Suite à notre information d'hier sur la décision de suspendre temporairement le jugement rendu contre Amazon, nous avons pu contacter la direction des relations publiques chez Amazon.fr qui nous a indiqué les détails de ce rebondissement.
« Une récente décision de justice vient de permettre à Amazon de ne plus être tenue de payer l’astreinte de 1000 € par jour où la livraison gratuite est maintenue pour l’achat de livres », nous explique-t-on. Mais jusque-là, rien de neuf. En revanche le cybermarchand entendant « continuer de travailler » et se conformer à « la loi en vigueur pendant la procédure d’appel ».
L'optique se maintient dans tous les cas, et les efforts iront toujours vers « la défense du droit de nos clients à pouvoir acheter des livres en ligne au même prix que dans des magasins physiques ». Élément qui semble troublant, mais qui s'explique par le fait qu'une livraison augmente le tarif du livre et le rend plus cher qu'en librairie.
La gratuité des frais de port s'inscrit « dans la lettre de la Loi Lang »
Fermement convaincu que la gratuité des frais de port « s'inscrit non seulement dans la lettre de la Loi Lang » mais « également et fondamentalement dans le droit de chaque citoyen à accéder en toute égalité aux livres, dans un respect d’un réseau de distribution diversifié et décentralisé (où personne n’est en situation de monopole ou de position dominante) et tout en préservant la pluralité de création littéraire française ».
Les consommateurs au centre
Mettant les consommateurs, « moteur de tout ce que nous faisons », au centre de l'attention, tout comme Amazon.fr l'avait déjà fait en faisant un appel à la signature d'une pétition, le cybermarchand réitère sa confiance en une telle gratuité « dans le meilleur intérêt des clients français, comme c’est le cas pour tous nos clients partout dans le monde ».
Lekti-écriture avait réagi bien avant le lancement de cette pétition en lançant son Appel au livre, que nous avions immédiatement relayé.