Montrer l’influence des ensablés, le plus souvent souterraine, sur les écrivains de leur génération ou des suivantes, tel est l’objectif de ces chroniques. Chacun d’eux a laissé une œuvre, un roman, une idée, ou même simplement une scène qui stimulera l’imagination d’autres artistes, tel Cendrars puisant dans Le mystérieux docteur Cornélius de Gustave Le Rouge, la matière poétique dont il se servira pour son recueil Du monde entier. Bien souvent les ensablés ont fourni des réponses originales, en marge, aux questions esthétiques, littéraires, intellectuelles que leur époque s’est posé et que les suivantes redécouvriront avec bonheur. L’histoire de ces rencontres de hasard qui nourrissent les romanciers à des sources inattendues, oubliées – la logique du grain de sable (1).