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Lounic

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Suspense

Lounic

Que se passe-t-il dans la tête d'un chat quand il est confronté à un drame ? Vous le découvrirez dans cette aventure aussi fraîche que palpitante...

07/2021

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Littérature française

La vérité suivi de Vive esquive du rien, utopie de l'étreinte

La Vérité, écrit après Vive esquive du rien, utopie de l'étreinte, se lira ici en premier, l'ordre chronologique inversé, car ce court roman, doté d'une unité d'action et de propos, comme offre une introduction à ce que j'ai développé dans une unité de lieu, le hameau de Vivefontaine, endroit où le récit peut accomplir pleinement ses métamorphoses réparatrices. Dans La Vérité, un couple se voit confronté dans sa maturité à un moment de crise, et donc de choix et de décision ; dans Vive esquive du rien, utopie de l'étreinte, un couple se crée tandis que l'autre, plus âgé, persévère dans son être et ses méditations... Le devenir amoureux introduit dans le conte un suspense, qui se déduit de l'écart entre le visage étranger et les tumultes intérieurs. On ne se sent jamais à la hauteur de ce regard inconnu qui paraît impavide et sûr de soi alors qu'on s'éprouve soi-même comme une multitude de questionnements dressée en pelote d'épingles qui picotent. Le récit se tisse sur ce mystère, comme l'arc-en-ciel sur l'abîme. Anne Mounic est l'auteur de romans, essais littéraires, recueils de nouvelles et de poèmes. Les éditions Feuilles ont publié Le Dit du corbeau (2014) et Plus que lune - sur la lente échelle du rythme (2016).

09/2019

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Critique littéraire

Des infinies métamorphoses de la figure animale dans l'art et la littérature. Sous la toison fondante, si douce à imaginer...

S'intéresser à l'animal, nous le verrons à travers ces quelques études que je propose, c'est initier un questionnement sur l'humain, sur sa place dans l'univers comme créature vivante parmi d'autres, mais bénéficiant d'un statut à part. C'est aussi s'interroger sur la vie dans son mystère qui, en dépit des progrès de la science, dans son principe nous échappe et, surtout, sans cesse outrepasse les limites de notre conscience. Que nous acceptions de nous y ressourcer, et nous puisons dans ce qui est puissance de l'origine en nous, un nouveau souffle, une énergie capable de transcender ce que Romain Gary appelait "l'infirmité" de notre condition. Comme âme vivante, ainsi que le veut la racine latine du mot animal, l'animal nous fait face comme altérité. C'est un regard qui ne peut communiquer avec nous par la parole. Nous ne détenons dès lors nul accès à son intériorité. Nous ignorons même comment il voit le monde. "Il le sent en "chevreuil", le paysage doit donc être "chevreuil'", écrit Franz Marc à l'hiver 1911-1912. L"animalisation de l'art" échappe à la dualité mimétique ; il ne s'agit pas de représenter un objet, mais de participer de son élan de vie.

12/2020

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Anglais apprentissage

Anglais professionnel pour les professionnels du bâtiment

Cet ouvrage est destiné aux professionnels du bâtiment souhaitant améliorer leurs niveau en anglais. Il a été réalisé pendant la formation à l'anglais professionnel des artisans du bâtiment du Colomars. Il peut servir de support de formation, il comprend dialogues, vocabulaire, compréhension écrite, compréhension orale, exercices, et grammaire.

02/2019

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Critique littéraire

Italie du récit, terre de ses métamorphoses

Le paysage italien est modelé par le temps. Le point commun à toutes les oeuvres envisagées (de Stendhal à Giorgio Bassani, et bien d'autres), c'est cette imbrication de la terre italienne et du récit. On parle de descente en soi, révélant, sur l'infini de l'épopée humaine, un profil existentiel singulier.

07/2019

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Poésie

Génie du silence que la danse

Génie du silence que la danse jusqu'à l'amour suivi de récit, la réponse de l'avenir Poèmes 2014-2015 Dessins de l'auteur et quelques dessins de Guy Braun

12/2015

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Critique Poésie

Sylvie, de Gérard de Nerval. Un siècle d'action dans une minute de rêve

Commentaire d'un passage de Sylvie avec de nombreuses références à l'ensemble de l'oeuvre de Nerval afin d'en saisir la particularité. Etude détaillée du passage.

07/2022

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Littérature comparée

La tentation du tragique. Essai sur la liberté

Ce livre se propose d'analyser le tragique à partir d'oeuvres caractéristiques, d'envisager les conséquences d'un acquiescement, même irréfléchi, à cette vision du monde, puis de se tourner vers l'audace et l'affirmation, malgré tout, de la liberté, en montrant comment l'oeuvre qui recueille le tragique entreprend de mettre au monde l'humain, au lieu de l'anéantir, dans ses complexités, ses douleurs et ses joies, ses profondeurs de silence et de nuit. Ce mystère est à exprimer à nouveau à chaque oeuvre ; par quoi, le dépassement de l'acquiescement au tragique est une manière de retrouver une affirmation vitale. C'est là une leçon ancienne, qui passe l'individu. Le tragique apparaît lorsque la vie de la cité est menacée. Il n'est pas surprenant qu'à l'époque de l'épidémie de peste d'Athènes, conséquence de la guerre du Péloponnèse, voulue par Périclès, Sophocle mette en scène le drame d'Odipe.

05/2023

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Littérature française

Le Dit du corbeau et autres nouvelles

Le livre se compose de 4 nouvelles, précédées d'un Avant-propos, et suivies d'une postface, " La demeure et l'infini ", comme une confidence qui relie les textes entre eux. La première, éponyme, " Le Dit du corbeau ", une vision de la Grande Guerre, son impact sur les êtres et les familles au fil du temps, à travers le regard d'un corbeau " individu à la fois réel et mythique ". Deux : " L'origine ", part de la découverte, en 1970, aux Etats-Unis, de Genie, " enfant du placard " sans parole. Mystère et empathie. Trois : " L'adagio de Tomaso Albinoni ", ou l'aventure de cet adagio, oublié et redécouvert au XXe siècle, pour donner une intensité particulière à la vie contrainte, comme oubliée, d'un jeune couple, débouchant dans la lumière. Quatre : " Chapeau de paille dans la chapelle des Anges ", opère un lien entre une " foire de l'estampe " place Saint-Sulpice à Paris, à laquelle participe un couple d'artistes, et la chapelle des Anges, dans l'église sur la place, où se trouve la célèbre fresque de Delacroix (située dans la forêt de Sénart). Et le mystère autour d'un homme au chapeau de paille. L'écriture est maîtrisée, belle, sensible, le propos de haute volée, nourri de riches lectures, les liens établis entre les quatre " novellas ", en particulier la figure du corbeau, subtils. Pas la littérature de tout le monde, mais en tout cas de ceux qui aiment les livres qui font du bien.

10/2014

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Critique littéraire

Monde terrible où naître. La voix singulière face à l'Histoire

La poésie est mise en valeur de la voix singulière : elle associe le multiple dans l'Un. Cela définit la modernité littéraire qui n'est ni une recherche formelle d'originalité esthétique ni un solipsisme lyrique, mais la manifestation de la puissance d'être, de la voix, qui proclame, subjective, dramatisant l'existence et recherchant la complicité de l'oreille. Cela permet de dire les poètes de la Première Guerre mondiale, puis de la Seconde, et d'autres, comme Hopkins, au dix-neuvième siècle. Cela défait la notion de transgression, que l'on considère le poème même ou l'histoire de la poésie. Seul s'impose le choix personnel, unique et renouvelé, appelant mutuelle reconnaissance de notre aventure picaresque, au fil des siècles. La voix, en tant que puissance intérieure, s'oppose à l'extériorité de l'objet, qu'il soit concept, Idéal, ou objet esthétique.

10/2011

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Littérature française

(x) de nom et prénom inconnu

Les quatre récits composant ce volume ont en commun une même préoccupation, l’individu, en ses pérégrinations en un monde indifférent. (X) de nom et prénom inconnu signale la mort d’un anonyme dans un petit village d’Ile-de-France ; l’auteur s’interroge sur la logique qui aboutit à de tels désastres. La Patinoire esquisse, dans les spirales que tracent sur la glace les danseurs, une silhouette au devenir et aux voix qui lui donnent forme. Paysage d’hiver, rassemblant divers personnages (médecin, professeur, peintre, militant, etc.) dans une salle d’un hôpital psychiatrique, fait écho à la crise profonde qui secoue notre monde. D’un texte à l’autre, le récit progresse vers un commencement ; c’est la raison pour laquelle chaque chapitre de la dernière nouvelle, Le plongeur de Paestum, débute par un A, jusqu’à faire advenir, grâce à l’acte décisif de Mary, adolescente qui voulait apprendre à plonger, le dernier, qui s’ouvre par un B.

12/2010

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Littérature française

Sur le vif...Rembrandt, Félix Buhot, et bien d'autres

Le trait de Rembrandt m'émeut de sa vulnérabilité, et cela plus particulièrement encore lorsqu'il choisit des sujets qui sont eux-mêmes vulnérables ; [... ] Une femme assise par terre, portant son enfant sur le bras droit, tend, sur la page, la main gauche, plume et encre brune. Une autre, accoudée à sa fenêtre, regarde au-dehors. La scène qu'elle contemple s'est égarée dans les dédales de l'oubli. C'est son attention qui compte, ici et maintenant, intense. Elle fixe quelque chose. Elle croise les mains, plume et encre brune, lavis brun. Que reste-t-il, sinon la conscience d'un moment particulier, qui réverbère en nous le sentiment de vivre ? L'art, sans un sens, s'apparente à l'humour, qui avoue toute notre vulnérabilité, en tentant, maladroitement, de la déjouer.

11/2017

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Actualité et médias

Barbaresques. Tome 1, Algéropholies françaises : Dessous de la guerre en Lybie et au Mali ; Coup d'Etat en Algérie ; De la religion en politique

Algéropholies françaises. On sait que l'on approche la vérité à mesure qu'on s'éloigne des versions officielles ; on " brûle " dès que les " intellectuels faussaires " sortent du bois pour dénoncer les thèses " abracadabrantesques " qui contrarient les jeux malsains de leurs commanditaires. Pourtant, on a beau être avisé, on ne manque pas d'être surpris en lisant cet ouvrage. Non que les faits qui y sont dépeints paraissent irréels : la démonstration est implacable, les faits irréfutables, les sources irréprochables. Le malaise vient de ce qu'on est soudain saisi par la gravité de la situation : les peuples (du Nord et du Sud) sont les belligérants désarmés d'une guerre féroce que leur mènent leurs propres gouvernants. Une fresque abominable, l'oeuvre de nouveaux barbaresques : assassinat des moines de Tibhirine, implantation d'Aqmi au Sahel, chute du régime de Kadhafi, opération Serval, attaque de Tiguentourine, crash du Vol AH5017 terrorisme sous fausse barbe, attentats de janvier 2015 à Paris, etc. Les turpitudes franco-algériennes décryptées ici sont innombrables et soulèvent le coeur. Côté Algérie, on retrouve la trace sanglante et macabre de l'une des dictatures les plus répugnantes de la planète. Outre-Méditerranée, Sarkozy a mené une aventure coloniale échevelée et brutale ; François Hollande est quant à lui passé un cran au-dessus : il s'est lancé dans un inconcevable coup d'Etat en Algérie. En fait, les attentats et les barbaries que l'élite présente comme aveugles sont pour une large part la riposte chirurgicale de ceux que la France a tenté de " détruire " - non pas dans l'Adrar des Ifoghas, mais au coeur du système politique algérien. Non pas pour aider le peuple à s'affranchir, mais pour mettre le grappin sur sa souveraineté. Ce que relate cet ouvrage, pire que dans un roman, c'est aussi l'impitoyable rapt des richesses des " pauvres africains ". Dassault, Bolloré, Total, Areva, BP, EDF-GDF, Vinci, Bouygues, Albert Frère, Paul Desmarais, des prédateurs qui cultivent la discrétion. Bernard-Henri Lévy, Alain Minc, deux redoutables entremetteurs, qui n'aiment la lumière que quand elle n'éclaire pas leur profil ingrat. La classe politique ? Des VRP à la solde des vautours. Bruguière, Sifaoui, Jacquard, Guidère, Calvi ? Des mercenaires chargés de cantonner le débat dans le périmètre islamiste. Il n'y a jamais eu autant d'islamistes en France, autant de femmes voilées, de barbes ostentatoires, que depuis que ces " intellectuels négatifs " - dont c'est le seul fonds de commerce - ont accaparé le débat, à la télé, à la radio, dans les journaux, de façon totalitaire. Des médias qui appartiennent à qui ? Et on reprend à zéro. Les " terroristes islamistes ", dans cette distribution ? Les " idiots utiles " à toutes les opérations hégémoniques du globe... Tous ces conglomérats d'intérêts oligarques et leurs élites initiées se prétendent évidemment les ultimes remparts contre l'effondrement de la démocratie ; ils en sont ses plus redoutables ennemis. Le cercle est aussi vicieux que les acteurs qui l'animent... Les USA et leur puissant Pentagone sont évidemment là, à l'affût, omniprésents, receleurs de toutes les dynamiques infâmes. L'armée française, partie pour lui damer leur pion dans son pré carré colonial, en arrive à solliciter leur assistance. Elle a une voilure trop faible et la bataille contre l'" Empire du chaos " était perdue d'avance. Alors François Hollande se console en portant à leur pinacle les réseaux françalgériens de la bande à François Mitterrand. Tout ceci peut être si effrayant pour le citoyen honnête qu'il préfère se réfugier dans le confort des illusions... Et croire que tout ira bien tant qu'il soutient les décisions attentatoires à ses libertés, ses acquis, son intimité, sa sécurité. Mais gare aux réveils tardifs ! La chute risque d'être vertigineuse.

12/2015

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Histoire de France

La colonie française d'Algérie : 200 ans d'inavouable

En 1962, une nouvelle forme de colonisation commence en Algérie, qui conserve les aspects les plus sombres de la précédente. La révolution à peine née, débute l’élimination des dirigeants de valeur, compétents et intègres : une petite clique d’officiers profite de la confusion de la guerre pour s’emparer graduellement du pouvoir. D’éliminations politiques en assassinats, se concentre au sommet de l’État ce que le pays nourrit de plus néfaste. Aux deux bouts de la chaîne, en amont et en aval de la spoliation à grande échelle, émerge un homme, Larbi Belkheir, l’un des architectes de la confiscation du pouvoir en 1962, et le promoteur en 1999 du régime présidé par Bouteflika. En décidant d’envahir l’Algérie, la France a-t-elle apporté Les Lumières ou l’incendie ? La colonisation a-t-elle eu un caractère positif ou génocidaire ? De Gaulle a-t-il offert l’Indépendance ou plongé le pays dans un cauchemar dont celui-ci n’arrive pas à sortir ? Boumediene a-t-il succombé à une mort naturelle ou fut-il empoisonné ? Le pouvoir qui lui succéda était-il souverain ou contrôlé en sous-main par un « clan français » derrière Chadli ? L’assassinat d’Ali Mécili s’est-il accompli en dépit des forces de l’ordre dirigées par Charles Pasqua ? Quel rôle la France a-t-elle joué lors de la descente aux enfers de l’Algérie des années 1990 ? Le terrorisme islamiste est-il, comme le présentent les médias, un fléau menaçant l’Algérie de talibanisation ? Qui sont les véritables maîtres de l’Algérie ? Voilà quelques-unes des nombreuses questions auxquelles l’auteur répond sans peur de briser les tabous, en dévoilant certains des aspects les plus noirs de la relation entre les deux pays. Au fil des pages, les mythes implosent. De Napoléon à Sarkozy, de Talleyrand à Pasqua, du dey d’Alger à Larbi Belkheir, ce livre retrace près de deux siècles d’une histoire complexe et tumultueuse. En revisitant l’histoire récente de manière factuelle et très documentée, il ambitionne de faire la lumière sur les « pages glorieuses de la colonisation française », sur les « drames » de la guerre d’Algérie, tout comme sur la situation économique actuelle d’un pays tout entier dévoré par la prévarication.

11/2010

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Critique littéraire

Benjamin Fondane et Claude Vigée. Le questionnement des origines

C'est après la Seconde Guerre mondiale que Claude Vigée découvre, grâce à André Néher, l'oeuvre de Benjamin Fondane. C'est en effet dans les années 1960 que Claude Vigée ressent, en le lisant, une sorte de fraternité avec ce poète juif d'origine roumaine, assassiné le 3 octobre 1944 à Birkenau. Ces deux poètes, à des moments différents (Fondane est né en 1898 à Jassy, en Roumanie ; Vigée, en 1921, à Bischwiller, en Alsace), ont de fait entrepris ce questionnement des origines que les auteurs de cet ouvrage se proposent d'explorer, en mettant en regard l'œuvre de Fondane et celle de Vigée, ainsi qu'ils l'ont présenté lors du colloque qui s'est tenu à Paris 3 Sorbonne Nouvelle les 15 et 16 juin 2012. Les différents contributeurs, venus d'horizons assez variés, aspirent à révéler les affinités et les divergences entre deux oeuvres qui, face à l'Histoire, ont passé au crible la pensée occidentale, mettant en question le dualisme idéaliste. Ils trouvent dans le poème la façon exacte de dire que, si l'esprit veut atteindre à la plénitude d'être, il doit s'imprégner de la réalité sensible et accueillir cette formidable puissance de la bénédiction, à la fois montée des eaux, fertilité, fécondité, puissance d'être et de dire, voix.

01/2014

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Poésie

Fiery Presence_Flamb. présence

Fiery Presence / Flamboyante présence. Poèmes de l'exil américain, 1942-1945. Premier Cahier. Préface, traduction et notes d'Anne Mounic. Estampes (manière noire) de Michèle Joffrion. 2017.

05/2017

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Littérature française

En pleine nuit

Taha, un jeune homme de la rive Est, sceptique, au chômage est aguerri grâce à son cousin Amazigh. L'ennui et la routine dominent dans sa vie jusqu'au jour de l'arrivée de Lounis, l'ami de son cousin, par une soirée chaude où soufflait rudement le vent d'Est. La nuit arrive, ce que ni Taha ni Lounis n'espéraient. Deux hommes virils, qui ont du mal à se passer des femmes vont alors entretenir des liaisons embarrassantes, parfois émouvantes, qui seront alors un énorme péril à chaque entrevue clandestine, chaque minute, chaque heure passées ensemble. Tout ce qui va arriver aux deux hommes, au cousin Amazigh, est la réelle image de l'intolérance, de la mentalité archaïque de nos sociétés : tout ce qui est jugé inédit est rejeté.

02/2019

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BD tout public

Oualou en Algérie

Une aventure hilarante de Nadir Oualou, détective privé contraint de retourner au bled pour les besoins d'une enquête qui l'amènera à découvrir l'histoire de son pays d'origine. Nadir Oualou, détective privé en banlieue parisienne, est français, "comme Zidane" . Très France black blanc beur, il donnerait tout pour éviter de devoir retourner au bled... jusqu'à ce qu'une cliente se présente avec une demande qu'il ne peut refuser : Nicole Benamou, ex-épouse de Said Benamou, un ancien membre du Front Islamique du Salut qui sévissait lors des guerres civiles de 1990, cherche à retrouver sa fille dont on l'a séparée il y a plusieurs années. Et pour cela, elle est prête à payer cher... Mais pour ce faire, Oualou devra retourner au pays, et affronter ses peurs... et sa famille ! Commence alors une enquête en "territoire hostile" : Oualou a pour tout indice une adresse et beaucoup d'incertitudes. D'autant qu'il lui faudra reconstituer le parcours de Saïd, durant la "guerre civile" et ses excès de tout bord. Et affronter les sinistres frères Batata, version algérienne des frères Dalton. Une enquête pleine d'humour et de clins d'oeil, qui mêle avec talent stéréotypes et différences culturelles, à l'instar de L'Enquête Corse de René Pétillon.

08/2017

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BD tout public

Si seulement... Cycle 1 épisode 3/3

Joe Horton n’en a pas terminé de courir après sa vie, sa vraie vie ! Après s’être glissé, tour à tour, dans la peau d’un chanteur de rock n’roll des années 70, d’un employé résigné de relais routier et d’un politicien véreux, Joe errera sur une partie de ce dernier opus suite à son décès, à 16 ans, en sauvant sa sœur Brenda d’un chien enragé... Il reste encore deux portes à ouvrir, deux possibilités pour espérer retrouver ceux que l’on est réellement...

06/2012

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BD tout public

Si seulement... Cycle 1 Episode 2/3

Romancier à succès et père de famille comblé, Joe Horton a tout pour être heureux. L’ouverture d’une mauvaise porte dans sa nouvelle demeure l’entraîne dans des mondes parallèles où l’histoire de sa vie a évolué de manière différente… Chanteur de Rock’n’roll célèbre des années 70 dans le premier opus, Joe endosse ici une nouvelle identité moins reluisante ; celle d’un employé résigné dans un relais routier qu’il s’est fait spolier par sa femme et son amant tyranniques ! Pour retrouver sa vie d’avant, il devra comprendre quel dénominateur commun fait de lui ce qu’il est dans toutes ces réalités parallèles…

01/2012

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BD tout public

Héléna Tome 1

Du plus loin que je me souvienne, Simon a toujours eu peur des jolies filles... Le jour de son mariage, Simon aperçoit Héléna sur la grande place de la mairie de Nice. Héléna, la beauté de sa classe quand il était enfant, son grand amour... celle qu'il aime depuis toujours et qui ne s'est jamais intéressée à lui. Entre eux, c'est juste un échange furtif, rien de plus. Mais un échange suffisant pour que Simon refuse de dire le petit "oui" durant la cérémonie de son propre mariage. Il aime Héléna, plus que tout. Et comme cet amour est unilatéral, lui vient une idée bien curieuse... Il lui propose de lui offrir 1 000 euros, en échange de trois heures de sa présence tous les jeudis après-midi.

10/2014

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BD tout public

Héléna Intégrale

"Tous les jeudis après-midi, Héléna a un rendez-vous très particulier."

10/2018

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Littérature française

La légende d'une grive solitaire - (avec les dessins de l’auteur)

Durant la décennie noire de l'Algérie, Lounis, professeur d'université, a abandonné son poste pour s'installer en France où il a jadis fait ses études doctorales. Mais le chômage sévit et il peine à retrouver un emploi correspondant à son profil. Cependant il ne perd pas espoir et tout en donnant des cours particuliers à domicile, il s'essaie à écrire. La région valentinoise lui procurera la force d'affronter les épreuves, la sève pour réaliser ses projets littéraires et les pièces du puzzle pour combler la quête de ses origines.

01/2018

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Littérature française

Harmonieuse Sérénade à la mémoire d'un ange

"La vie est un livre ou chaque pas nous ouvre une page. ". . Ses premiers chapitres, il y a bien longtemps que Lounis ne s'y est pas replongé tel un cartésien désabusé, aujourd'hui en nage de nager et marre de ramer. Ces anagrammes et son âme sont ses armes dans ce jardin dense où danse l'humanité qu'il appelait autrefois Eden... Mais qui sont soudain cette inconnue et ce personnage tant détesté qui lui proposent un voyage à travers les pages ? Ainsi, tel un patient sous hypnose, la catharsis commence son action, où souvenirs enfouis ressurgissent, générant une décharge émotionnelle à valeur libératrice. Mais a t'il vraiment eu raison de les suivre dans cette aventure ?

02/2017

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Poésie

Les sentiers de velours sous les pas de la nuit

Les sentiers de velours sous les pas de la nuit de Claude Vigée ouvre la collection des Cahiers de Peut-être, revue de l'association des Amis de l'oeuvre de Claude Vigée. Ce recueil des poèmes postérieurs à la publication de Mon heure sur la terre s'inscrit tout à fait dans l'esprit de notre association : nous nous rassemblons tous autour de l'oeuvre de notre ami au mieux de nos possibilités. Ainsi nous retrouvons dans ce recueil Michèle Finck, Claude Cazalé Bérard, Anthony Rudolf, Daniel et Jola Vigée ainsi que Alfred Dott (photographies) et Guy Braun (monotypes et gravures). De plus, nous pouvons y lire aussi, par-delà la différence des langues et les frontières, l'hommage à Claude Vigée de Vincent O'Sullivan, qui est non seulement un des plus grands poètes de Nouvelle-Zélande, mais encore romancier, dramaturge, et critique, spécialiste mondialement reconnu, notamment, de Katherine Mansfield. Anne Mounic

09/2010

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Critique littéraire

Études anglaises - N°1/2015

Agnès DERAIL-IMBERT Eros et Arès : les enfants de la guerre dans Billy Budd, Sailor de Melville Cette étude se propose de lire Billy Budd, Sailor comme une fable juridique qui dramatise, dans un double contexte de guerre et de mutinerie, le conflit entre la violence d'une innocence exceptionnelle (Billy) et celle du mal absolu (Claggart). L'une et l'autre, hors la loi, recèle une menace insurrectionnelle que la souveraineté politique (celle du capitaine Vere), pour se maintenir, doit réprimer. Le jugement de Vere - l'exécution de Budd -, s'exerçant au nom de la violence légale, met en oeuvre une stratégie qui enrôle la puissance cohésive d'Eros au service de la loi mar- tiale, dans une opération qui vise à naturaliser et à sublimer la violence arbitraire de l'état d'exception. Against a backdrop of war and mutiny, Billy Budd, Sailor can be read as a juridical drama staging the conflict between the exceptional violence of utmost innocence (Billy's) and that of absolute evil (Claggart's). Both infringe the law and both are pregnant with a threat of insurrection which political sovereignty (captain Vere's) must eradicate for the sake of its own integrity. Vere's sentence condemning Budd to death in the name of legal violence partakes of a complex strategy whose aim is to summon Eros's cohesive power in order to buttress martial law and to naturalize and sublimate the arbitrary violence of the state of exception. Michael GILLESPIE The Picture of Dorian Gray as a Postmodern Work Despite the wide range of interpretative approaches to The Picture of Dorian Gray that have appeared since its publication, all seem to assume that a particular set of values or beliefs-traditional Judeo-Christian morality, cultural attitudes, nationa- list dispositions, or queer inclinations-is integral to Wilde's narrative. This essay challenges the value of any metaphysical reading by asserting that the world of The Picture of Dorian Gray is delineated in strictly physical terms and so is best as a Post-Modern work. Through close reading, this essay shows key points in the narrative that highlight the absence of all values and that underscore the view that characters behave according to strictly material considerations. In the end the essay concludes that Wilde presents a world as grim and bleak as anything found in the works of Samuel Beckett. Malgré les nombreuses interprétations dont a fait l'objet The Picture of Dorian Gray depuis sa publication, tous les critiques semblent penser qu'un ensemble de valeurs ou de croyances-qu'il s'agisse de la morale judéo-chrétienne, de positions culturelles, de dispositions nationalistes ou de l'homosexualité-fait partie inté- grante du roman de Wilde. Cet essai remet en question la pertinence de toute lec- ture métaphysique en affirmant que le monde de The Picture of Dorian Gray est délimité en termes strictement physiques et que l'on ici affaire plutôt à une oeuvre post-moderne. En se fondant sur une lecture détaillée, cet essai montre que des points-clés dans le récit mettent en évidence l'absence de toute valeur et soulignent l'idée que les personnages se comportent en fonction de considérations purement matérielles. En conclusion, cet article souligne que Wilde donne à voir un monde aussi sombre que celui de Samuel Beckett. Christopher S. NASSAAR Hidden Meanings and the Failure of Art : Wilde's A Woman of No Importance Complexity is the hallmark of Oscar Wilde's mature works. From "Lord Arthur Savile's Crime" through The Picture of Dorian Gray and Salome, there is an incre- dible amount of complexity wherever we look. When we reach A Woman of No Importance, however, the complexity apparently disappears, and the play is usually read as a conventional Victorian melodrama. A deeper look at the play reveals veiled references to Farquhar, Hawthorne, Arbuthnot and Baudelaire. The refe- rences point to a deep hidden meaning in the play. Traced carefully, they reveal Mrs. Arbuthnot as a deeply corrupt woman who is unaware of the dark recesses of evil within herself. Unfortunately, this suppressed undercurrent of meaning is too dee- ply buried and very difficult to detect, which has led people in general to accept the surface meaning as the true one. The play is thus a stylistic failure, although its veiled thematic content is quite profound. La complexité caractérise les oeuvres d'Oscar Wilde, de "Lord Arthur Savile's Crime" jusqu'à The Picture of Dorian Gray et Salome, alors que, dans A Woman of No Importance, celle-ci paraît moins évidente, la pièce étant le plus souvent lue comme un mélodrame victorien conventionnel. Cependant, si on analyse la pièce de plus près, on y décèle des références voilées à Farquhar, Hawthorne, Arbuthnot et Baudelaire. Celles-ci soulignent qu'il y a dans la pièce un sens caché, et une analyse détaillée révèle que Mrs Arbuthnot est en fait une femme corrompue et inconsciente du mal tapi en elle. Malheureusement, parce que celui-ci est profondément enfoui, on s'en est souvent tenu à une lecture superficielle de la pièce. Celle-ci est donc, en un sens, un échec stylistique en dépit de sa profondeur thématique. Nathalie SAUDO-WELBY Narratorial authority in Sarah Grand's Beth Book (1897) The Beth Book, a partly autobiographical narrative, is a feminist Bildungsroman told in the third person. Historical, religious and scientifc discourses combine to give authority to the narrator's vision of Beth, so that the narrator is fnally in a position to award Beth the title of female genius. Yet, very little is said of the con- tent of Beth's "art for man's sake ;" the title and the content of her non-fction book are not described ; and the novel's last words are the name of her "Knight, " a writer who believes in woman's genius to reveal man's own. Avoiding the most direct form of didacticism, Sarah Grand has shifted the emphasis away from Beth's message to women to the narrator's work of authorizing Beth to progress to her position of public speaker. In the process, this narrator is given a historical consciousness and a sex. The Beth Book est un roman d'apprentissage féministe au contenu en partie auto- biographique. Fondant son autorité sur une analyse historique et un discours reli- gieux et scientifque, l'instance narrative fnit par octroyer à Beth le titre de génie féminin. Pourtant, un vide entoure le contenu de "l'art pour l'homme" de Beth ; de son ouvrage, on ne sait ni le titre ni le contenu mais seulement qu'il ne s'agit pas de fction ; les derniers mots du roman sont le nom de son "Chevalier" , un écri- vain qui croit que le génie des femmes consiste à susciter celui des hommes. Tout en évitant les formes de didactisme les plus directes, Sarah Grand a placé au centre de son roman engagé la tâche de la narratrice omnisciente qui va faire progresser Beth en position d'orateur de génie. Au cours de ce processus, la narratrice acquiert une conscience historique et un sexe. Pierre LONGUENESSE Yeats et le mélange des genres : du texte à la scène Dans le projet de "théâtre de l'imagination" formulé par Yeats dès 1890, le Verbe poétique est porteur d'un pouvoir visionnaire, par la performativité de son énoncia- tion concrète portée par le corps de ce que l'on n'appelle pas encore, avec Georges Banu, un "acteur-poète" . Ce projet fait de l'écriture dramatique un objet multi- forme, où le drame n'a de sens que mis en tension par ce qui le "menace" dans sa pureté générique : la narration, le chant, la danse. ll conduit le dramaturge vers des collaborations audacieuses sur les scènes de ses créations, entre musiciens, compo- siteurs, et danseurs. En somme, loin de "menacer" son théâtre, ces figures d'un "hors-champ" artistique sont ce qui en constitue l'expression par excellence, puisque, par le théâtre, est dévolu au verbe le pouvoir extra-ordinaire de faire sur- gir, par sa physicalité propre, aussi bien le souffle du chant que le rythme du corps dansant. In the "Theatre of Imagination" conceived by Yeats in the 1890s, the poetic Verb is given the power to create visions through the concrete physicality of its uttering by the performing body of what Georges Banu will later call an "acteur-poète". This project transforms dramatic writing process into the creation of a multiform object, in which the issue of the drama is brought out by the tension between oppo- site mediums : theatre on the one hand, singing, dance, tale on the other hand... This exploration involves Yeats in original collaborations on stage with composers, musicians, and dancers. In short, these manifestations of an artistic "hors-champ, " far from threatening the drama, become on the contrary the core of its expression, as a new power is, on stage, devoted to the Verb : the extra-ordinary power to arise the pneuma of singing as well as the rhythm of the dancing body. Anne MOUNIC "To tell and be told" : war poetry as the "transmission of sympathy" War poetry raises a paradox : the destructive collective imposition which weighed upon each soldier during the Great War triggered off new individual awareness and led to a questioning of the values that had prevailed until then, and notably idealis- tic philosophy. Discussing the paradox, we shall oppose tragedy and the individual epic, catharsis and empathy, the choice of death and the choice of life. The Great War writings will be placed in their literary and philosophical context, before and after. La poésie de guerre soulève un paradoxe : la contrainte collective de destruction qui pesa sur chaque soldat durant la Grande Guerre suscita une nouvelle conscience singulière, menant à un questionnement des valeurs et, notamment, de la philoso- phie idéaliste. Discutant ce paradoxe, nous opposerons la tragédie à l'épopée indi- viduelle, la catharsis à l'empathie, le choix de la mort à celui de la vie. Les écrits de la Grande Guerre seront placés dans leur contexte littéraire et philosophique, avant et après. Olivier HERCEND Cinema, the mind and the reader in Virginia Woolf's The Mark On the Wall Taking up David Trotter's Cinema and Modernism, this article emphasises the strong links that exist between Virginia Woolf's thoughts on cinema and the new techniques and notions that she develops in "The Mark on the Wall. " Indeed, her depiction of the mind's process fosters the image of a fragmented world, a succes- sion of images that come under no authoritative order or meaning : a mere mon- tage. But cinema also contains the promise of an artistic answer to the fragmentation of the modern condition. Through a renewal of textual co-operation, Woolf opens her reader to the possibilities of what I choose to call an "aesthetics of juxtaposi- tion. " Reprenant les idées exprimées dans Cinema and Modernism, de David Trotter, cet article relie la pensée de Virginia Woolf sur le cinéma aux techniques et aux notions nouvelles qu'elle développe dans "The Mark on the Wall" . De fait, en tentant de décrire le fonctionnement de l'esprit, elle fait naître l'image d'un monde fragmenté, une succession d'images qui ne tombent sous l'autorité d'aucun ordre ni d'aucune signification essentiels : en un mot, un montage. Mais le cinéma est également la source d'une réponse artistique à la fragmentation de la condition moderne. En renouvelant les modalités de la coopération textuelle, Woolf ouvre son lecteur aux possibilités d'une "esthétique de la juxtaposition" . Antonia RIGAUD Les Europeras de John Cage : de l'opéra au cirque Cet article interroge le rapport ambigu qu'entretint John Cage avec le théâtre tout au long de sa carrière. Influencé très tôt par Artaud et Stein, il ne cesse de faire référence au théâtre et conçoit son art comme une réflexion sur la théâtralité et la notion de performance. Ses Europeras, à la fin de sa carrière, permettent de mettre en avant la manière dont il a cherché à la fois à inscrire ses expérimentations artis- tiques dans le champ théâtral tout en faisant sortir le théâtre des codes mêmes de la scène. La place centrale que Cage donne au théâtre, bien qu'il ne produise que de très rares oeuvres théâtrales, témoigne de son désir de penser le théâtre non pas en tant que médium mais en tant que lieu d'expérimentation. This article addresses John Cage's ambiguous relationship with theatre throughout his career. Influenced early by Artaud and Stein, he often referred to theatre and understood his own art project as a reflection on theatricality and performance. The Europeras, written late in his career, testify to his attempt to associate his artistic experimentation with theater while pushing on the limits of theatre. The prominent position Cage gave to the theatre in contrast to the rarity of his theatrical work pieces is emblematic of his ambition to re-think the theatre as a locus of experimentation.

09/2015