ROMAN FRANCOPHONE – « Vanitas, vanitatum et omnia vanitas », clamait solennellement Qoeleth, qui devait s’ennuyer profondément. L’Ecclésiaste, qui en savait une de plus que le diable rajoutait avec ses mots à lui, et toujours en hébreu : « À quoi bon se pourrir l’existence et se mettre la rate au court-bouillon chaque jour ? » La traduction prend quelques libertés ; le sens est là. Ce premier roman de Laurent Nunez apporte sa couche de sarcasme, entre hommage flaubertien avoué et exercice universitaire, façon art content pour rien.