Le 25 mars dernier, nous vous relations comment le blog de Marc Autret avait été accusé de contrefaçon de marque par les éditions Thélès, et la mise en demeure que celles-ci avaient promulguée à son encontre.
Après avoir examiné avec grande attention, le courrier que lui avait envoyé la maison d'édition Thélès et sous les conseils de son avocat, le blogueur répond et décide de ne pas se plier à cette injonction.
Les raisons
Une décision risquée mais motivée par trois bonnes raisons. Marc Autret estime tout d'abord être dans « son bon droit », mais il se déclare aussi « curieux » de connaître l'issue de cette histoire, enfin il y aurait des « raisons tactiques » mais le blogueur n'en dira pas plus à ce sujet.
La réponse
Il a donc envoyé une lettre aux avocats de la maison d'édition qui reprend point par point les accusations formulées contre lui, à savoir, la contrefaçon de marque dans les mots clés de référencement (aussi appelés Meta Keywords), le dénigrement des activités de Thélès et une accusation de « parasitisme ».
Les accusations sont-elles fondés ?
Si l'auteur du blog concède volontiers avoir été critique à l'égard de la maison Thélès, il conteste l'accusation de dénigrement. Affirmant que « Chacun des reproches que je formule est motivé et étayé, et le ton n’est pas polémique ». En ce qui concerne la contrefaçon de marque, il estime que l'accusation n'a tout simplement pas lieu d'être puisqu'il parle bien de la maison Thélès en tant que telle. Il n'y a donc selon lui pas de confusion possible. Enfin l'accusation de « parasitisme » laisse le blogueur assez perplexe : « Il me paraît en effet pour le moins contradictoire de me reprocher de vouloir bénéficier de la renommée d’une société que je suis censé dénigrer par ailleurs ».
A noter, l'article du blogueur est toujours très bien référencé par Google. Pour plus de détails et pour retrouver une copie de la lettre que Marc Autret a adressée aux avocats de la maison Thélès, il suffit de prendre le lien ci-avant.