Dans un passage en revue, dans les grandes lignes, le Telegraph vient de mettre à l'épreuve le nouvel Iliad de iRex que la société Borders distribue désormais en Angleterre depuis début mai.
Avec un regard technique partiel sur l'objet et sans a priori contre les lecteurs d'ebooks, le magazine évalue les avantages et inconvénients de l'objet. Tout d'abord, le poids de 452 grammes pèse lourd dans la balance contrairement au Cybook de Booken de 170 grammes, l'Iliad ne part pas forcément avec tous les avantages nécessaires. Fatigant à transporter selon le chroniqueur...
En revanche, il trouve la lisibilité excellente et l'encre électronique lui convient, comme pour les autres modèles, et finalement apprécie que le lecteur n'assèche pas les yeux. Reste que, à notre avis, l'absence de rétroéclairage est un manque cruel pour un tel objet, puisqu'il ne permet pas de lire de nuit.
Lenteur d'exécution, mais un stylet salvateur ?
Selon les enfants du testeur, le temps de réaction est extrêmement lent, nous vous en avions déjà parlé, même si le système permettant de tourner les pages est amusant.
Reste l'avantage du stylet et l'interactivité permise qui en fait un objet particulièrement attractif sur le marché. Et qui explique en partie son poids manifestement. Mais on ne peut pas écrire sur tous les textes, de même que la recherche dans les documents n'est pas simple.
Et surtout, pas de vente liée...
Enfin, l'atout majeur : l'Iliad n'est pas couplé à un vendeur comme le Kindle peut l'être avec Amazon ou encore le Reader à Sony. Pour ces derniers, soit l'on achète sur le site du distributeur, soit on oublie les livres...
Si la disponibilité de livres n'est pas encore fantastique et l'on ne trouve pas encore beaucoup de propositions dans ce domaine. Le dernier Bond, oui, mais pour des nouveautés plus anciennes, il faut chercher. Quant à son prix, de 399 £ en Angleterre, le testeur estime que l'Iliad ne s'achèterait pas lui-même ! À ce titre, en France, la société 4D concept le propose pour 499 €.
Ite missa est ?