Toi qui, assoiffé, viens t'abreuver à l'eau du cactus gorgé, fontaine miraculeuse pour le despérado privé de sa mouture par de tristes sires ; toi qui fais claquer tes éperons sur tout plancher de saloon où le piano se tait soudaine ; toi qui parcours l'ouest avec un cigarillo machouillé depuis des semaines, en quête de verts pâturages, mais qui, secrètement, est à la recherche de l'or noir ; toi qui as toujours préféré les sombres héroïnes aux sombreros…