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Eugène Leroy. Autoportrait

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Beaux arts

Eugène Leroy. Autoportrait

Eugène Leroy (1910-2000) est une référence pour l'histoire de la peinture contemporaine. Des toiles expressionnistes qui le firent connaître au milieu du XXe siècle aux vastes empâtements qui ont considérablement marqué la scène artistique internationale depuis une trentaine d'années, Eugène Leroy a construit un œuvre très personnel, au croisement des débats qui animent la question de la peinture dans l'art contemporain. Sa longue pratique artistique lui a permis d'approfondir ce questionnement jusqu'à la fin et ainsi d'être non seulement une source, mais aussi l'expression la plus aboutie de cette réflexion nourrie d'une formidable culture. Parmi les thématiques traversant l'œuvre de Leroy, l'exercice de l'autoportrait intervient avec un entêtement jamais démenti rappelant les obsessions de Rembrandt. Traitée à l'huile, au fusain, au burin, l'image de l'artiste est un motif récurrent qui, abordé avec plus ou moins d'évidence ou de complexité, est une sorte de fil d'Ariane dans le labyrinthe d'une vie de création.

07/2004

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Ecrits sur l'art

EUGÈNE LEROY

Ce livre reprend les textes du catalogue de l'exposition "Eugène Leroy - Peindre" édité par Paris Musées. Il est enrichi d'une chronologie retraçant la vie de l'artiste et d'un cahier d'images en couleur.

06/2022

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Beaux arts

Eugène Leroy

C'est avec une exemplaire humilité, mais non sans robustesse, que la peinture d'Eugène Leroy traverse toutes les modes artistiques de ces cinquante dernières années. Si, depuis le début des années quatre-vingt, cette peinture a fini par s'imposer internationalement, c'est qu'il est dans sa nature de se livrer tout en se protégeant. Le peintre aime à rappeler comment son activité consiste essentiellement à réactiver une émotion originelle faite de deux "sons justes".
Une émotion pour lui liée au "geste" — c'est-à-dire à l'image et à la vie — qui rend possible la peinture, mais qui n'est pas la peinture. Il faut voir les oeuvres d'Eugène Leroy comme des champs de bataille où s'affrontent impitoyablement, mais aussi fraternellement, hors de tout expressionnisme, ces deux dimensions. Cette oeuvre singulière ne relève en rien d'un quelconque matiérisme : Leroy considère l'épaisseur de ses tableaux, ainsi que l'acharnement qu'il met à reprendre indéfiniment ses toiles, davantage comme une fatalité inscrite au coeur de la peinture que comme une volonté stylistique.
Par-delà l'épaisseur, c'est la lumière qui est ici en jeu. Une lumière qui ne renvoie pas au pittoresque, mais au déploiement même de la peinture. Un déploiement qui est une fête pour les sens, la mise en oeuvre d'une énergie-harmonie qui aujourd'hui s'exprime avec bonheur et fulgurance. A un texte analytique et distant, Bernard Marcadé a préféré l'accompagnement et l'écoute d'une pensée. "Ecouter la parole de Leroy, dit-il, c'est déjà commencer à aborder une peinture qui s'entend autant qu'elle se voit".
Deux entretiens et une biographie détaillée complètent cette première monographie consacrée à Eugène Leroy.

05/1994

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Littérature étrangère

Ballade pour Leroy

La première chose que voit Leroy lorsqu'il sort du coma, c'est la photo d'une pin-up en bikini aux couleurs du drapeau américain. Une vision aussi nette que les sept années qui séparent son départ pour l'Irak de cet instant précis où il se réveille dans un établissement spécialisé. Lui qui avait oublié jusqu'à son nom pourra-t-il redevenir un jour celui qu'il a été ? Alors qu'il prend une terrible décision, son destin va bouleverser la vie de ceux qui gravitent autour de lui : Freddie, un gardien de nuit, Pauline, une infirmière, sa petite amie Jeanette et sa mère Darla, qui continue à lui lire à haute voix des romans de science-fiction. Pendant que Leroy lutte dans un inquiétant monde parallèle pour sauver sa peau... Après Motel Life et Plein nord, Willy Vlautin signe un roman très fort sur les oubliés du rêve américain. Un livre magnifique sur ceux qui s'accrochent à la vie envers et contre tout, où courage et bienveillance font contrepoids à la noirceur du quotidien. " Profondément émouvant, le roman de Willy Vlautin touche en plein coeur et rappelle le meilleur de Steinbeck. " Library Journal

02/2016

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Photographie

AUTOPORTRAIT

Duchamp vint en fin d'après-midi et m'emmena dans un café des boulevards où les jeunes écrivains dadaïstes, se retrouvaient régulièrement avant dîner. Une demi-douzaine d'hommes et une femme étaient assis autour d'une table, dans un coin isolé. Après les présentations, nous essayâmes de converser. Jacques Rigaut, qui parlait quelques mots d'anglais, traduisait les questions et les réponses. C'était assez sommaire, et pourtant je me sentis à l'aise avec ces inconnus qui semblaient m'accepter comme un des leurs, sans doute à cause des goûts qui m 'étaient attribués. En outre, ils semblaient déjà au courant de mes activités new-yorkaises. André Breton, qui devait quelques années plus tard fonder le mouvement surréaliste, paraissait déjà dominer les autres et portait sa tête imposante comme un défi; Louis Aragon, écrivain et poète, semblait également sûr de lui et quelque peu arrogant. Le poète Paul Eluard, avec son grand front, ressemblait à une version, en plus jeune, du portrait de Baudelaire que j'avais vu dans un livre.

05/1998

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Littérature française (poches)

Autoportrait

"Adolescent, je croyais que La Vie mode d'emploi m'aiderait à vivre, et Suicide mode d'emploi à mourir. J'ai passé trois ans et trois mois à l'étranger. Un de mes amis jouit dans la trahison. J'oublie ce qui me déplaît. J'ai peut-être parlé sans le savoir avec quelqu'un qui a tué quelqu'un. Je vais regarder dans les impasses. Ce qu'il y a au bout de la vie ne me fait pas peur. Je n'écoute pas vraiment ce qu'on me dit. J'ai parlé à Salvador Dali à l'âge de deux ans. Décrire précisément ma vie me prendrait plus de temps que la vivre. La date de naissance qu'indique ma carte d'identité est fausse. Je ne sais pas sur qui j'ai de l'influence. Je parle à mes objets lorsqu'ils sont tristes. Je ne sais pas pourquoi j'écris. Je suis calme dans les retrouvailles. Je n'ai rien contre le réveillon. Quinze ans est le milieu de ma vie, quelle que soit la date de ma mort. Je crois qu'il y a une vie après la vie, mais pas une mort après la mort. Je ne demande pas si on m'aime. Je ne pourrai dire qu'une fois sans mentir "je meurs". Le plus beau jour de ma vie est peut-être passé".

09/2013

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Littérature française

Autoportrait

Dans sa tradition personnelle du "récit écrit et dessiné", Frédéric Pajak nous fait partager, par l'entrecroisement des mots et du trait, sa tentative de définition de l'autoportrait et, au-delà, sa recherche du "qui suis-je ? " - question qu'il se posait à vingt ans et à laquelle, plus de trente ans plus tard, il reconnaît n'avoir toujours pas de réponse...

10/2007

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Photographie

Autoportrait

Le grand portraitiste américain Richard Avedon disait aussi : dans mes portraits, l'autre est le miroir de mes propres états d'âme. Je pense qu'en effet, toute photographie est un autoportrait, plus ou moins abouti. Il en va ainsi pour les portraits. L'autre est un miroir pour le photographe. Ce livre réunit une soixantaine de portraits, de gens connus ou anonymes, d'Afrique, d'Asie, de France, de mon village ou de ma famille... une soixantaine de très beaux souvenirs, une soixantaine de personnes avec lesquelles je me suis retrouvé, avec qui je partage un certain nombre de valeurs et qui réalisent donc, collectivement et sans trop le savoir, un autoportrait !..." BD

03/2017

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Essais biographiques

Autoportrait

Né à Pékin dans une famille de grands lettrés chinois, Zao Wou-Ki quitte la Chine d'avant Mao Zedong, après une formation dans la plus grande école des Beaux-Arts du pays où il a aussi été professeur. En 1948, il s'installe pour deux ans à Paris afin d'étudier la peinture française. Il noue à Montparnasse et à Saint-Germain-des-Prés des amitiés indéfectibles et participe ainsi à l'effervescence artistique de l'après-guerre. La découverte de l'abstract painting à New York en 1957 le conforte dans le choix d'une abstraction où se mêlent sa connaissance de la grande peinture chinoise et la liberté du geste désormais acquise. En raison de la prise de pouvoir de Mao, il ne peut revenir en Chine qu'en 1972 et y retourne fréquemment jusqu'en 2008. Cette autobiographie, écrite avec son épouse Françoise Marquet, témoigne de l'inébranlable volonté et plaisir de peindre de Zao Wou-Ki, de ses rencontres artistiques et amitiés exceptionnelles. Elle retrace un chemin créateur hors du commun où se mêlent les influences des abstractions européenne et américaine. Reconnu par la Chine comme leur grand peintre du xxe siècle, Zao Wou-Ki apporte aux jeunes générations d'artistes l'espoir de faire dialoguer les cultures chinoise et occidentale. Complément biographique de Yann Hendgen Postface inédite de Françoise Marquet

10/2022

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Biographies

Eugène et Eugénie ou La méprise conjugale. Tome 2

Eugène et Eugénie ou La méprise conjugale. Tome 2 / , histoire de deux enfans d'une nuit d'erreur et de leurs parens ; par le C. en Desforges. Tome premier [-quatrième] Date de l'édition originale : 1799 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2023

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Biographies

Eugène et Eugénie ou La méprise conjugale. Tome 3

Eugène et Eugénie ou La méprise conjugale. Tome 3 / , histoire de deux enfans d'une nuit d'erreur et de leurs parens ; par le C. en Desforges. Tome premier [-quatrième] Date de l'édition originale : 1799 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2023

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Biographies

Eugène et Eugénie ou La méprise conjugale. Tome 1

Eugène et Eugénie ou La méprise conjugale. Tome 1 / , histoire de deux enfans d'une nuit d'erreur et de leurs parens ; par le C. en Desforges. Tome premier [-quatrième] Date de l'édition originale : 1799 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2023

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BD tout public

Delirium. Autoportrait

Mon père était chef de la Milice dans le Gers. Ma mère et lui étaient des fascistes convaincus. En août 1944 j'avais deux mois à peine , ils se sont enfuis, bébé en bandoulière, d'abord à Sigmaringen, puis en Espagne. La voilà mon histoire. La voilà ma famille. La voilà ma jeunesse. Depuis trop longtemps, je vis avec les fantômes d'un passé qui me révulse. Aujourd'hui, j'ai décidé de tout envoyer valser et de ne plus rien cacher.

01/2014

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Littérature française

Motifs. Autoportrait

Il s'agit d'un autoportrait où, pour la première fois, le romancier Serge Filippini se livre à un exercice personnel. Né à Pontarlier en 1950, dans un milieu modeste aux origines italiennes et espagnoles, il tire les fils qui continuent de le rattacher à cet univers- le père projectionniste, la mère ouvreuse, la famille italienne sur laquelle le vingtième siècle semble n'avoir pas prise... Il essaie d'y distinguer les linéaments de l'être qu'il est devenu : pourquoi les livres sont entrés dans sa vie par le truchement de romans d'espionnage et d'une bible oubliée un jour par des visiteurs ? Quelle vision du cinéma se forge un enfant qui baigne dans les salles obscures depuis l'âge de sept ans ? quelle géographie, quels événements, parfois fugaces, souvent ordinaires, ont formé le futur écrivain ? Ce texte littéraire s'accompagne d'images qui ne sont pas des illustrations mais un contrepoint visuel renvoyant à des thèmes présents dans le livre. Ce choix renvoie plus ou moins au Nadja d'André Breton - un " roman " avec images dont l'incipit bien connu est : Qui suis-je ?

10/2012

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Thèmes picturaux

L'autoportrait

De l'autobiographie authentique à la fabrication de mythes et au travestissement, l'autoportrait a le pouvoir de capturer l'imagination, la capacité d'éclairer les préoccupations de l'artiste. A travers sept siècles d'autoportrait, Natalie Rudd examine les contextes historiques de réalisation et questionne de nouvelles perspectives sur la signification de l'autoportrait aujourd'hui. Elle propose un nouveau regard international sur ce genre résilient avec des commentaires éclairants sur les oeuvres d'artistes allant de Michel-Ange, Rembrandt et Gustave Courbet à Frida Kahlo, Cindy Sherman et Mona Hatoum. Grâce à son texte curieux et captivant, elle questionne les hypothèses et révèle des concepts changeants de l'individualité à une époque où nous interrogeons les notions d'identité plus que jamais.

10/2021

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Ecrits sur l'art

Portrait, autoportrait

"Tout portrait qu'on peint avec âme est un portrait non du modèle mais de l'artiste", relève Oscar Wilde. En dessinant l'autre, on se dessine soi-même ; en se portraiturant, on fait le portrait de quelqu'un d'autre. Une mise en abîme qui remonte aux origines de l'art et qui n'a rien perdu de son mystère. Après le succès en 2018 de l'exposition consacrée à la confrontation du dessin politique et du dessin poétique, le Musée Jenisch à Vevey (Suisse) présente au printemps 2021 une nouvelle exposition conçue par Frédéric Pajak. Elle rassemble près de 250 oeuvres sur papier de 80 artistes, de la Renaissance à nos jours, et mêle réalisme et expressionnisme, élégance et gravité, figuration et transfiguration. Portrait, autoportrait questionne en outre les jeux et les enjeux de l'un des arts les plus anciens et les plus énigmatiques de tous, celui de la représentation de l'homme par lui-même. Un texte retraçant les étapes de l'histoire du portrait et de l'autoportrait accompagne cette publication. Rembrandt, Goya, Delacroix y côtoient Giacometti, Kiki Smith ou Annette Messager.

05/2021

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Littérature française

Autoportrait (remake)

Artiste, squatteur, livreur de journaux, ancien prétendant à la mairie de Paris (sous le slogan "Un autre Delanoë est possible"), fondateur du mouvement Pft (Parti faire un tour), Gaspard Delanoë, au moment de tomber le masque du personnage lunaire, loufoque qu'il incarne, ne pouvait le faire que de manière inattendue. Qu'est-ce qu'une vie ? Il répond, en s'appropriant la méthode d'Edouard Levé dans son propre Autoportrait (POL, 2005), par un texte en éclats, chatoyant, anarchique, où, sautant du coq à l'âne, il dresse la liste des souvenirs, des goûts, des angoisses, des ridicules, des joies qui font de lui ce qu'il est. Se raconter peut être un jeu, une aventure facétieuse et grave, où la vérité d'une vie surgit comme par hasard. En choisissant, pour son acte de naissance comme écrivain, de s'inscrire dans les pas d'Edouard Levé, comme Georges Perec le fit avec Joe Brainard pour Je me souviens, Gaspard Delanoë se regarde dans le miroir d'un autre, et s'y découvre plus réel, plus vrai et plus invraisemblable encore qu'il ne pouvait l'imaginer. Puis il retourne le miroir, et chacun de nous peut s'y reconnaître, se découvrir au reflet de cette vie unique et semblable à toutes les autres, qui se livre ici tout entière.

01/2017

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Sciences de la terre et de la

André Leroy. Berger d'alpage

"[Les vieux] disent : "Les brebis, c'est comme les filles : plus tu les regardes et plus elles se font jolies". Ca dépasse largement les discours d'ordre technique : fournir aux animaux ce dont ils ont besoin pour être en bon état et pour produire. C'est tout cela, bien sûr, mais c'est bien davantage... Un certain type de relation avec l'animal, qui exprime une attitude particulière vis-à-vis du vivant. Avoir le souci des bêtes, c'est savoir que la vie est quelque chose de fragile, de miraculeux, de toujours menacé. Quelque chose qui se respecte, qui se protège : on ne fait pas n'importe quoi, n'importe comment avec la vie. Mais les vieux savent aussi que la vie a une force et une intelligence énormes. Et respecter la vie, c'est aussi savoir faire confiance à cette énergie, à cette intelligence. D'où le fameux "laisser-faire". Oui, souvent, ce qu'il y a de mieux à faire, c'est d'éviter tout ce qui peut entraver le libre jeu de la vie." Une partie du contenu de ce livre, publiée comme rapport de recherche en 1988, a changé le regard sur l'alpage et le métier de berger dont elle a révélé toute la complexité. André Leroy est considéré par ses pairs comme une référence.

09/2020

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Littérature française

Eugène

Pour survivre aux drames qui l'ont broyé, Aaron Alanetich, écrivain déjanté , s'est réfugié dans une ville de province, dans un quartier pour nantis, espérant y retrouver un semblant de goût à la vie et goût à l'écriture. Pour étrangler sa solitude, il a accueilli Mila dans son duplex, une jeune SDF, une Esméralda tombée au pied d'un distributeur de billets, et son passager clandestin, Eugène, un surmulot. Sans plus d'inspirations, au bord du gouffre, l'écrivain suicidaire continue de se trainer à l'usine, pour faire "semblant" de travailler - comme les autres - et assurer leur subsistance. Quand il se met à recevoir de mystérieux Pizzini - "petits morceaux de papier utilisés par la mafia sicilienne pour des messages secrets. - il sait qu'il est acculé, que l'inconnu qui l'assomme de petites phrases accusatrices le connait plus que lui-même et qu'il ne le lâchera pas. Le moment d'écrire son dernier livre est venu, quel autre choix ? Mais pour le rédiger, il se devra d'avouer un crime immonde et sa plume ne devra pas trembler. Vous tenez entre les mains un ouvrage rédigé par un assassin ! "

11/2022

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Littérature française

Autoportrait aux dormeuses

Dans une maison ronde à l'architecture tragique, comme un crâne, le narrateur, cet homme qui a renoncé, laisse venir à lui Ada, Ira, Alwa. Ada est sans cohésion, elle gesticule, elle crie. Ira vit toutes les audaces de la chair, toutes les curiosités. Alwa n'attend plus rien du mystère de la vie. Peut-être ces trois femmes n'en sont-elles qu'une : «Ada, Ira, Alwa. Tu pénètres comme un éclair dans mon secret ou mon dérèglement. Je veux.» Jeux sexuels, recherche sans repos d'une raison, questionnement des sens et des mots, mise en chaîne des fantasmes : jamais Jean Daive n'est allé si loin et de manière formellement si intense dans le fond noir de l'âme.

10/2000

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Littérature étrangère

Autoportrait avec garçon

Une plongée saisissante dans le milieu de l'art new-yorkais des années 1990, vu à travers les yeux d'une jeune photographe confrontée à un cruel dilemme. Un roman qui interroge la nature de l'art et sa frontière avec la morale et l'éthique, où il est aussi question d'amour et de trahison, de sacrifice et d'opportunisme, et de la façon dont ces choix essentiels peuvent définir une vie. Brooklyn, début des années 1990. Lu Rile, photographe fauchée, vit dans un squat d'artistes et tente de se faire connaître avec ses autoportraits. Un jour, elle capture accidentellement la chute fatale d'un petit garçon dans l'arrière-plan d'une de ses photos. Une fois développé, Lu ne peut nier la vérité. Ce cliché est l'oeuvre d'art qui lui permettra de percer : son propre corps nu jaillissant devant la fenêtre de son appartement est en parfaite symétrie avec la silhouette du garçon en train de tomber. Alors, doit-elle exposer cette photo ? La décision n'est pas simple à prendre. La victime est en effet le fils d'une voisine dont elle s'est étroitement rapprochée depuis la tragédie... Tiraillée entre son désir de reconnaissance et cette amitié intense, Lu devra faire un choix cornélien qui l'aidera à s'affirmer à la fois en tant qu'artiste, adulte et femme.

10/2019

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Littérature française

L'autoportrait bleu

"Je suis forte comme fille, je me disais dans l'avion, d'afficher une sérénité si sereine, n'en revenais pas de me voir aussi paisible, quasiment paissant et non pas hurlant comme une vache dont on aurait prélevé le veau, qui n'aurait que ses pauvres sentiments bovins maternels, l'un n'empêche pas l'autre, pour meugler à mort et personne pour lui répondre. Je lisais donc en paix apparente ces fameuses lettres de Theodor W. Adorno à Thomas Mann et réciproquement, tandis que ma soeur avait les yeux fixés sur les aérofreins et me racontait des histoires de pilotage, de puissance masculine et de folie volante". Ciselé à la virgule près, ce roman égrène les souvenirs d'un récent séjour à Berlin hanté par la figure du compositeur Schönberg et son "esprit de résistance" . L'autodérision et le désenchantement y expriment une conscience aiguë des occasions manquées, sans éteindre cependant l'énergie contagieuse du désir.

08/2009

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Littérature française

Autoportrait en chevreuil

Avril s'inquiète pour Elias. Elle l'aime, mais il est si secret, si étrange parfois. Craintif, aussi. Elle voudrait comprendre ce qui le tourmente, ce qui l'empêche de vivre pleinement. Mais comment Elias pourrait-il lui confier ce qu'a été son enfance ? Pas facile, dans un petit village, d'être le fils du "fou" . De celui qui se dit magnétiseur, médium ou "paradoxologue" et qui fait subir à sa famille la tyrannie de ses discours et de ses délires. L'amour d'Avril suffira-t-il pour qu'Elias échappe à cette enfance abîmée ?

08/2020

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Littérature française

Autoportrait aux fantômes

Comment se dire ? Lieux incertains, personnages de roman, actrices, doublures, figurants, souvenirs qui reviennent : parler de soi se fait ici, en miroir, grâce à la littérature, à la photographie, au cinéma et à la mémoire, pour révéler la présence d'un père qui, depuis toujours, accompagne à mots couverts l'écriture.

02/2022

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Essais

Autoportrait en thérapies

Marcel Rufo offre des récits de consultation vivants et quasi poétiques, qui témoignent de la large palette de sa pratique en pédopsychiatrie. Les jeunes patients qu'il évoque sont victimes de phobie ou de handicap, de troubles du comportement ou de l'apprentissage, happés par la radicalisation, fugueurs, anorexiques, en pleine interrogation sur leur sexe ou sur leurs origines biologiques... Le praticien dévoile également ses failles et ses doutes. Dans un constant va-et-vient entre ses patients et ce qu'il a appris d'eux, il s'interroge : comment vit-on ce métier ? "En nous appuyant sur nos peines". Et en apprenant de ses erreurs, de ses ratages. Même les "cicatrices psychologiques" , parfois inévitables, aident à mieux accompagner et soigner. Un livre captivant et plein d'émotion. Une manière ensoleillée de dire la vie et même la mort. Sud-Ouest.

05/2023

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Psychologie, psychanalyse

Autoportrait en thérapies

Dans ce livre, Marcel Rufo se dévoile. Il raconte son enfance et son apprentissage en psychiatrie. Comment vit-on ce métier ? " En nous appuyant sur nos peines, nous devenons plus forts, plus modestes et plus déterminés dans le soin. " Marcel Rufo va aussi à la rencontre d'enfants et d'adolescents avec l'empathie qui le caractérise, comme dans oedipe toi-même, son premier ouvrage, publié en 2000 aux éditions Anne Carrière, qui s'était vendu à 350 000 exemplaires. Marcel Rufo, pédopsychiatre, a dirigé la Maison de Solenn, à l'hôpital Cochin, à Paris, puis a créé l'Espace méditerranéen de l'adolescence, hôpital Salvator, à Marseille. Il est l'auteur de nombreux ouvrages parus aux éditions Anne Carrière, notamment : La Vie en désordre (2007), Chacun cherche un père (2009), Grands-parents, à vous de jouer (2012).

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Critique littéraire

Quichotte, autoportrait chevaleresque

S'est-on jamais demandé ce que ferait Don Quichotte aujourd'hui ? Accablé par les nouvelles venues des quatre coins du monde, toutes plus terribles les unes que les autres, l'auteur de ce livre ne trouve de consolation que dans la littérature. Là se trouve l'ultime façon de résister au monde tel qu'il est. Là se trouvent les héros. Là se trouve le fabuleux chevalier à la triste figure, que l'auteur invite à revenir parmi nous. Notre triste époque ne fourmille-t-elle pas d'éplorés à protéger, de torts à redresser ? Et si, mieux encore que la consolation, de la littérature venait le salut ?

01/2018

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Littérature française

Autoportrait en chienne

A la trentaine, Solange adopte Truite, poussée par un désir de chien comme d'autres ont un désir d'enfant. L'animal est son double à poil. Son miroir. Dans ce face à face, Solange s'interroge. Drôle et acide, elle décortique nos préoccupations ; l'amour, le corps, l'inquiétude, l'amitié, la maternité... Solange signe un texte qui semble murmurer : "Vous n'êtes plus seul" , un récit-confidence ; celui d'une génération libre et audacieuse.

03/2018

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Indépendants

Grandeur nature. Autoportrait

L'amour du dessin ... quand Milo Manara se livre. Auteur admiré dans le monde entier, notamment grâce à sa représentation du corps féminin qui fait désormais partie de l'imaginaire collectif, Milo Manara dévoile son art, sa vie, son enfance et sa jeunesse dans une autobiographie foisonnante. Il s'y confie sur ses débuts d'apprenti aux côtés de l'immense sculpteur espagnol Berrocal, sa rencontre fondamentale avec la bande dessinée - via Barbarella et Jodelle -, l'apprentissage du métier de dessinateur dans les formats de poche sexy, 1968, son amitié avec Hugo Pratt, le "Maestro", son immense succès amorcé en France avec Le Déclic... Une histoire dans laquelle la bande dessinée rencontre aussi le cinéma, en particulier celui de Federico Fellini, avec qui Milo Manara a partagé des projets et des rêves. Confession sincère d'un auteur autant attaché à distraire humblement qu'à se faire le témoin de son époque, cette autobiographie événement du maître italien s'accompagne d'une riche iconographie en grande partie inédite : travaux récents, oeuvres de jeunesse, dessins humoristiques, croquis, affiches, commandes pour des particuliers, photographies issues de la collection personnelle de l'auteur... complétée de reproductions de certains de ses travaux (planches, couvertures...) les plus fameux. Un complément incontournable à la monographie Sublimer le réel parue en 2019 à l'occasion de ses cinquante ans de carrière, pour célébrer l'un des plus grands génies mondiaux du neuvième art.

12/2022

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Littérature française

Autoportrait de Calcutta

Nouveau nom ? Kolkata. Nom d'origine ? Calcutta. Civilité ? Incertaine. Nationalité ? Double : anglaise, indienne. Date de naissance ? 1690. Vous voyez, j'ai l'air décatie au premier regard, je m'effrite, je m'étouffe, personne au monde n'a l'air plus vieille que moi. Mais trois cent cinquante ans, ce n'est pas considérable pour une mégapole ! En vérité, je relève officiellement de la communauté des Anglo-Indiens, privée de subsides depuis 1960. Pour en être, il faut avoir au moins un ancêtre mâle britannique. On remarque tout de suite la subtilité de la définition. La Britannitude passe exclusivement par l'homme, alors même qu'au beau milieu de mon ventre se dresse l'énorme statue de l'énorme reine Victoria, petite tête sur jupes écrasantes, bouche de veuve amère et couronne posée sur une coiffe de dentelles. Il ne faut rien croire de ce qu'on dit de moi. Calcutta, grouillante misère du monde, Calcutta bidonville, Calcutta déchet puant de l'humanité, Calcutta qui rend raciste n'importe quel Blanc en vingt-quatre heures, ce fut écrit et publié. Par des Blancs. Si je suis utile au vaste monde, c'est à cause du compliqué. Avec moi, rien n'est simple. Je suis anglo-indienne et communiste, maoïste et nationaliste, violemment révolutionnaire et mystique, dense et mutine, nazie et libertaire, je m'appelle Contradiction.

05/2021