Recherche

Eloge de rien

Extraits

ActuaLitté

Littérature française

Eloge de rien

...personne ne veut se dessaisir de Rien.

09/2021

ActuaLitté

Littérature française

Eloge du rien

Au lieu de répondre à la question que lui avait posée un directeur de revue à propos des choses qui donnent un sens à sa vie, le poète a eu envie de s'évader ailleurs et d'écrire ce petit livre qu'il termine ainsi : Bien sûr, je ne réponds plus vraiment : je chante.

02/1990

ActuaLitté

Critique littéraire

Rien de trop. Eloge du haïku

Ni religion, ni sagesse, ni connaissance, ceci n'est peut-être même pas un poème, au sens où l'entend l'oreille occidentale. Ceci nous arrive d'un jadis à la fois nippon et chinois. Même pas un art de saisir le plus ténu de la réalité. "L'ombre d'un pin"... Quelque chose qui n'est pas une chose et qui a pourtant une forme. Ceci porte un nom : le haïku. Ce livre vous le fait connaître, à sa façon, qui n'en est pas une.

06/2017

ActuaLitté

Littérature française

Eloge de rien dédié à personne suivi de Eloge de quelque chose dédié à quelqu'un

"L’Éloge de rien dédié à personne" et "l’Éloge de quelque chose dédié à quelqu’un" parurent pour la première fois séparément en 1730 chez Antoine de Heuqueville, libraire à Paris. Puis ils furent réédités dans une "troisième édition, peu revue, nullement corrigée et augmentée de plusieurs riens". C'est cette édition que nous avons repris ici. S'il paraît absurde de faire l'éloge de rien, c'est à coup sûr qu'on y a mal regardé. Car en considérant les choses un peu plus profondément, comme nous y invite l'auteur, on s'aperçoit bien vite que rien est d'une importance extrême. En effet, "un rien nous fait pleurer, un rien nous fait rire, un rien nous afflige, un rien nous console, un rien nous embarrasse, un rien nous fait plaisir, il ne faut qu’un rien pour remonter un pauvre homme, il ne faut qu’un rien pour le renverser." Et "qu’y a-t-il au monde de plus précieux que l’or, l’argent, les perles et les pierreries ? Rien, assurément, me direz-vous. Qu’y a-t-il de plus estimable que la vertu ? Rien. De plus aimable que le vrai mérite ? Rien." Il était par conséquent bien naturel que ce rien soit consacré par un Eloge. Un Eloge que Louis Coquelet ne pouvait évidemment que dédier à personne. Car, nous confie-t-il, "quand enivré de la folle vanité de me faire un nom dans la République des Lettres, j’ai quitté le tranquille séjour de la province pour venir me transplanter à Paris, le séjour de la confusion et du désordre, veut-on savoir qui à mon arrivée en cette ville est venu me visiter et me faire des offres de service ? Personne. Est-on curieux d’apprendre qui m’a consolé quand j’ai eu des chagrins ou quelque fâcheuse maladie ? Personne. Qui m’y a secouru dans mes besoins ? Personne. Qui m’y a donné sa table ou prêté de l’argent ? Personne. A qui donc ai-je plus d’obligation à votre avis qu’à personne ?" Mais si rien compte plus que tout, quelque chose ne saurait pour autant être négligé. Car "dans quelque état et condition qu’on soit, on sent l’extrême besoin qu’on a de quelque chose", et "quelque riche que soit un homme des biens de la nature et de la fortune, il souhaite toujours quelque chose." C'est pourquoi, à "l'Eloge de rien", il nous a paru nécessaire d'adjoindre "l'Eloge de quelque chose".

12/2018

ActuaLitté

Littérature française

Diên Biên Phù

"Depuis vingt ans mon esprit erre en ce lieu, qui me hante. J'y reviens enfin, pour retrouver des souvenirs perdus. En exil de moi-même. Je suis de retour ici pour une femme flamme, rencontrée pendant la guerre. Nous nous étions aimés, sans bruit ni fureur, avant de nous séparer, contraints. Dans la stridence du silence. J'étais jeune et mal marié, rêveur, avide de voyages et d'aventures, de douces drogues dures et d'écriture. Passions voraces et dévastatrices pour les âmes comme la mienne, en recherche d'absolu, inatteignable. En quête de moi-même, j'avais trouvé Maï Lan. Frêle et mystérieuse jeune femme, qui allait s'éprendre d'un soldat en guerre contre son pays. Et contre lui-même. Il y a des êtres qu'on rencontre trop tard pour ne pas les aimer. Maï Lan." Vingt ans après la défaite des troupes françaises à Diên Biên Phù, en mai 1954, Alexandre, un ancien soldat, revient au Viêtnam sur les traces de Maï Lan, la femme qu'il a follement aimée. L'horreur et l'absurdité de cette guerre sont vite apparues au jeune homme qui, pour échapper à un mariage de convenance, avait cédé à la propagande colonialiste. Au coeur de l'enfer, il va pourtant faire la connaissance des deux êtres qui modèleront celui qu'il est devenu, un journaliste engagé dans les luttes anticoloniales : Maï Lan, et " son sourire aux éclats d'arc-en-ciel ", et Alassane Diop, son camarade de régiment sénégalais, qui lui a sauvé la vie lors de l'attaque d'un pont et dont il épaulera la lutte pour l'indépendance de son pays. Avec ce roman vibrant, intense, rythmé par les poèmes qu'Alexandre a pendant vingt ans écrits à l'absente, Marc Alexandre Oho Bambe nous embarque dans une histoire d'amour éperdu, qui est aussi celle de la rencontre d'un homme avec la vérité de ses sentiments et de ses combats.

03/2018

ActuaLitté

Histoire de France

Lettres de Diên Biên Phu

Diên Biên Phu est la dernière bataille livrée par la France avec les soldats de notre vieil empire colonial. Pour la dernière fois, des Nord-Africains, des Africains (qu'on appelait alors Sénégalais, sans doute à cause de notre collusion vieille de quatre siècles avec le Sénégal), des gens de tous nos comptoirs et îles épars, Yanaon, Karika, Mahé, Chandernagor, Pondichéry, les Antilles, les Glorieuses et autres territoires de l'océan Indien, les galaxies du Pacifique ; pour la dernière fois, ces jeunes hommes au service de la France vont se battre, et mourir, côte à côte avec nous, les Gaulois, avec nos cousins européens de la vieille Légion, et surtout avec nos frères indochinois : les Vietnamiens d'abord, déchirés par leur guerre civile, les Cambodgiens, les Laotiens et toute la multitude des peuples de là-haut. Et, chose surprenante, tous ces jeunes hommes pressentent confusément que c'est l'ultime bataille et qu'elle est déjà perdue. Peu ont rechigné. Il y a là un mystère ! Il y a un autre mystère : pourquoi tous ces hommes se sont-ils battus là-haut, au fond d'une vallée perdue du bout du monde, au bord de la Nam Youn, sur le sol du Vietnam, pays indépendant qui n'était plus une possession de la France, avec la même foi, le même acharnement, le même esprit de sacrifice que nos grands-pères sur les bords de la Meuse, sur le sol de France ? Oui, il y a là un grand mystère ! Pierre Schoendoerffer, préface.

04/2004

ActuaLitté

Critique littéraire

Eloge de la danse. Suivi de Eloge du parasitisme et Eloge de la mouche

L' " Éloge de la danse " est l'écrit le plus complet que nous a légué l'Antiquité sur un art que manifestement elle a toujours tenu en haute estime. Un auteur comme Lucien donne le meilleur de lui-même dans ce texte, où l'érudition se mêle à des considérations morales, enrichies d'anecdotes savoureuses. Dans l' " Éloge du parasite ", dialogue entre un parasite, Simon, et l'un de ses amis, Lucien prend plaisir à rappeler que les philosophes semblent toujours préoccupés par ce qu'ils vont trouver dans leur assiette, et que, au fond, ils ne rêvent que de devenir eux-mêmes parasites. Quant à l' " Éloge de la mouche ", il s'agit de l'un de ces discours que les sophistes prononçaient devant un public de connaisseurs, où le sujet compte moins que la manière dont on le traite.

06/2007

ActuaLitté

Autres

Rien de ce qui est inhumain ne m'est étranger. Eloge du combat spirituel

Un manuel intime et tout en nuances pour accepter le mal que l'on porte en soi et le dépasser. Chacun de nous porte en lui une part d'ombre : le mal que nous ne voudrions pas faire mais que l'on fait quand même, le bien que nous voudrions faire mais que l'on ne fait pas, traces de nos combats souterrains. Martin Steffens nous guide pas à pas dans cette lutte intérieure inhérente à l'homme. S'avouer notre fragilité morale, accepter cette part d'ombre, ce n'est pas sombrer : c'est tomber de haut, certes, mais c'est aussi ouvrir dans l'abîme du mal un abîme plus grand encore, et se relever, plus fort. Martin Steffens est né en 1977. Il enseigne la philosophie en classes préparatoires littéraires. Chroniqueur dans les journaux La Vie et La Croix, il a notamment publié le très remarqué Petit Traité de la joie (Salvator, 2011) ou encore Rien que l'amour (Salvator, 2015).

04/2024

ActuaLitté

Littérature française

Eloge de F. Triebert. Loge des Frères unis inséparables, Orient de Paris, 22 janvier 1868

Loge des Frères unis inséparables. Orient de Paris. Tenue du 22 janvier 1868 (ère vulg. :). Eloge du très regretté F @ Triebert ; par son ami le F @ JancourtDate de l'édition originale : 1868Sujet de l'ouvrage : TriébertLe présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces œuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces œuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site hachettebnf.fr

07/2017

ActuaLitté

Histoire de France

Les chemins de Diên Biên Phu

En août 1944, à la libération de Paris, Jean-Louis Rondy s'engage dans la 2e DB. Quelques jours plus tard, Jean Guêtre débarque en Provence en qualité de troupe de choc. Pierre Latanne, lui, se rappelle encore l'arrestation de son père par la Gestapo un an plus tôt et se réjouit à l'idée que ce dernier ait réussi à s'évader, même si depuis il doit vivre caché. A la même époque, Heinrich Bauer poursuit ses études en Allemagne, dans une Napola - une université d'élite réservée aux futurs cadres du parti nazi. Quant à Bernard Ledogar et à Jean Carpentier, ils vivent une enfance itinérante, au gré des aléas de la guerre. Qui pourrait imaginer le chemin que ces hommes ont déjà parcouru ? Et qui pourrait imaginer les circonstances qui, près de dix ans plus tard, les amèneront à combattre ensemble contre le Viêt-minh ? Jean-Louis Rondy sert alors comme médecin au 1er BEP, Pierre Latanne comme jeune officier au 5e BPVN. Heinrich Bauer est devenu sergent au 2e BEP, Bernard Ledogar parachutiste au 6e BPC et Jean Carpentier second maître navigant au sein de la flottille 28F de l'aéronavale. Ils ont tous été projetés dans la fournaise de Diên Biên Phu, à l'exception de Jean Guêtre, qui sert dans les commandos Nord Vietnam et opère dans le delta tonkinois, où la situation se détériore également de jour en jour. A travers le récit des parcours croisés de ces six jeunes hommes devenus soldats, jusqu'à la réunion de leurs destins dans le delta tonkinois, à Diên Biên Phu ou dans les camps de prisonniers, le lecteur découvre le portrait saisissant et dramatique de la France en guerre et de la guerre d'Indochine, mais aussi quelques-unes des innombrables tragédies individuelles endurées dans ce conflit.

04/2015

ActuaLitté

Historique

Le chirurgien de Diên Biên Phu

En novembre 1953, Jacques Gindrey est affecté à l'antenne chirurgicale mobile de Diên Biên Phu. Durant 57 jours et 57 nuits, il soignera et opèrera les soldats blessés au front. L'afflux massif de blessés, sans possibilité d'évacuation aérienne ou terrestre, oblige les médecins des postes avancés à pratiquer des gestes chirurgicaux majeurs.

03/2022

ActuaLitté

Littérature française

Eh bien, riez maintenant !

Prendre de temps en temps quelques minutes pour se changer les idées et rire de choses insolites - trop simples ou dramatiques - qui surviennent, rend la vie agréable et fabrique de beaux souvenirs. Si le comique plane sur nous comme l'eau entoure les poissons, on peut s'estimer heureux ! "Rire est le propre de l'Homme", comme l'a dit François Rabelais. Mais il n'est pas certain que les animaux ne soient pas capables de ressentir de la drôlerie, ou toute autre sensation s'apparentant à nos émotions ! Le comique est un cadeau pour tout le monde et chacun peut bénéficier de ses bienfaits. Eh bien, riez maintenant !

11/2021

ActuaLitté

Histoire internationale

Diên Biên Phu 1954

La bataille de Diên Biên Phu, qui se livre du 13 mars au 7 mai 1954, est la dernière de la guerre d'Indochine. Elle est aussi la plus longue du conflit et l'une des plus meurtrières. Environ 8000 soldats vietminh sont tués, ainsi que 2293 soldats de l'armée française, qui perd aussi 11 721 prisonniers, dont seulement 3290 reviendront des camps de prisonniers. Le camp retranché de Dién Bien Phu n'a pas pu contenir les assauts de l'armée vietminh du général Giap. Cette défaite sans appel sonne le glas de la présence française en Indochine. En juillet 1954, après les accords de Genève, le Vietnam est partagé en deux et les Français quittent le Tonkin, devenu Nord-Vietnam.

09/2019

ActuaLitté

Critique littéraire

Eloge des voleurs de feu

Cet Eloge s'imposa il y a bien longtemps. J'avais seize ans, et toi mon frère dix-huit, quand nous marchions dans les rues de New York à l'heure où le soleil couchant éclaboussait les tours. Tu scrutais le paysage, les visages blafards à six heures, la fumée qui jaillissait partout, luttant contre les ombres. Je compris que, hors de ce quotidien aveugle et sourd, il te fallait des mots, comme des ballons de couleur, pour toucher au cœur. Des mots de ces fous, qui s'en sont allés quérir au fond du désespoir la lueur qui ouvre le chemin, la passion qui fait sauter les verrous de la langue. Des mois durant ils agrandirent la vie. Toi parti, il me restait ce devoir de l'aînesse : dire après la catastrophe, apprivoiser la parole pour les enfants de la peine. Oui, la poésie, pour vivre encore. Contre le naufrage de la mémoire, contre les forces vaines, choisissons le combat qui grandit. Et partageons les mots de Rimbaud, d'Artaud ou de Duprey, de tous ces voleurs de feu qui allumèrent les brasiers de l'âme, pour ne bâtir d'autre empire qu'à l'intérieur de soi. Tourne et craque la terre dans l'obscur mystère où se débattent voix et masques, victimes et bourreaux ! Derrière l'urgence de chaque jour, je rêve d'une parole qui défriche, d'une parole qui sauve. Alors cet ouvrage, pour refuser la fatalité et le vertige, pour exorciser la peur qui crie au fond de nous ! D. V.

05/2003

ActuaLitté

Sociologie

Eloge des reines de France

Une brève histoire de France au féminin. Et un nouvel inédit de Louise Dupin, où la féministe des Lumières montre que les 28 reines ayant vécu avec 18 rois de France entre le XIIe et le XVIe siècle ont eu un rôle politique et un rapport au pouvoir beaucoup plus important que ce qu'on en a dit ; au passage, elle critique la place que les historiens accordent aux femmes de pouvoir dans l'histoire de France.

03/2024

ActuaLitté

Beaux arts

Eloge de la main

Au fil de son oeuvre, Henri Focillon s'est attaché avec une grande sensibilité à la connaissance des techniques et des formes de la création. Dans cet Eloge de la main, paru la première fois en 1939, l'historien se livre à une méditation intime sur le rôle, dans l'art, de la "compagne inlassable" de l'homme. Ainsi s'élabore une réflexion sur l'invention humaine, des anciens tailleurs de pierre à aujourd'hui...

10/2019

ActuaLitté

Philosophie

Eloge de la confiance

Sans confiance entre les individus, c'est toute notre société qui s'écroule. Apparaissent la peur, la déraison, la faillite, la guerre, la paranoïa. Et pourtant, la judiciarisation des rapports contractuels, le désir de contrôle, le refus d'offrir à l'autre une part de vulnérabilité humaine, sans laquelle la confiance n'existe pas, engendrent une société de défiance. Cet essai magistral offre une double perspective, historique et philosophique : de la banqueroute de Law (1720) à la crise du prêt interbancaire (2007-2008), de l'égoïsme libéral au doute systématique des théories du complot, du don de soi dans l'amour à la multiplication des conflits juridiques dans la sphère privée, Michela Marzano met en évidence les fragilités de nos engagements et plaide pour une confiance restaurée.

05/2012

ActuaLitté

Philosophie

Eloge de la politique

" Se conduire en politique, c'est agir au lieu d'être agi, c'est faire la politique au lieu d'être fait, refait par elle. C'est mener un combat, une série de combats, faire une guerre, sa propre guerre avec des buts de la guerre, des perspectives proches et lointaines, une stratégie, une tactique. "

03/2012

ActuaLitté

Sciences politiques

Eloge de la politique

Chercher le bien commun pour Platon, penser l'homme comme animal politique pour Aristote, désamorcer la violence pour Hobbes, donner une limite au pouvoir pour Montesquieu, comprendre les logiques de classe pour Marx, concilier le souci de l'homme et l'amour du monde pour Hannah Arendt : chacun des plus grands philosophes depuis vingt-cinq siècles continue de nous dire aujourd'hui, pour notre monde, la grandeur et la nécessité de la politique. De manière accessible, essayistes d'envergure ou universitaires de premier plan présentent leur lecture d'une oeuvre majeure qui interpelle notre époque. Un livre fondamental, destiné à devenir un classique.

10/2020

ActuaLitté

Poches Littérature internation

Eloge de la marâtre

Traduit de l'Espagnol par Albert Bensoussan Don Rigoberto découvre le plaisir des sens entre les bras de doña Lucrecia, sa seconde épouse. Mais il a un rival en la personne de son propre fils, Alfonsito, qui, avec une blonde, enfantine et désarmante perversité, séduit sa marâtre. " Depuis cette nuit, elle avait la certitude que les rencontres clandestines avec l'enfant, d'une façon obscure et tortueuse, difficile à expliquer, enrichissaient sa relation matrimoniale, la rendaient piquante et inédite. Mais quelle sorte de morale est-ce là, Lucrecia ? se demandait-elle, effrayée. Comment est-ce possible que tu sois devenue ainsi, à ton âge, du jour au lendemain ? Elle ne pouvait le comprendre, mais ne s'efforçait pas non plus d'y parvenir. Elle préférait s'abandonner à cette situation contradictoire, où ses actes défiaient et transgressaient ses principes, à la suite de cette intense exaltation périlleuse qui était devenue pour elle la félicité. Un matin, en ouvrant les yeux, cette phrase lui vint aux lèvres : " J'ai conquis la souveraineté ". Elle se sentit heureuse et émancipée, mais elle n'aurait pu préciser de quoi ".

09/1992

ActuaLitté

Philosophie

Eloge de la fuite

" Se révolter, c'est courir à sa perte, car la révolte, si elle se réalise en groupe, retrouve aussitôt une échelle hiérarchique de soumission à l'intérieur du groupe, et la révolte, seule, aboutit rapidement à la soumission du révolté... Il ne reste plus que la fuite. " Henri Laborit pose, à la lumière des découvertes biologiques, la question de notre libre arbitre, de notre personnalité même. La politique, la société, tout prend dès lors une autre dimension.

09/2006

ActuaLitté

Philosophie

Eloge de l'oisiveté

Les méthodes de production modernes nous ont donné la possibilité de permettre à tous de vivre dans l'aisance et la sécurité. Nous avons choisi, à la place, le surmenage pour les uns et la misère pour les autres en cela, nous nous sommes montrés bien bêtes, mais il n'y a pas de raison pour persévérer dans notre bêtise indéfiniment.

ActuaLitté

Critique littéraire

Eloge de la créolité

"Ni Européens, ni Africains, ni Asiatiques, nous nous proclamons Créoles. Cela sera pour nous une attitude intérieure, mieux : une vigilance, ou mieux encore, une sorte d'enveloppe mentale au mitan de laquelle se bâtira notre monde en pleine conscience du monde." Publié en 1989, cet éloge de l'identité créole, cette quête lyrique "d'une pensée plus fertile, d'une expression plus juste, d'une esthétique plus vraie", fonde un art poétique qui devait très vite, dans une illustration magnifique, donner des oeuvres importantes : Raphaël Confiant a reçu le prix Novembre pour Eau de Café (1991), Patrick Chamoiseau le prix Goncourt pour Texaco (1992).

05/1993

ActuaLitté

Economie

Eloge de l'inégalité

Il y a de la provocation bien sûr dans le titre de ce livre, comme Jean-Philippe Delsol Erasme en avait usé dans son Eloge de la Folie. Il s'agit de s'insurger contre cette doxa contemporaine qui voudrait que l'égalité soit la mesure de toute chose. Pire, seul prévaudrait désormais l'égalitarisme au point de ne plus vouloir considérer les personnes dans leur identité et leurs différences, mais dans leur conformité à un modèle commun, toutes semblables sans distinction de valeur. L'égalité est devenue l'obsession maladive de notre monde tandis que la jalousie ordinaire le taraude pour faire de l'inégalité son bouc émissaire préféré. L'égalité est la même promesse confiée à chacun de pouvoir trouver sa voie librement. Et cette liberté permet ainsi à chacun de bâtir son identité singulière et inégale. Mieux vaut une certaine inégalité qui ré-enchante l'humanité plutôt que la grisaille morne et volontiers violente de l'égalité imposée. Le combat éternel des hommes est de trouver un juste milieu, comme le remarquait déjà Montesquieu en soulignant que "le principe de la démocratie se corrompt, non seulement lorsqu'on perd l'esprit d'égalité, mais encore quand on prend l'esprit d'égalité extrême" .

11/2019

ActuaLitté

Sociologie

Eloge de la défaite

Chacun de nous a déjà perdu : un match, un jeu, une négociation, un emploi. Certains ont même perdu une élection. Que reste-t-il de la défaite pour le reste de notre vie ? Comment vit-on avec cet échec qui ne correspond pas aux standards de notre société de la performance ? Y a-t-il de belles et de mauvaises défaites ?

02/2021

ActuaLitté

Poésie

Eloge de mon nez

Recueil (bons mots, pensées, et poèmes) par RAOUL PONCHON (1848-1937) Dossier final avec des textes de Verlaine, Apollinaire, Jean Richepin, sur Raoul Ponchon Petit Glossaire pour bien s'ivrogner de la poésie ponchonnienne Préface, Ce Vif incarnat et cet air de bonheur, par Gérald Duchemin ARGUMENT : "Quand mon verre est vide, Je le plains ; Quand mon verre est plein, Je le vide". Est-il au monde quelque chose de plus moche, de plus répulsif, qu'un pif d'ivrogne ? Pourtant, c'est sur son groin rouge de soûlard, que Raoul Ponchon (1848-1937) écrit son poème Eloge de mon nez, le bien nommé. Poète comique, léger, truculent, hédoniste, mais aussi spirituel. Il adore la vie, la soupe à l'oignon, les amis, le vin, les fleurs, fumer sa pipe, Jane Avril, le saucisson, Noël, l'absinthe, le roquefort, et même l'eau (indispensable pour une bonne vigne ! ). Précurseur, il défend la cause des femmes (droit de vote et éligibilité) en rimes et avec entrain. Raoul Ponchon, poète joyeux, pourrait nous faire le plus grand bien. ELOGE DE MON NEZ, notre choix de poèmes et de bons mots, est une grande bouffée de tendresse.

11/2022

ActuaLitté

Poésie

Eloge de l'amour

«phrase unité du discours partir d'un énoncé généralement formé de plusieurs mots ou groupe de mots dont la construction présente un sens complet phraser jouer en mettant en évidence par des respirations le développement de la ligne mélodique»

05/2001

ActuaLitté

Littérature japonaise

Eloge de l'ombre

"Car un laque décoré à la poudre d'or n'est pas fait pour être embrassé d'un seul coup d'oeil dans un endroit illuminé, mais pour être deviné dans un lieu obscur, dans une lueur diffuse qui, par instants, en révèle l'un ou l'autre détail, de telle sorte que, la majeure partie de son décor somptueux constamment caché dans l'ombre, il suscite des résonances inexprimables. De plus, la brillance de sa surface étincelante reflète, quand il est placé dans un lieu obscur, l'agitation de la flamme du luminaire, décelant ainsi le moindre courant d'air qui traverse de temps à autre la pièce la plus calme, et discrètement incite l'homme à la rêverie. N'étaient les objets de laque dans l'espace ombreux, ce monde de rêve à l'incertaine clarté que sécrètent chandelles ou lampes à huile, ce battement du pouls de la nuit que sont les clignotements de la flamme, perdraient à coup sûr une bonne part de leur fascination. Ainsi que de minces filets d'eau courant sur les nattes pour se rassembler en nappes stagnantes, les rayons de lumière sont captés, l'un ici, l'autre là, puis se propagent ténus, incertains et scintillants, tissant sur la trame de la nuit comme un damas fait de ces dessins à la poudre d'or." Publié pour la première fois en 1978 dans l'admirable traduction de René Sieffert, ce livre culte est une réflexion sur la conception japonaise du beau.

05/2011

ActuaLitté

Littérature française

Éloge de Gabriel Lamé

Eloge de Gabriel Lamé : lu dans la séance publique du 28 janvier 1878 / par J. Bertrand,... ; Institut de France, Académie des sciences Date de l'édition originale : 1878 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

09/2021

ActuaLitté

Oiseaux

Eloge de l'Alouette

La si belle lettre que Francis Grembert adresse à l'alouette des champs est une déclaration d'amour, un appel, un pamphlet pour préserver la joie. Entre poésie et colère, voici l'évocation sensible et délicieuse d'une histoire commune, dont nous n'avons parfois même plus conscience. La première qualité de ce livre est de nous la rappeler. Mais c'est aussi et surtout un cri de ralliement pour la préservation de la faune de nos campagnes. La si belle lettre que Francis Grembert adresse à l'alouette des champs est une déclaration d'amour, un appel, un pamphlet pour préserver la joie.

03/2023