NOUVELLES – On ne peut plus ignorer que les arbres ont une vie, une vie secrète. Le peuplier de Haroldo Conti a même une âme. Il grandit, il apprend, il se souvient : le vieux colosse sauvage est un être vivant, il se dresse, il est debout. Et l’homme, à l’ombre de son feuillage, écrasé par un labeur estival, rêvera qu’il est, aussi, un arbre.