Piratage de manuels scolaires : entre vengeance et punition
« J'ai été soulagé d'apprendre que les étudiants recourent aux mêmes méthodes de piratage sur Internet utilisées afin de frapper l'industrie de la musique pour télécharger des manuels scolaires. » Alex Beam n'y va pas avec le dos de la cuillère.
Pourtant en face, il reconnaît que les forces en face sont puissantes, ne serait-ce que la célèbre Association of American Publishers, qui a avec elle Covington & Burling, un cabinet de lobbying de Washington C.D., qui ne fait pas de prisonniers. Et chasse les malandrins qui commettent ces horribles méfaits...
Alex a en effet découvert « au moins deux sites » qui permettent de trouver des livres scolaires numériques. Mais voilà, le paradoxe de l'écrivain : « Comment puis-je supporter cela ? Je devrais être un absolutiste de la protection du droit d'auteur, pour les livres, les magazines et les journaux. Mais je ne le suis pas. »
Car on récolte ce que l'on sème estime-t-il et les étudiants qui piratent les livres font désormais payer aux éditeurs des politiques de vente aux tarifs excessifs.
Acheter un livre de sciences 300 $ est habituel et dans cette pratique du piratage, il démasque un cri de ralliement des étudiants. Et même quand les éditeurs annoncent qu'ils vont passer au numérique, que les livres coûteront moins de 100 $, les associations d'étudiants dénoncent le recours abusif aux DRM qui rend impossible tout marché de l'occasion pour ces éditions.
Entre piraterie et éditions, une nouvelle voie reste à trouver...
17/09/2008 - 08:29