosc en tant que directeur des éditions Julliard et confirme un accord pour une participation majoritaire dans les Éditions du sous-sol. Adrien Bosc, qui a fondé les éditions du Sous-Sol en 2011, occupait le poste de directeur de l'édition au Seuil depuis 2016. Il rejoint à présent Julliard, maison d'édition fondée en 1942.

01/03/2024, 15:18

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Le magazine Books relance sa newsletter et appelle aux dons

Le magazine Books s'arrêtait en février 2023, à la suite de la liquidation du groupe éditorial Actissia qui en était propriétaire. Un an après un premier appel au don, la « booksletter » va être rouverte. Son équipe espère qu'il s'agit là d'une première étape vers une renaissance de la revue.

27/02/2024, 16:30

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La Route : Manu Larcenet adapte le best seller de feu Cormac McCarthy

La Route (trad. François Hirsch), c'est d'abord un roman post-apocalyptique publié en 2006, Prix Pulitzer de la fiction l'année suivante. L'auteur de ce best seller, Cormac McCarthy, est lui décédé le 13 juin dernier. Le créateur de Blast, Manu Larcenet, et Dargaud, ont choisi d'adapter son plus célèbre ouvrage en bande dessinée. En librairie le 29 mars.

23/02/2024, 16:56

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Grégoire Delacourt prolongera la liste de ses envies chez Albin Michel

Le 17 avril 2024, les éditions Albin Michel publient La liste 2 mes envies, le dernier roman de Grégoire Delacourt et le premier dans la maison de Francis Esmenard. Cette publication survient dix ans après le triomphe public de La liste de mes envies, qui a connu un succès retentissant avec plus de 1,5 million d'exemplaires vendus, des traductions dans 35 pays, y compris l'Angleterre et les États-Unis, et des adaptations au théâtre et au cinéma. 

23/02/2024, 15:10

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Lise Boëll dirigera Mazarine, qui s'émancipe de Fayard

Arnaud Lagardère, le PDG de Hachette Livre, a confié à Lise Boëll le poste de directrice générale chez Mazarine. Avec une carrière dédiée à rendre la littérature accessible à tous et à promouvoir la diversité, elle est chargée d'enrichir le catalogue de l'éditeur avec des titres de fiction et de non-fiction.

22/02/2024, 22:03

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Le livre Vous ne me trouverez pas sur Amazon ! disponible... sur Amazon ?

Certaines maisons d'édition ont de la suite dans les idées pour garder leur indépendance, mais la frontière entre affranchissement total et dépendance, par exemple à un distributeur, s'avère parfois poreuse. Les éditions Divergences en ont fait les frais : l'un de leurs derniers ouvrages à paraître, Vous ne me trouverez pas sur Amazon !, s'avère pourtant bien « disponible à la précommande »... sur Amazon.

21/02/2024, 18:31

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La Bibliothèque à remonter le temps, nouvelle collection pour les ados

Les éditions du Cerf lancent en mars une collection à destination des jeunes à partir de 14 ans. « Les plus grands historiens » entendent rendre l'histoire accessible à tous, couvrant des périodes allant de la Préhistoire au monde moderne, incluant l'Antiquité, le Moyen Âge et le siècle des Lumières. Chaque livre résume les connaissances essentielles, présente les dates importantes et explore les théories encore sujettes à discussion, le tout en une dizaine de chapitres enrichis d'illustrations.

19/02/2024, 13:05

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Réseaux sociaux, POD, promos : la recette gagnante des éditions 38

Fondées en 2015, les Éditions du 38 ont récemment révélé ses résultats 2023, impressionnants : une croissance du chiffre d'affaires de 39 % et des ventes de 32 % par rapport à 2022. Quelles sont les raisons de ce succès, déjà en germe en 2021 avec une augmentation de 10 % du CA ? Entre autres, en deux mots, les réseaux sociaux.

16/02/2024, 18:10

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Editis, "en faveur d'une chaîne du livre écoresponsable"

En 2023, Editis a publié son premier bilan global et intégral des émissions de gaz à effet de serre (BEGES), couvrant les scopes 1, 2 et 3, avec l'appui de SOCOTEC Environnement, chef de file dans le secteur de la durabilité.

16/02/2024, 16:45

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“Le plus beau film jamais réalisé en costumes” a son beau livre

Certains diront que si le théâtre a Shakespeare, le roman Dostoïevski, la poésie Rimbaud ou la philosophie Kant, le cinéma a Stanley Kubrick. Le cinéaste a adapté de nombreux livres durant sa carrière, toujours signés par de grands auteurs. Son film de 1975 est ainsi tiré du roman picaresque de William Makepeace Thackeray, Mémoires de Barry Lyndon (trad. Léon de Wailly), paru en 1844. Le réalisateur avait souhaité qu'il soit « le plus beau film jamais réalisé en costumes ».

16/02/2024, 11:29

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"Le chef d'œuvre inédit" de Takashi Murakami sur l'IA émotionnelle 

Le 3 avril prochain, Pika Graphic publie « le chef d'œuvre inédit » du mangaka Takashi Murakami, Pino, l'IA émotionnelle. Il a été publié dans sa version originale en 2020 dans le magazine Manga Action de Futabasha, puis en un tome relié en 2022, avant d'arriver dans l'hexagone, dans une traduction de Victoria Okada.

13/02/2024, 14:25

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Verso, le nouveau label des littératures de genre du Seuil

Les Éditions du Seuil annoncent le lancement, en mai, de Verso, leur nouveau label grand public dédiée aux différentes formes de littérature de genre. Sous la direction de Glenn Tavennec, Verso entend publier avant l'été quatre œuvres littéraires, chacune représentant un genre distinct, accompagné de campagnes de promotion numérique et marketing conséquentes. 

12/02/2024, 10:31

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Le dernier livre de Philippe Sollers, le couteau de Salman Rushdie

L'écrivain, essayiste et éditeur français, figure première du monde littéraire et de Gallimard des dernières décennies, Philippe Sollers, s'en est allé le 5 mai dernier. Après un ouvrage hommage à l'auteur de Paradis, « le dernier livre de Philippe Sollers, écrit jusqu’au bout d’une main claire », présente son ancien auteur, Yannick Haenel. Un ouvrage au titre programmatique, La Deuxième Vie. 

08/02/2024, 14:49

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La langue française en marche : francophonie et défis en 2024

À l'occasion de la Semaine de la langue française et de la Francophonie (16-24 mars 2024), le ministère de la Culture a publié le Rapport au Parlement sur la langue française, marquant le 30e anniversaire de la loi du 4 août 1994 sur l'emploi de la langue française, plus connue sous le nom de loi Toubon. Cette publication offre notamment un panorama des initiatives publiques pour promouvoir le français et le plurilinguisme.

28/03/2024, 17:18

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Toriyama, Miura, Ashihara... Qui inscrit les mangakas dans un Death Note ?

La disparition d'Akira Toriyama, un des grands maitres contemporains du manga, à l'âge de 68 ans seulement, a relancé les débats autour des cadences et charges de travail des mangakas et autres créateurs japonais. Avec une mise en avant, notamment, de l'espérance de vie estimée plus faible de ces professionnels par rapport à la moyenne de la population japonaise.

28/03/2024, 11:41

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À Marseille, "sauvez la librairie Saint-Paul"

« La Librairie Saint-Paul a besoin de vous ! », s'exclame son équipe, qui confie : « Deux ans après sa reprise, la Librairie Saint-Paul Marseille traverse actuellement une période difficile qui pourrait provoquer sa fermeture définitive à court terme. » Pour sortir de cette mauvaise passe, elle a lancé une cagnotte Leetchi, et a pour le moment récolté 4565 €. 

27/03/2024, 17:27

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Héliogabale : Un inédit perdu de Jean Genet, enfin édité

Écrit en juin 1942, lors d'un passage de 8 mois à la prison de Fresnes pour vol de livres, le manuscrit d'Héliogabale n'avait jusqu'à présent jamais été édité. Une de ses versions a été retrouvée à la Houghton Library, à Harvard, et sera publiée le 4 avril par Gallimard.

27/03/2024, 14:25

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Multicondamné, Donald Trump se fait vendeur de Bibles

Milliardaire impliqué dans toutes sortes de secteurs, de l'immobilier aux compagnies aériennes, Donald Trump a récemment été rattrapé par la justice et contraint à payer de fortes amendes. Peut-être à la recherche de nouvelles sources de revenus, il s'est dernièrement associé à une société productrice de Bibles, vendues à distance.

27/03/2024, 12:18

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Statut des artistes-auteurs : que prévoit la Commission européenne ?

En novembre 2023, le Parlement européen a adopté une initiative législative consacrée à la situation des artistes-auteurs, soulignant que la précarité ne devait pas être la règle pour cette catégorie de travailleurs. Cette prise de position appelait une réponse de la Commission européenne sur le sujet, désormais connue. 

27/03/2024, 10:47

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Mort d'Abdulah Sidran, poète bosniaque et compère d'Emir Kusturica

Âgé de 79 ans, le poète et scénariste bosniaque Abdulah Sidran est mort, ce samedi 23 mars, à Sarajevo, rapportent les médias de la Bosnie-Herzégovine. Considéré comme l'un des plus importants poètes contemporains du pays, il est fait connaitre à l'étranger comme coscénariste des deux premiers films d'Emir Kusturica, Te souviens-tu de Dolly Bell ? (1981) et Papa est en voyage d'affaires (1985).

26/03/2024, 15:00

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Attaque de la British Library : 600 Go partis sur le dark web

Six mois après une cyberattaque dévastatrice, la British Library retrouve petit à petit la maitrise de l'ensemble de ses services. Si le coût total des réparations n'est pas encore arrêté, il se chiffrera sans doute en millions £ : l'institution a livré ses observations sur l'incident, et tiré quelques leçons utiles pour l'avenir...

26/03/2024, 10:50

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Bibliopresse : redéfinir la presse en bibliothèque  

Bibliothécaire durant une douzaine d'années, et engagé dans la défense de l'indépendance en édition, Sébastien Marchalot lance son offre à destination des bibliothèques municipales et départementales, Bibliopresse. Le concept : réunir les titres de la presse papier indépendante française, afin de les défendre auprès des acteurs publics de la lecture gratuite, dans un contexte de baisses du lectorat papier et des budgets des collectivités. 

25/03/2024, 17:00

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Aides exceptionnelles : le livre, un secteur peu aidé par le ministère

Investissements d'avenir, Plan France 2030 et Plan de Relance à la sortie de la crise Covid sont autant de « crédits exceptionnels » du ministère de la Culture, qui, entre 2017 et 2023, ont représenté plus de 3 milliards €. Avec la Cour des Comptes, le Sénat s'est penché sur la gestion et les attributions de cette somme conséquente, pour soulever plusieurs défaillances...

25/03/2024, 16:43

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Question à Rachida Dati : en France, les auteurs ont-ils un travail ?

Ce 25 mars, un grand rassemblement est prévu devant le ministère de la Culture — un happening dont certaines organisations d’auteurs ont le secret. Évidemment, une pareille réunion sur la place des Colonnes de Buren attire l’attention du cabinet de la ministre. Au point que Rachida Dati a proposé une rencontre à trois organisations — précisément celles qui portent l’initiative de la Nuit des auteurs et autrices…

25/03/2024, 16:15

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Mort de Nuno Júdice, poète de la modernité portugaise

Le poète portugais Nuno Júdice s'est éteint le 17 mars dernier à l'âge de 74 ans des suites d'un cancer. Salué par le président de la République, Marcelo Rebelo de Sousa, cet écrivain à l'impressionnante bibliographie a largement contribué à la promotion des lettres portugaises et lusophones à l'international.

25/03/2024, 11:29

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L'essayiste Malika Sorel-Sutter, un succédané de Zemmour au RN

L'essayiste Malika Sorel-Sutter, autrice de plusieurs livres aux éditions Fayard et Albin Michel, sera le « numéro 2 » du Rassemblement national pour les élections européennes de juin prochain. Adepte du « Grand remplacement », élucubration de Renaud Camus, elle déroule les mêmes obsessions qu'un certain Éric Zemmour, qui lui tressait des lauriers, voilà quelques années.

25/03/2024, 09:39

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Laurent de Brunhoff décédé : Babar de nouveau orphelin

Si son père Jean, décédé en octobre 1937, fut le créateur du personnage de Babar, Laurent de Brunhoff poursuivit l’oeuvre de l’illustrateur, avec sa mère Cécile – qui participa grandement à l'avénement du héros. Il aura publié plus d'une vingtaine de titres, perpétuant ainsi l'héritage de son père tout en apportant sa touche personnelle.

23/03/2024, 12:09

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La première agence littéraire internationale s'installe en Italie

La succursale basée à Milan sera le douzième bureau de l'agence fondée en 1977 par le légendaire Andrew Nurnberg. Certes. Mais surtout, le premier bureau ouvert au Bel Paese par une agence internationale. La direction sera confiée à Barbara Barbieri, qui travaille pour l’agence depuis douze ans.

23/03/2024, 12:05

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Une Nuit des auteurs et autrices, ce 25 mars

Après une première édition montée en 2023, la Commission européenne a choisi d’organiser une suite à sa Journée des auteurs européens. Le principe est simple, faire voyager des créatrices et créateurs partout sur les territoires, pour organiser des lectures dans les établissements scolaires. Et une fois la journée achevée, reste alors une nuit tout entière…

22/03/2024, 17:03

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Aux États-Unis, le rappeur Vic Mensa sauve une librairie

Les temps sont durs, pour la librairie Da Book Joint, située à Chicago. Les deux propriétaires, Verlean Singletary et Courtney Woods, n'étaient pas très optimistes pour la survie de leur commerce, mais une intervention inattendue a changé la donne. Le rappeur Vic Mensa, lui-même originaire de Chicago, a effectué un don qui permettra de prolonger les opérations. 

22/03/2024, 15:40

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Au Puy-en-Velay, une librairie propose l'ouvrage d'un négationniste

Le Réseau Antifasciste de Haute-Loire (Rafahl) a émis un communiqué offensif, dédié à la librairie Les Arts Enracinés, située au cœur du Puy-en-Velay. Leurs griefs ? Entre autres que l'enseigne propose un ouvrage controversé, Pourquoi Hitler était-il antisémite ?, signé du négationniste et multi-condamné Vincent Reynouard. La librairie confirme, et argue que l'ouvrage n'est pas interdit à la vente...

22/03/2024, 15:23

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Braille : que fait la France pour fournir des livres aux aveugles ?

Avec l’ajustement du prix de vente des livres en braille sur le montant des titres classiques, une nouvelle politique d’inclusion a été mise en oeuvre. Le Centre de transcription et d'édition en braille (CETB), à l’origine de cette initiative, réduit les inégalités, avec cependant une problématique majeure : une offre encore trop faible, en regard de la production des éditeurs.

22/03/2024, 14:32

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Ramadan à Gaza : “Des dessins comme ça, on en fera d'autres”

La dessinatrice Coco, survivante de l'attaque de Charlie Hebdo, est actuellement au centre d'une controverse suite à la publication de son dessin intitulé Ramadan à Gaza dans le journal Libération, le 11 mars dernier. Ce dessin illustre un homme affamé poursuivant des rats parmi des ruines et un cadavre, tout en étant réprimandé par une femme pour le respect du jeûne du Ramadan. Menacée de mort ou dénoncée par des cadres de LFI entre autres, elle est également soutenue au nom de la liberté de caricaturer.

22/03/2024, 12:55

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PEN International : “Les conflits ont un impact dévastateur sur l'écrit”

L'organisation non gouvernementale PEN International dénonce et lutte contre les menaces portées à l'encontre de la liberté d'expression des auteurs, dans le monde entier. Elle publie sa « Case List » pour l'année 2023, qui recense les attaques contre des écrivains ou des journalistes, dont elle a eu connaissance.

22/03/2024, 12:10

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Mort de Frédéric Mitterrand, auteur et ancien ministre de la Culture

À l'âge de 76 ans, l'auteur et ancien ministre de la Culture Frédéric Mitterrand est décédé, des suites d'un « cancer agressif », d'après un communiqué diffusé par sa famille. Locataire de la rue de Valois entre 2009 et 2012, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, le neveu de François Mitterrand restait assez inclassable, au niveau politique.

22/03/2024, 10:05

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Marc Lizano entre au conseil d'administration du Centre national du livre

Le 13 mars dernier, le conseil d'administration du Centre national du livre s'est partiellement renouvelé, avec l'arrivée de nouveaux membres et des mandats reconduits pour d'autres. Signalons ainsi l'entrée de l'illustrateur Marc Lizano, et le retour de Sabine Wespieser.

21/03/2024, 15:59

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La château de Jacquou le Croquant bientôt restauré

Immortalisé par Eugène Le Roy dans son roman Jacquou le Croquant (1899), le Château de l'Herm à Rouffignac Saint Cernin de Reilhac fait partie des 18 sites sélectionnés pour 2024 par la Mission Patrimoine de Stéphane Bern. L'objectif est de réunir 100.000 € pour participer au financement des travaux de restauration.

21/03/2024, 15:24

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Professionnels des bibliothèques : formation, concours et métiers

Le ministère de la Culture a publié deux nouveaux guides élaborés en concertation avec plusieurs partenaires du monde des bibliothèques — ainsi que le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche. 

21/03/2024, 12:40

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En Russie, Le Maître et Marguerite hérisse les pro-Poutine

Le Maître et Marguerite, roman de Mikhaïl Boulgakov rédigé entre 1927 et 1940, reste un exemple de littérature engagée contre le système soviétique mis en place par Staline. Mais le succès en Russie d'une nouvelle adaptation de l'œuvre, réalisée par Michael Lockshin, fait émerger une critique plus contemporaine : celle de la politique belliqueuse de Vladimir Poutine.

21/03/2024, 12:34

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Hachette investit dans le Nature writing des éditions Gallmeister

Presque un retour à la maison, pour Oliver Gallmeister, fondateur de la maison éponyme : ancien contrôleur de gestion pour le groupe Hachette, il a fondé sa structure en 2006. Avec pour premières parutions, une attention toute spéciale accordée aux grands espaces…

21/03/2024, 10:26

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Un milliard de dollars pour l'Encyclopaedia Britannica

Le groupe Britannica, qui publie la vénérable Encyclopædia Britannica, du haut de ses 250 ans, et le dictionnaire Merriam-Webster, avait reconnu fin janvier un projet encore confidentiel d'introduction en Bourse aux États-Unis. Outre ses ouvrages emblématiques, la société située à Chicago commercialise également des cours numériques et des technologies pour l'apprentissage multimédia dans les écoles.

21/03/2024, 10:04

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Gilles Pécout nommé président de la Bibliothèque nationale de France

Quelques jours après le départ de Laurence Engel, la Bibliothèque nationale de France s'est trouvé une nouvelle présidence, en la personne de l'historien Gilles Pécout. Ambassadeur de France à Vienne depuis 2020, il a été nommé lors du Conseil des ministres de ce mercredi 20 mars et prendra ses fonctions dès le 18 avril prochain.

21/03/2024, 09:43

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IA, Académie française, auteurs : Rachida Dati devant les députés

Une semaine après son passage devant la commission de la Culture du Sénat, la ministre Rachida Dati faisait de même à l'Assemblée nationale, face à la commission des affaires culturelles. L'occasion de s'exprimer sur quelques sujets supplémentaires, et d'expliciter les travaux du ministère sous son ère.

20/03/2024, 16:19

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Pass Culture : vers un fonds de dotation privé pour la part collective ?

Pensé comme un dispositif de démocratisation de l'accès à la culture, le Pass Culture restera associé aux quinquennats d'Emmanuel Macron. Pour son premier passage devant la commission des affaires culturelles de l'Assemblée nationale, la ministre Rachida Dati a déjà évoqué sa réforme, « pour que l'on puisse l'utiliser à plein ».

20/03/2024, 12:37

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En octobre, un Sommet de la Francophonie tourné vers la création

Pour la première fois depuis 1991, la France accueillera au mois d'octobre prochain le Sommet de la Francophonie. À l'occasion de la Journée internationale de la Francophonie, ce 20 mars, l'Élysée a dévoilé une partie du programme de cet événement, entre le château de Villers-Cotterêts et le Grand Palais...

20/03/2024, 09:02

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Amiens : le nouveau pôle de conservation de la BnF se dévoile

La Bibliothèque nationale de France (BnF), en collaboration avec la ville d'Amiens, la Communauté d'Agglomération Amiens Métropole, le département de la Somme, la région Hauts-de-France, et le Ministère de la Culture, annonce la sélection des cabinets d'architecture TVK (Trévelo & Viger-Kohler) et Carmody Groarke pour concevoir son nouveau centre de conservation à Amiens, situé sur l'ancien emplacement de l'hôpital Nord. 

19/03/2024, 16:10

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Énergie, déchets, transports... Comment verdir sa librairie ?

L'urgence écologique semble finalement s'être invitée dans le secteur du livre : les réflexions et propositions sur le sujet se multiplient. La Fédération européenne et internationale des libraires présente à son tour une étude sur l’écologie en librairie, tournée vers des suggestions d'actions concrètes.

19/03/2024, 13:19

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Dans les bibliothèques, les acquisitions font-elles les emprunts ?

Publié en ce début d'année 2024, l'Atlas des bibliothèques territoriales s'appuie sur des données de 2021 pour esquisser un panorama des établissements de lecture publique, depuis différents points de vue. Il s'intéresse notamment à la dynamique des acquisitions et aux moyens alloués, décisifs pour l'attractivité des bibliothèques.

19/03/2024, 11:21

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Bibliocité rend un dernier hommage à Jean-Marie Borzeix

Marie Desplechin, en sa qualité de présidente, aux côtés de tous les membres du Conseil d'administration et de Stéphanie Meissonnier, directrice de Bibliocité, ont exprimé leur profond respect et rendu un vibrant hommage à Jean-Marie Borzeix. Disparu le 16 mars dernier, il avait occupé la présidence de l'association de 1997 à 2017.

18/03/2024, 19:06