Ce n'est pas la première fois que la ministre de la Culture monte au créneau sur le sujet. Déjà, à l'occasion du Salon du livre de Paris, et alors que les municipales battaient leur plein, Aurélie Filippetti avait assuré : « Nous serons vigilants et intraitables vis-à-vis du FN. Nous veillerons à la liberté de tous les acteurs culturels. » C'est que l'on ne manquait pas, dans le passé, d' « attaques très graves de la politique culturelle, avec des coupes dans les subventions et des atteintes à la liberté de programmation dans les théâtres ou bibliothèques. Des interventions des élus FN, il y en a des exemples innombrables ». Elle a donc remis le couvert.