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Eugène Leroy. Autoportrait

Extraits

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Littérature française

Autoportrait au radiateur

"A la question toujours encombrante : qu'est-ce que tu écris en ce moment, je réponds que j'écris sur des fleurs, et qu'un autre jour je choisirai un sujet encore plus mince, plus humble si possible. Une tasse de café noir. Les aventures d'une feuille de cerisier. Mais pour l'heure, j'ai déjà beaucoup à voir : neuf tulipes pouffant de rire dans un vase transparent. Je regarde leur tremblement sous les ailes du temps qui passe. Elles ont une manière rayonnante d'être sans défense, et j'écris cette phrase sous leur dictée : "Ce qui fait événement, c'est ce qui est vivant, et ce qui est vivant, c'est ce qui ne se protège pas de sa perte."

01/2000

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Romans policiers

Le enquêtes de l'inspecteur Leroy

L'inspecteur Leroy arrive en fin de carrière. Un homme taciturne, au caractère difficile avec un penchant pour l'alcool et les cigarettes. Pourtant, ses collègues l'apprécient pour sa ténacité et son intuition qui lui ont permis de résoudre des affaires criminelles compliquées. Arnaud a perdu le sens de la vie, il s'ennuie dans son cadre familial. Un jour, il découvre qu'il a un don particulier qui va changer le cours de son existence monotone. Une aventure singulière qui va l'amener dans les griffes de l'inspecteur Leroy. Le même jour, quatre femmes trouvent la mort dans des circonstances en apparence naturelles. Pourtant, les familles n'acceptent pas la version officielle et déposent une plainte auprès de la police. Les enquêtes sont confiées à l'équipe de notre fin limier.

07/2021

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Beaux arts

Autoportraits cachés

Les titres affichés de certaines oeuvres ne disent pas tout du sujet. Ils passent sous silence que, parfois, le peintre s'est glissé dans la scène qu'il a représentée. Dans la toile, se cache un autoportrait. C'est ainsi que, par exemple, Botticelli " assiste " à L'Adoration des Mages, que El Greco est présent lors de L'Enterrement du comte d'Orgaz, comme Vélasquez l'est à Bréda le 5 juin 1625 lorsque le ville capitule... Ingres quant à lui se représente derrière Jeanne d'Arc dans la cathédrale de Reims lors du sacre du Charles VII. Or ce sacre a eu lieu le 17 juillet 1429. Ingres a achevé sa toile en 1854... Singulier et très anachronique jeu de cache-cache. Rassembler des oeuvres de Michel-Ange et de James Ensor, de Memling et de Véronèse, de Rembrandt et de Masaccio, de Dürer et de Raphaël, de Ghirlandaio et de Dali, c'est devoir s'interroger sans cesse sur la, les raisons qui ont conduit les uns et les autres à vouloir se représenter ainsi. Pour quelle raison, par exemple, Michel-Ange fait-il le choix de se représenter dans le Jugement dernier de la chapelle Sixtine comme la peau écorchée de saint Barthélémy ? Pourquoi Van Eyck fait-il le choix de n'être qu'un reflet dans le miroir convexe accroché derrière les Arnolfini et un autre reflet sur le bouclier de saint Georges dans La Vierge au chanoine Van der Paele ? Max Ernst au XXème siècle, comme Rubens au XVème, ont-ils les mêmes raisons de se représenter entourés d'amis ? Pourquoi Rembrandt se représente-t-il parmi les bourreaux qui dressent la croix sur laquelle le Christ vient d'être cloué ? Une invitation passionnante, éclairante et sans précédent qui permet de mettre en évidence les songes et les ambitions des plus grands peintres de l'histoire de l'art.

10/2020

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Livres 3 ans et +

Léo le lérot

Petit cousin du loir, Léo le Lérot dort le jour et ne sort qu'à la tombée de la nuit pour se nourrir. Tout le contraire de Benjamin le Lutin qui, lui, se réserve tous les fruits du jardin et se goinfre toute la journée ! Or c'est bientôt l'hiver, et Léo n'a plus rien à manger. Il a beau frapper à toutes les portes, personne ne lui répond. Il ne lui reste plus qu'à faire une petite "visite" à Benjamin à la nuit tombée, pour lui dérober toutes ses compotes et ses confitures. Et c'est bien fait pour le lutin : il n'avait qu'à partager avec ses copains du jardin !

09/2017

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BD tout public

Luc Leroi Intégrale : Luc Leroi reprend tout à zéro

Luc Leroi, un anti-héros ? C'est le mot qui le désigne le plus souvent, en vingt ans d'existence éditoriale (1980-2000). Luc Leroi est un marginal, vivant dans une mansarde, sous les toits de Paris. Lunaire, attachant, pudique, succombant plus souvent qu'à son tour au charme des femmes, il quitte parfois sa mansarde pour vivre, à son corps défendant, des mésaventures où le danger côtoie le burlesque. Bohème, il évolue dans un quotidien contemporain. C'était alors une idée plutôt nouvelle que de raconter des histoires se basant sur la réalité, sans référence ni aux genres traditionnels de la BD, ni au cinéma, ni à la littérature. Jean-C. Denis, avec Luc Leroi, raconte des histoires simples qui reflètent, d'une certaine manière, sa vision personnelle de la vie, s'amusant du pessimisme qui l'habite. Luc Leroi est plus vivant que jamais ! Double de papier de Jean-Claude Denis à bien des égards, il ne peut donc disparaître tout à fait : on le retrouvera prochainement dans un nouveau récit.

11/2012

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Thrillers

Eugène Terredefeu

La petite ville de Plymouth, sur la côte Est des Etats Unis, voit sa quiétude bouleversée depuis que, moi Eugène Terredefeu, je suis arrivé en ville. Non pas que je sois mêlé à cet horrible meurtre commis dans le parc, mais des événements troublants se succèdent, et pas seulement en matière d'homicide. Passionné de romans noirs, je colle aux basques de Lilly Anak, agent du FBI tourmentée, pour tenter d'en apprendre plus. A Je vois bien qu'elle cache des éléments importants et bien plus terrifiants encore, liés à l'assassinat de cette future maman. A Pire encore, c'est au péril de ma propre vie que je vais être confronté au Mal absolu. Celui que l'on ne voudrait croiser sous aucun prétexte ! A Pas même dans ses pires cauchemars ! Et ce n'est pas Poison qui vous dira le contraire ! Hein ? Quelle petite peste, celle-là !

01/2023

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Littérature française

Eugène Onéguine

Las de ses succès mondains et de ses conquêtes amoureuses éphémères, le jeune aristocrate pétersbourgeois Eugène Onéguine se retire dans son domaine provincial qu’il vient d’hériter. Sa voisine, la mélancolique Tatiana, voit en lui l’homme de ses rêves, sous les traits des héros idéalisés de ses romans préférés. Elle ne tarde pas à lui déclarer sa flamme dans une lettre pathétique, geste audacieux, à l’époque, pour une demoiselle de province. Or, pour le moment, Onéguine n’est pas en quête du grand amour…

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Théâtre

Eugène Scribe

Eugène Scribe / par E. Legouvé,... Date de l'édition originale : 1874 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

10/2020

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Poches Littérature internation

Eugène Onéguine

Le plus célèbre roman de la littérature russe, et qui a produit un chef-d'œuvre de l'opéra, était d'abord un poème, en strophes rimées. L'auteur y a mis sa vie - et sa mort. L'héroïne, Tatiana, tombe amoureuse d'un héros byronien, qui tue en duel le fiancé de la sœur de celle-ci. Les années passent, Onéguine revient, découvre qu'il aime passionnément Tatiana, maintenant mariée ; elle l'aime aussi ; que choisira-t-elle ? " Et le bonheur était si proche, si possible " chante Pouchkine. Un jeune homme qui s'ennuie, la plus touchante des jeunes filles, un poète de dix-sept ans, un vieux mari, des créatures de rêve. C'est le roman des rencontres manquées, des amours perdues, des remords sanglants. C'est aussi, comme dit Nabokov, " une des œuvres les plus brillantes jamais composées, un classique international aussi grand que Hamlet, ou Moby Dick. Cette traduction, entièrement nouvelle et remarquable d'aisance, reste fidèle au rythme de l'original, à sa " langue de diamant ", à sa miraculeuse limpidité.

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Critique littéraire

Eugène Ionesco

Etre comme un homme qui circulerait, avec une lanterne, dans les ténèbres, n'éclairant qu'un tout petit espace autour de lui à mesure qu'il avancerait. Le cercle lumineux se déplace et tout le reste est ou retourne à nouveau dans l a nuit la plus profonde. Seule luit la conscience d'un présent, d'un instant éveillé. EUGENE IONESCO

10/1990

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Littérature russe

Eugène Onéguine

Eugène Onéguine est un jeune seigneur russe orphelin, éduqué à la française, sceptique, égoïste, blasé. Un héritage lui fait quitter Saint-Pétersbourg pour la campagne. Là, avec un autre jeune propriétaire, le poète Lenski, il fréquente la maison de Mme Larine qui vit avec ses deux filles, la romantique et mélancolique Tatiana et la vivante et gaie Olga. Lenski est fiancé à cette dernière. Tatiana s'éprend d'Onéguine et lui avoue son amour par une lettre ardente et naïve, à laquelle le dandy répond cyniquement par un sermon moral. Au cours d'un bal, pour chasser son ennui, il courtise Olga. Défié en duel par Lenski, il le tue. Après de longues années de vagabondage, il revient à Saint-Pétersbourg et y retrouve, devenue une grande dame mariée à un général, la Tatiana qu'il avait jadis méprisée comme une petite provinciale. Il éprouve cette fois une grande passion pour elle et tent vainement de la courtiser. Ouvrage unique en son genre, "Eugène Onéguine" est un roman par son intrigue et un poème par sa structure. La narration est conduite directement par Pouchkine, qui se présente comme un ami d'Onéguine. Imprégné du lyrisme caractéristique de l'auteur, l'influence de ce récit, publié en 1833, a été énorme sur toute la littérature russe du XIXe siècle et Dostoïevski en a exalté la fidélité à l'âme véritable du peuple russe, incarnée surtout par l'héroïne, Tatiana.

02/2024

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Monographies

Eugène Delacroix

En 1822, Delacroix fait sa première entrée dans le monde artistique en exposant " Dante et Virgile aux Enfers ", une oeuvre vigoureuse, à la composition ambitieuse et aux couleurs très travaillées. Deux ans plus tard, il peint "Le Massacre de Scio"(représentant les massacres perpétrés à Chios en avril 1822 par les Ottomans lors de la guerre d'indépendance grecque), oeuvre puissante et engagée, dont l'Etat se porte acquéreur, indifférent à la critique. Ces deux toiles concrétisent la polémique entre romantisme et classicisme, entre dessin et couleur, laquelle suivra le peintre toute sa vie. Lors de l'exposition universelle de 1855, Delacroix présenta une quarantaine de toiles par lesquelles il confirmera son talent. Ce magnifique ouvrage nous offre l'occasion d'admirer les plus beaux chefs-d'oeuvre de Delacroix, mais aussi de découvrir son parcours, son itinéraire et les techniques qu'il utilisait. Delacroix a eu une influence sur nombre de peintres, comme Vincent Van Gogh. Ses tableaux témoignent d'une grande maîtrise de la couleur.

04/2024

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Essais

L'effet Ménimes. Foucault, Lacan, Picasso, Leroy

Velasquez et son tableau ont servi de pierre de touche pour interroger le rôle de l'image en peinture, en philosophie, en psychanalyse. On reprend ici ces mises en question pour aboutir à cette "image en elle-même" proposée par Jean Allouch dans ses deux analytiques du sexe. A travers ce qui s'avère une progressive disparition de la représentation se perçoit, comme on le verra, une étonnante figurabilité du vide.

03/2024

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Petits classiques parascolaire

Autoportrait d'un reporter

Choisies parmi plus de mille pages d'articles et d'interviews, ces quelques dizaines de questions et réponses sont précieuses pour en apprendre davantage sur la profession exercée par Ryszard Kapuscinski, mais aussi sur lui-même, sa personnalité, sa passion du voyage, ses reportages exceptionnels, son goût du risque. Kapuscinski évoque ici sans concession la déontologie de son métier, les manipulations et les pressions des médias que subissent les reporters d'aujourd'hui, et aborde avec une belle sincérité l'art de l'écriture, et la conception philosophique de son travail. Une sorte de testament d'écrivain du grand reporter disparu en janvier 2007 qui revient sur les moments forts de son oeuvre. Un petit livre riche, drôle parfois, qui étonne par la modestie de ses aveux. "Kapuscinski était un être subtil, réfléchi, cultivé et humble qui aura fait du reportage son "mode de vie", et de l'écriture sa raison d'être." Charles Ruelle - Le Magazine littéraire

10/2017

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Littérature française (poches)

autoportrait de l'autre

" J'ai réussi ma vie là où les autres la perdent, à la guerre. Et ce soir, devant un panorama de souffrances, coupe de champagne en main, nous célébrons l'ouverture de l'expo. Buvons à la beauté du contraste... " Dans un monologue bouleversant, où les images de l'enfance, de la mère, de l'amour et des combats s'entremêlent, Chahdortt Djavann met à nu un grand photographe de guerre. Sur quelles souffrances, sur quelles absences s'est-il construit au point de ne plus se reconnaître dans cet autre qu'il est devenu ? Une écriture haletante, violente, sans concession, dans laquelle les pulsions de vie et de mort sont face à face.

03/2009

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Littérature étrangère

Autoportrait au piano russe

" Passer à côté de la voix de Wolf Wondratschek au milieu du brouhaha de la littérature contemporaine serait une erreur colossale. " - Patrick Süskind " Wondratschek écrit comme Glenn Gould jouait du piano. " - Stuttgarter Zeitung Vienne est une ville étrange et magique. Le passé y bruisse dans les cafés où l'on vient tuer les heures et ressasser les souvenirs d'une gloire perdue, que ce soit celle de l'Empire de jadis ou les splendeurs et misères d'une histoire d'amour. C'est là, dans l'un de ces cafés, que l'anonyme narrateur rencontre un drôle de personnage : Souvorine. Ancien pianiste de renommée internationale, ce vieux monsieur russe, tantôt volubile, tantôt taiseux, d'une franchise déconcertante que contredit un goût prononcé pour le secret, approche du terme de sa vie, et entreprend de raconter celle-ci au candide narrateur fasciné. S'ensuit une série de rencontres, ponctuées d'aveux, d'emportements et d'anecdotes, à travers lesquels s'esquisse en mosaïque un vaste panorama du destin et du déclin d'une Europe aujourd'hui vide de sens et de sensibilité. Rhapsodique, mélancolique, Autoportrait au piano russe est une sonate littéraire, pleine de rage et d'élégance, en forme de variations virtuoses autour de la beauté, de la musique, de la passion et de l'éternité. Traduit de l'allemand par Julien Lapeyre de Cabanes Wolf Wondratschek, né en 1943 à Rudolstadt, en Thuringe, a étudié la littérature et la philosophie à Heidelberg, Göttingen et Francfort. Son premier livre, en 1969, Quand la journée commençait encore avec une blessure par balle, a immédiatement fait de lui un auteur " culte ". Auteur d'une oeuvre abondante et éclectique (romans, poésie, nouvelles, critiques), premier écrivain beat outre-Rhin, ce grand amateur et spécialiste de musique, à la fois classique et iconoclaste, est une figure tutélaire majeure mais méconnue du paysage littéraire allemand de la deuxième moitié du vingtième siècle. Autoportrait au piano russe est son premier livre publié en France.

10/2019

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Littérature étrangère

Autoportrait à l'hippopotame

Nous sommes en 2004, Athènes accueille les jeux Olympiques ; et dans une école de Beslan, en Ossétie du Nord, un commando prend en otage plusieurs centaines d'enfants et d'adultes. A Vienne, ce sont les vacances universitaires, et Julian, vingt-deux ans, étudiant en médecine vétérinaire, songe à rompre avec Judith, sa petite amie, quand celle-ci prend les devants et le quitte. Le jeune homme doit se résoudre à vivre en colocation avec Nicki, qui sait encore moins que lui quoi faire de sa vie. Le père de Judith exige que Julian lui rembourse le loyer pour l'appartement qu'il a partagé avec sa fille. Tibor, l'ami désinvolte qui semble toujours mieux s'en tirer, lui cède alors son job d'été. Il devra s'occuper d'un hippopotame nain que le professeur Beham, ancien recteur de la faculté moribond, accueille provisoirement dans sa propriété de la périphérie de Vienne. La fréquentation quotidienne du placide herbivore apaise quelque peu Julian. Mais lorsqu'il débute une liaison avec Aiko, la capricieuse fille du retraité, la vie semble lui réserver de nouveau des leçons. Dans un style plaisant et fluide, l'auteur nous livre ici sa version du roman de formation. Arno Geiger observe avec acuité toute une époque, qui, face à la complexité contemporaine et une réalité envahissante, semble condamnée au grand flou.

06/2017

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Philosophie

Autoportrait dans l'atelier

Giorgio Agamben est l'auteur d'une oeuvre de philosophie politique majeure, internationalement commentée. Depuis quelques années l'art semble prendre une place prépondérante dans sa réflexion : il publie en 2017 un livre consacré à la figure de Polichinelle dans les derniers travaux de Giandomenico Tiepolo (Polichinelle ou Divertissement pour les jeunes gens en quatre scènes), Autoritratto nello studio en 2017 et Studiolo (non encore traduit) en 2019. Nous publions la traduction d'Autoritratto nello studio. Voici ce qu'on pourrait lire sur la quatrième de couverture de l'ouvrage : "Le titre, Autoportrait dans l'atelier - un thème iconographique familier à l'histoire de la peinture - doit être entendu ici à la lettre : ce livre est un autoportrait, mais seulement dans la mesure où, à la fin, le lecteur pourra en déchiffrer les traits à travers le patient examen des images, des photographies, des objets, des tableaux présents dans les ateliers où l'auteur a travaillé et travaille encore. Le pari d'Agamben est, dès lors, celui de réussir à parler de soi seulement et exclusivement en parlant des autres : les poètes, les philosophes, les peintres, les musiciens, les amis, les passions - en somme les rencontres et les confrontations qui ont décidé de sa formation et ont nourri et nourrissent encore en diverses manières et proportions sa propre écriture, de Heidegger à Elsa Morante, de Melville à Walter Benjamin, de Caproni à Giovanni Urbani. Les images font donc partie intégrante de ce livre - comme dans ces rébus où des figures variées en produisent une autre, plus grande par leur juxtaposition -, elles composent avec le texte l'un des autoportraits les plus insolites qu'un auteur ait jamais laissés : non pas une autobiographie mais une autohétérographie des plus fidèles, et intemporelle". Autoritratto nello studio /Autoportrait dans l'atelier : le mot studio, en italien, signifie également bureau, tandis que l' "atelier" , en français, évoque l'art, l'artisanat, les métiers. Autoportrait dans l'atelier est un livre de philosophe sans être un livre de philosophie. Un autoportrait plus qu'une autobiographie au sens où il s'agirait d'une tentative, comme c'est parfois le cas dans l'art, de conserver au visage (ou à la figure) sa part d'énigme. Le fil indéterminé de l'ouvrage retisse en effet les liens intimes du philosophe Agamben avec les personnages et les oeuvres rencontrées, en partant de l'atelier, c'est à dire des livres, des photographies, des manuscrits, des gravures et des objets qui s'y trouvent comme autant de points de départ d'une récapitulation de sa pensée et de sa vie.

11/2020

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Littérature française

Autoportrait en nature morte

Pourquoi l'auteur s'est-il un jour intéressé aux natures mortes, ces peintures, d'un genre longtemps qualifié de mineur, qui, de Pompéi à Picasso, rythment l'histoire de l'art ? Peut-être parce qu'elles ressemblaient à sa vie : depuis des lustres, hormis l'écriture, il avait cessé toute activité publique, et, avec une jubilation paradoxale, se comparait volontiers à une cruche, une pomme, une chaise. Mais pourquoi écrit-on, alors qu'on a tout quitté ? Pourquoi, quand on a choisi les catacombes, reste-t-on toujours sensible aux critiques éventuelles ? C'est à travers le parcours chaotique de l'histoire de la peinture et de l'histoire de sa vie, que l'auteur s'arrête sur toutes ces questions : il ne cherche pas tant à y répondre qu'à les ouvrir, à les laisser ouvertes, peut-être enrichies par une si curieuse attention. Ni récit ni essai (et tout cela à la fois), cet ouvrage pour le moins singulier, ne défend aucune thèse, n'interprète rien, c'est un cheminement solitaire qui parfois, par sa construction même, ressemble à un labyrinthe. On y croise aussi bien Mallarmé et Van Gogh, que Bernard Frank et Goya, Samuel Beckett et Zurbaran, Mme de Sévigné et Picasso, Proust et Morandi, saint Augustin et Matisse, Michel Leiris et Cézanne, Freud et Manet, Musil et Soutine, Talleyrand et Hammershoi, Kafka et la dynastie Tcheou, Borges et les dinosaures, et peut-être surtout l'auteur lui-même, ses fantômes, ses hantises, ses attentions, ses négligences et son grand amour depuis longtemps perdu.

02/2020

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Littérature française

Autoportrait d'une danseuse

De l'Opéra de Paris à New York, de Georges Balanchine à Merce Cunningham, cet Autoportrait retrace la vie d'une danseuse, depuis ses années d'apprentissage jusqu'à son accomplissement artistique. Il est composé de onze épisodes indépendants, reliés par un récit, convergeant en un portrait unique. Avec ce premier titre de leur collection "Suites" , les Editions Rue Saint Ambroise inaugurent une nouvelle forme littéraire qui conjugue l'unité du roman et la variété du recueil. Ancienne danseuse de l'Opéra de Paris, Florence Didier-Lambert vit et travaille à Paris.

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Littérature française (poches)

Visages d'un autoportrait

Les différents visages de Zoé Oldenbourg se découpent sur cette " histoire vraie " : l'enfant qui lit, regarde ; l'adolescente qui se cherche ; la jeune femme vulnérable ; enfin, à toutes les périodes, l'écrivain qui naît, vit ses premières expériences de dédoublement, publie. Il ne s'agit pas de souvenirs d'enfance, car de ce qu'il a vu l'auteur ne rapporte ici que le centième, et s'efforce surtout de traduire ce qu'a pu être la formation, dès l'enfance, d'un futur romancier. Parmi les faces de ce complexe " autoportrait " apparaissent les visages des deux parents, figures initiales. A cela près, les autres protagonistes sont volontairement laissés dans l'ombre. Le thème du livre est l'éveil progressif d'un long élan créateur.

01/1988

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Littérature française

Autoportrait à la guillotine

"Longtemps, j'ai cru que j'avais été guillotiné dans une vie antérieure. Cet aveu a toutes les allures d'une énormité, je sais. Tout ce que je puis dire à ma décharge est que ma croyance est révolue - quoiqu'elle fasse encore partie de moi. Il y a quinze ans, souffrant de problèmes de dos, j'ai consulté sur le conseil d'une amie un masseur versé en sophrologie. Tout en me pétrissant les lombaires, il m'a questionné sur mon passé. Avec une certaine réticence, j'ai évoqué cette croyance déjà ancienne. Lui a pris la chose très au sérieux. Aussi sec, il m'a parlé d'une patiente qui ressentait des douleurs aiguës entre les omoplates. Elles s'expliquaient, à l'en croire, par des coups de poignard reçus au xve siècle, alors que la dame était assaillie par des Ottomans en plein marché. J'ai trouvé ça exotique. Poétique, presque. En même temps, je me suis retenu de rire. Quand il est question de moi, hélas, je suis incapable de la même légèreté". Comment guérir l'obsession d'une vie ? A la créativité instinctive de l'enfance répondent les armes de l'âge adulte : l'humour et la volonté de comprendre. Entre les deux, l'amour maternel, indéfectible.

01/2018

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Littérature française

Autoportrait givré et dégradant

Petit matin froid de novembre. Judith, fade institutrice de la Capitale, a décidé de mourir. Sur les rails, sous l'express qui vient du nord. Au volant de la locomotive, Paul freine à temps. C'est la rencontre, le grand salut. Judith veut vivre avec Paul, réapprendre à aimer avec lui. Il connaît les arbres, les oiseaux. Enfin, la vie commence. Alors elle quitte tout, son travail, sa famille, ses attaches, pour s'installer dans une ville perdue. Mais Paul a un autre visage. De plus en plus souvent, il s'enferme avec sa bouteille. Les disputes s'enchaînent, les cris bientôt, les coups aussi. Face à cette maîtresse incontrôlable, Judith perd pied. Pourtant elle reste. Elle a tant besoin d'être aimée ! Rien dans cette ville hostile ne sait l'apaiser. Surtout pas sa belle-famille, les Jolidon. Cinq femmes aux petits soins du Fiston - un gynécée, un poulailler. Jusqu'au scandale, tonitruant. Anne-Sylvie Sprenger fait le récit d'une double dérive : un homme plein de dénis noie ses silences dans l'alcool ; une femme assoiffée d'amour se laisse séduire par la folie. Tragédie grotesque et critique de l'autofiction, Autoportrait givré et dégradant explore aussi, dans ce contexte, la responsabilité d'être mère.

09/2012

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Littérature française

Autoportrait à la valise

Une jeune femme très visiblement enceinte est arrêtée en Birmanie au moment de décoller pour la France. Motif : le certificat médical qui l'autorise à voyager n'est pas au nom de son passeport. L'un est à son nom de jeune fille, l'autre à son nom marital. Voilà ce qu'il en coûte aux femmes indépendantes : la future mère va devoir appeler son mari à l'aide. Sauf qu'il l'a conjurée de renoncer à ce voyage en Birmanie parfaitement déraisonnable dans son état, et qu'il la croit à Hambourg. Contrainte d'attendre la décision d'ubuesques autorités birmanes, entourée de faux balayeurs qui sont de vrais espions et de vraies grands-mères aux allures de sorcières, la jeune femme s'interroge : pourquoi, depuis l'enfance, a-t-elle l'obsession du départ chevillée au corps. Toute sa vie défile à travers ce prisme, du remplissage maniaque du coffre de la voiture avant la transhumance estivale jusqu'aux bonnes et moins bonnes fortunes des voyages professionnels acceptés avec avidité. Elle attend, elle doute, inquiète de cette vie nomade quand elle sera mère, coupable mais convaincue qu'elle repartira. Et dans les pas de Jankélevitch, elle nous embarque dans la psyché rêveuse des grands voyageurs. Celui qui "imagine à l'avance ce retour plus doux que le miel, et s'ingénie en flânant sur la route, à faire durer le plaisir. Car c'est le plaisir de rentrer qui l'avait fait partir - le plaisir de rentrer et d'anticiper sur le plaisir du retour, et de raconter ensuite son voyage".

04/2016

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Contes et nouvelles

Autoportrait 33 - Feuillets 1923

La collection "prismes" est un exercice d'écriture imaginé par l'éditeur de ce livre. Un auteur contemporain est invité à choisir un texte du domaine public. Il s'en inspire librement pour écrire un nouveau texte et les deux sont ensuite croisés et publiés ensemble. Pour "prismes" , Felix Macherez écrit "Autoportrait 33", une nouvelle en réponse à André Gide. Il nous plonge dans l'intimité d'un écrivain qui, à sa table de travail, pense, se souvient, digresse. Ses pensées nous promènent d'une liste de ses passions à son coup de foudre pour un mannequin en plastique, en passant par La Vache de Kandinsky et le Colt. 38 posé sur son bureau. Entre les lignes, Gide fait lui aussi sa "gymnastique intime" et lui chuchote que l'action est toujours préférable à l'inaction.

10/2022

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Généralités médicales

Entretiens avec le docteur Lévy-Leroy, médecin résistant

Né en janvier 1915, Jean Claude Lévy-Leroy est un jeune étudiant en médecine lorsuqe la Seconde Guerre mondiale éclate en 1939. De confession juive, il décide de rejoindre la France libre et met ses compétences de médecin au service de la Résistance du Général de Gaulle. Cet ouvrage fait suite à une série d'entretiens. Il raconte la guerre telle qu'il l'a vécue, ses voyages en Afrique et en Asie, entre 1940 et 1944. Le 26 août 1944, il défile sur les Champs-Elysées.

06/2013

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Littérature française

Eugène et moi

Katherine, la blonde, et Eugène, la rousse, n'ont rien en commun, si ce n'est leurs vingt ans et un mot d'ordre : "Sans risque, la vie est trop triste"!

11/2020

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Ecrits sur l'art

Toucher la peinture comme la peinture vous touche. Ecrits et entretiens, 1970-1998

"J'emploie le mot "toucher" par rapport aux notions de "dedans" et de "dehors" et dans le sens où l'emploie Molière. Je voudrais toucher la peinture comme la peinture vous touche. "La toucher", je le dis comme on aime une femme. ? " Lire Leroy c'est d'abord l'entendre reprendre sans fin le récit d'une vie qui recommence pour ainsi dire avec chaque tableau, chaque interlocuteur, chaque souvenir, presque avec chaque mot prononcé. Une vie qui ne sera jamais compatible avec une biographie en bonne et due forme parce qu'elle est faite d'affects et d'émotions qui mêlent intimement le passé au présent. On ne peut parler de Leroy sans avoir à l'esprit les indications qu'il délivre dans un savant désordre, un ordre rebelle à tout programme et qui ne vaut que pour lui. Des déclarations souvent provocantes, non dénuées d'espièglerie, d'une humilité à la Rouault où s'exprime parfois par bouffées une émotion profonde liée au souvenir de personnes qui lui furent chères ou à l'urgence de ce qu'il ne peut exprimer. Leroy, quand il renonce à des développements où parfois il se perd tant ils éveillent contradiction et révolte, sait voir et faire voir avec intensité parce qu'il sait recevoir et donner. Il nous invite surtout, sans les contredire pour autant, à donner un sens plus précis à des termes qui viennent spontanément pour évoquer ses toiles, l'épaisseur, la lourdeur, l'accumulation - il préfère nous parler d'une "? respiration lumineuse ? ". Sa peinture serait donc cette langue de la réalité intérieure que l'on entend sans pouvoir la traduire, que l'on ressent sans pouvoir la définir, que l'on voit sans pouvoir la décrire. Une bonne partie de ses déclarations visent à récuser les termes critiques en usage qui concernent le style, la forme, le sujet et plus encore les notions auxquelles il a pu donner l'apparence d'une caution, la sensualité flamande d'un homme du Nord en particulier qui n'est pas ce que l'on croit. Avec vivacité, impatience, il corrige et il se corrige, cherchant à dire ce qui ne peut pas être dit et qui est pourtant là, à portée du regard. Difficile de ne pas voir en lui quelqu'un qui récuse sans façons la culture dominante de son temps, celle des sciences humaines. Celle qui a mis en cause la peinture et veut établir pour toutes choses une grille d'analyse et l'empire du concept. Sa vie est ailleurs, avec Montaigne, Rabelais, Rimbaud, avec Proust et Joyce, avec Villon ou Virgile plus encore que Platon, avec Thomas Bernhard, Molière et Shakespeare plus encore que Samuel Beckett.

03/2022

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Littérature française

Autoportrait aux yeux crevés. Aphorismes

L'aphorisme est un art d'équilibriste que nous aimons beaucoup chez L'Oie de Cravan. Après ceux de Pierre Peuchmaurd et Laurent Albarracin, nous vous présentons cet ensemble né pendant les nuits d'insomnie d'un homme d'une finesse exquise, malade mais lucide. Normand Lalonde qualifiait ses aphorismes de "? petites méchancetés et autres gentillesses ? ", mettant ainsi bien en évidence l'aspect à la fois cru et tendre de ces petits éclairs qui parviennent à cristalliser l'improbable condition humaine. C'est là le grand art de Normand Lalonde : nous faire sourire face à l'incontournable horreur.

01/2019

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Cinéma

Scénaristes de cinéma : un autoportrait

Ni cinéaste, ni écrivain, le scénariste de cinéma travaille dans l'ombre, la plupart du temps en collaboration avec les metteurs en scène. Il est le premier témoin de la naissance des films, et les accompagne parfois jusqu'au montage final. Sur la base d'un questionnaire auxquels ont répondu plus d'une soixantaine de professionnels, les scénaristes de cinéma associés décrivent une profession peu connue, mais passionnante. Ils évoquent les difficultés du métier, mais aussi les spécificités de leurs savoir-faire, loin des modèles télévisuels et des formatages en tout genre. Divisé en six chapitres, le livre aborde de nombreuses questions, qui vont du statut social de l'auteur à l'invisibilité publique du scénariste de cinéma. Peut-on vivre du métier de scénariste ? Comment trouve-t-on du travail ? Les scénaristes sont-ils bien lus ? Comment travaille-ton avec un cinéaste ? Que faut-il penser des résidences ? Et tout simplement : A quoi sert un scénariste ? Chaque chapitre a été pris en charge par un ou plusieurs scénaristes de cinéma. Les styles diffèrent, mais témoignent tous du plaisir d'écrire et de transmettre la passion du métier. L'intégration de nombreux témoignages contribue à faire de ce texte un véritable autoportrait de groupe. Le livre s'adresse à tout ceux que le cinéma intéresse : professionnels, enseignants, étudiants, mais également cinéphiles. Pédagogique, documenté, incarné, traversé par un évident plaisir d'écrire, il se lit aisément et met en lumière un métier du cinéma mal connu, même de la profession. Le livre est signé par le SCA - scénaristes de cinéma associés, mais les textes ont été écrits par de nombreux scénaristes de cinéma : Guillaume Laurant, Raphaëlle Desplechin, Gladys Marciano, Nadine Lamari, Maya Haffar, Nathalie Hertzberg, Cyril Brody, Pierre Chosson, Julie Peyr, Cécile Vargaftig, Olivier Gorce, Agnès de Sacy ou Anne-Louise Trividic. Leurs noms ne vous disent peut-être rien, mais ce sont eux qui ont écrit, ou co-écrit, les films de Jean-Pierre Jeunet, Arnaud Desplechin, Anthony Cordier, Stéphane Brizé, Valeria Bruni-Tedeschi, Patrice Chéreau et bien d'autres. Autour d'eux, plus de cinquante autres scénaristes de cinéma les ont soutenus dans ce travail, soit en répondant aux questionnaires, soit plus activement en relisant les textes. Tous écrivent régulièrement pour le cinéma français, certains sont également cinéastes, la plupart enseignent, parallèlement à leur activité, à la Femis, à la Cinéfabrique, dans des universités françaises, ou des écoles à l'étranger.

03/2019