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euthanasie

Extraits

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Elevages domestiques

Quand vient le temps de dire adieu. Se préparer à la transition de votre animal de compagnie bien-aimé

Nos animaux de compagnie sont des membres de notre famille. La mort ou la séparation d'avec un animal bien-aimé – qu'elle soit anticipée ou inattendue – peut déclencher une montagne russe d'émotions. Dans ce guide compatissant basé sur 20 ans d'expérience dans l'aide aux particuliers et dans l'enseignement aux professionnels de la médecine vétérinaire, Angela Garner offre un soutien et des conseils pratiques pour vous aider à vous préparer à la mort de votre ami animal, à faire de votre mieux pour lui lorsque le moment sera venu et à traverser le processus de deuil par la suite. L'auteure explore la meilleure façon de se préparer au départ de votre animal de compagnie bien-aimé, y compris la reconnaissance des changements dans le bien-être de l'animal, les soins palliatifs, la prise en charge des restes de votre animal, les cérémonies, etc. Elle discute de la mort naturelle et de l'euthanasie, en plus de proposer des exercices et des activités pour vous aider à régler des dilemmes et à rester concentré sur le bien-être de l'animal. Partageant ses propres expériences et celles des autres, elle explore des pratiques pour vous aider à affronter les peurs et les émotions accablantes, à conserver un calme intérieur lors de la prise de décisions cruciales et à trouver le courage de dire adieu le moment venu. Angela Garner aborde également les différentes composantes émotionnelles du processus du deuil – comme les peurs, la culpabilité, la colère, le chagrin – et s'attarde sur les enfants et la perte d'un animal ainsi que sur la façon de soutenir un animal de compagnie en deuil dans la famille. Offrant un soutien étape par étape, ce guide apporte de l'espoir et l'assurance que, même si le chagrin peut sembler insurmontable, vous en sortirez un jour et serez prêt à vous réengager à nouveau dans une telle relation.

02/2023

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Franc-maçonnerie

Franc-maçonnerie et politique. Les liaisons dangereuses

Ancien Vénérable Maître franc-maçon et membre des Hauts Grades au sein de l'obédience du Droit humain, Serge Abad-Gallardo se consacre depuis des années à dévoiler ce véritable contre-pouvoir caché qu'est la franc-maçonnerie. Avec ce livre il met en lumière, de l'intérieur, l'influence déterminante, continue, et secrète de la franc-maçonnerie sur le politique dès le XVIIIe siècle. On ne peut véritablement mesurer l'influence de la franc-maçonnerie qu'à travers les rapports qu'elle a tissés avec le politique depuis ses origines. Car aucun régime n'a été épargné par l'ombre de celle-ci depuis la Révolution française : en particulier toutes les républiques successives, sans exception, y compris la Ve République. Les décisions politiques elles-mêmes prises au plus haut niveau ont été orientées et sont orientées aujourd'hui encore par le pouvoir des loges - particulièrement dans le champ sociétal, jusqu'au sombre exemple actuel de l'euthanasie. Cette influence constante et déterminante pose la question de la nature même de notre démocratie et du pouvoir du peuple qui est censé en découler. Autrement dit, comment quelques milliers de membres des loges, à partir de principes ésotériques et magiques cachés au plus grand nombre, ont-ils façonné ainsi au fil du temps une nouvelle société à force de lois transgressives ? C'est tout l'enjeu de ce livre courageux que d'y répondre, nourri par la riche expérience de l'auteur lui-même. Serge Abad-Gallardo est un ancien haut fonctionnaire territorial qui a passé plus de vingt ans au sein des loges maçonniques du Droit humain qui est une obédience mixte et internationale. Il a occupé la plupart des postes d'officier de loge y compris celui de Vénérable Maître. Revenu à la foi chrétienne en 2012, il témoigne de sa connaissance du monde de la franc-maçonnerie dans de nombreuses conférences qu'il donne en France et à travers le monde.

03/2023

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Paramédical

Ethique et Handicap

Aujourd'hui plus qu'hier, parce que la technique a multiplié ses exploits, le moraliste doit fixer le cadre principal des interventions humaines. Dès le XVIe siècle l'homme cessait de se trouver au centre du monde. De nos jours, un branle-bas comparable touche les sciences de la vie, la médecine tout particulièrement. Diagnostic in utero, droit à mourir dignement, euthanasie ou acharnement, handicap ou normalité, sont les vraies questions qui vont transformer la pratique médicale et la morale de nôtre siècle. Nous commenterons plusieurs situations particulières, qui laissent apercevoir la révolution en cours. l'arrêt Perruche et la notion de handicap nous interroge sur le " pratiquement vivable " en mettant aux prises deux bases de la morale, la nature ou l'homme et ses moyens libérateurs. Autre bataille : pourquoi sommes nous hostiles au clonage reproductif ? Les mariages consanguins et l'inceste sont interdits, alors que le croisement avec un autre renforce l'unité du groupe. La vie vise la variété. Le clone ne la sert pas, il l'atténue, la fragilise. Le clonage thérapeutique en revanche est un moyen destiné à sauver l'homme, à restaurer sa " normativité ". L'observation des handicapés psychiques ou mentaux, illustre la notion de"double handicap": ces personnes souffrent autant d'une cérébralité altérée que d'un milieu qui ne les a pas protégés et n'a pas veillé à leur croissance. Le moraliste se doit de regimber et de lutter contre cette sorte d'eugénisme, fruit du naturalisme. L'embryon possède dès le ter jour tous les caractères de son originalité humaine. S'il compromet la vie des siens, s'il doit s'attendre à une vie sacrifiée, sa venue est arrêtée par l'IVG. Le handicap qui le frappe ici n'est pas organique ou biologique mais relève de la société familiale. A l'heure d'une prochaine biologie génomique, le handicap équivaut à un moment transitoire qui déjà appelle de futures répliques correctrices, précédées dès maintenant des prémisses d'un bouleversement qui tend à amoindrir le négatif et la déficience, ce qui nous réjouit.

03/2004

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Essais

Migration africaine (psychothérapie, transe médiumnique et réflexions)

Si la société africaine était idéale, nous ne serions peut-être pas des migrants. Mais dans nos villages, contrairement à ce qui se passe dans notre pays d'accueil, les vieux sont prêts à donner plus de sens à notre histoire. Or l'histoire, elle aussi, fait partie d'un héritage légitime que chacun devrait revendiquer. Alors, le respect naturel de l'aîné et celui des vieux en particulier, permet aux plus jeunes de reconnaître leur place ainsi que la fonction qui leur est assignée. Il devient plus facile de respecter l'autorité de ceux qui sont appelés a indiquer les limites à ne pas dépasser. Ainsi, chacun joue son rôle pour le mieux, ce qui garantit la sécurité de l'ensemble et renforce le pouvoir de l'union. Les gestes inconséquents sont passablement limités, dans la mesure où les vieux et les personnes idoines, selon le cas, garantissent les normes dans chaque domaine. Si tout le monde protégaient des valeurs comme celles-là, elles mériteraient plus que certaines vieilles bâtisses dont on troque l'euthanasie contre de grosses sommes d'argent, le titre de patrimoine de l'humanité. Oui, la reconnaissance et le respect du rôle de chacun devraient faire partie des patrimoines de l'humanité. Et là, le primitif risque d'avoir raison. " Méfieuh Meido Hermine " Quand ceux qui se disent civilisés perdront leur âme en gagnant le monde, viendra le jour où ils se précipiteront d'aller la chercher chez ceux qu'ils avaient de tout temps traités de primitifs. " Alexandre Almeida A propos des meugnissies, guérisseurs au parcours chamanique : " Pourtant, personne n'a jamais prétendu que tous les fous africains deviennent des guérisseurs, ni que tous les guérisseurs africains sont des anciens fous. Comme partout, il existe plusieurs classes de guérisseurs. Mais, je tiens à souligner ici que chaque personne est unique. Et dans un cadre propice, les expériences initiatiques contribuent, à leur manière, à valoriser la particularité de l'intéressé. Elles lui confèrent la force de se démarquer et d'assumer son destin à partir d'une nouvelle base. Le mérite de ce genre de prise en charge est sa fonctionnalité sur mesure. " Félicité Filliez

07/2021

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Historique

Viktor Frankl. Un héritage pour l'humanité

Viktor Frankl (1905 - 1997) est un célèbre professeur autrichien de neurologie et de psychiatrie à la faculté de Vienne en Autiche. Il est le créateur d'une nouvelle thérapie qu'il baptise : logothérapie. Dès l'âge de 15 ans, il correspond avec Freud. Très en avance sur son temps, il donne sa première conférence sur le thème : "A propos du sens de la vie" . En 1925, étudiant en médecine, il rencontre Freud tout en se rapprochant du cercle d'influence d'un autre éminent professeur Alfred Adler. Mars 1938, les troupes allemandes pénètrent en Autriche. Frankl sabote alors les ordres reçus par les nazis et refuse de livrer des malades et handicapés mentaux pour le programme d'essai d'euthanasie baptisée "Aktion T4" ayant pour projet d'assassiner les Juifs à grande échelle au moyen de chambres à gaz. Pour avoir refusé de collaborer, Viktor Frankl et toute sa famille sont envoyés dans le camp de concentration Theresienstadt, puis déportés au camp de la mort Auschwitz. Toute sa famille est assassinée. Durant sa déportation, Frankl observe minutieusement tous les déportés et se rend compte avec étonnement que les plus robustes, ceux qui sont dans l'action et qui mangent bien sont les premiers à mourir très vite, alors que les plus faibles résistent plus longtemps. "Face à l'absurde, les plus fragiles avaient développé une vie intérieure qui leur laissait une place pour garder l'espoir et questionner le sens". . A la libération en 1945, son expérience des camps lui permet de comprendre l'importance de trouver un sens à sa vie pour avoir l'envie et le courage de continuer. Il décide alors de créer sa propre conception qu'il appelle logothérapie : DONNER UN SENS A SA VIE, une forme d'analyse existentielle sur le sens de la vie. La logothérapie prend après-guerre une ampleur considérable et révolutionne la pratique thérapeutique en tant que science qui "se penche tant sur les raisons de vivre de l'homme que sur ses efforts pour les découvrir" . Viktor Frankl est l'auteur d'un best-seller vendu à plus de 16 millions dans le monde.

11/2023

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Histoire des religions

Religions et fin de vie (TP)

La question de la fin de vie ne laisse personne indifférent. Depuis plusieurs décennies, le suicide assisté et l'euthanasie, comme solutions à la désespérance, la maladie et la souffrance, font débat au sein de nos sociétés. Dans ces discussions, les religions et les spiritualités ne parviennent pas toujours à se faire entendre. L'anthropologue Laëtitia Atlani-Duault offre pour la première fois à de grandes voix religieuses et intellectuelles de France un espace de dialogue autour de la fin de vie. Chacune dans leur tradition théologique, elles abordent sans détour l'importance du lien et du consentement à la mort, mais aussi à la vie. Contributeurs : Olivier Abel (philosophe protestant), Dan Arbib (philosophe et spécialiste d'études juives), Sadek Beloucif (professeur de médecine et président de l'association "L'Islam au XXIe siècle"), Antony Boussemart (coprésident de l'Union bouddhiste de France), François Clavairoly (pasteur et théologien protestant), Chems-eddine Hafiz (recteur de la Grande Mosquée de Paris), Haïm Korsia (grand rabbin de France et membre de l'Institut), Christian Krieger (pasteur et président de la Fédération protestante de France), Denis Malvy (professeur de médecine, théologien et prêtre orthodoxe), Véronique Margron (théologienne et soeur dominicaine, présidente de la Conférence des religieux et religieuses de France), Eric de Moulins-Beaufort (archevêque de Reims et président de la Conférence des évêques de France), Dimitrios Ploumis (métropolite de France et président de l'Assemblée des évêques orthodoxes de France), Jigmé Thrinlé Gyatso (lama et coprésident de l'Union bouddhiste de France). Laëtitia Atlani-Duault est anthropologue et a créé un groupe de réflexion sur les grands sujets de société au prisme des religions et spiritualités. Elle est directrice de recherche à l'Université Paris Cité - IRD, vice-présidente Europe de l'Université Paris Cité, présidente de l'Institut Covid19 Ad Memoriam et professeur affiliée à l'Université Columbia. Elle a été membre du Conseil scientifique Covid-19 et de la Commission indépendante d'enquête sur les abus sexuels dans l'Eglise de France. Elle a récemment dirigé Les Spiritualités en temps de pandémie (Albin Michel, 2022).

10/2023

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Sociologie

Famille entre contradiction et espérance. Situation contemporaine de la famille en Europe

Pour les hommes et les femmes de convictions fortes et éclairées sur les questions sociétales contemporaines, la famille reste le fondement de l'existence humaine et de toute institution. La plupart des Européens, et en général les Occidentaux, en sont profondément convaincus. L'élan économique et industriel de la société va de pair avec une place importante à accorder à la famille ; sans elle, réussir un développement juste, équitable où les valeurs humaines sont à la fois respectées, sauvegardées et promues, serait quasiment impossible. Or, il se trouve que dans le même temps, entre conviction et réalité, le fossé s'agrandit au jour le jour. La famille se sent comme perdue entre l'industrialisation de la société, la technique, et les repères humains qui donnent sens à une véritable existence libre et consciente. Que de lois légiférées sans un réel consentement des populations : liberté d'avorter, mariage entre personnes de même sexe, sans oublier la tendance évolutive vers la théorie du genre mal comprise et l'euthanasie. Certes les sociétés évoluent, les mentalités doivent aussi évoluer. Coutumes et traditions doivent faire peau neuve. Mais est-ce pour cela, qu'il faut sacrifier la vie et la famille ? Pourquoi ne pas concentrer toutes les énergies à l'éradication de l'isolement, de la solitude des individus qui voient leur quotidien se précariser de jour en jour ? Le bien commun et l'esprit de communauté de partage et d'engagement citoyen, ne constituent-ils pas les axes forts de tout développement ? Pour freiner la paupérisation grandissante du continent européen, n'est-il pas nécessaire de privilégier l'existence de l'existant avec des moyens simples, comme le renforcement de la famille et les liens familiaux ? Contradiction et espérance, tout se joue ici ! C'est toutes ces questions que l'auteur aborde sans concession, avec rigueur mais dans un texte facile à lire et à comprendre. Ce livre pousse à une véritable existence et attitude citoyenne. Dans le contexte socio-économique et politique difficile que traverse l'Europe, donner de la place à la famille, et à l'éducation, devient plus qu'urgent pour notre continent.

06/2016

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Histoire des religions

Dieu & Fils. Archéologie d'une croyance

Peu importe qu'on soit croyant ou non : si on se prénomme Jean-Pierre ou Sarah, qu'on a congé à Pâques, qu'on passe parfois par Saint-Sulpice ou Sainte-Geneviève ou qu'on a une croix sur son passeport, on baigne dans la tradition judéo-chrétienne. Ramifiées en de multiples courants, les religions juive, chrétienne et musulmane marquent les débats de société : créationnisme, contraception, avortement, euthanasie, homosexualité, blasphème, pudeur, voile, antisémitisme, islamophobie... Elles dessinent aussi la géopolitique, du sionisme aux Talibans en passant par le djihad ou l'emprise des mouvements chrétiens aux Etats-Unis. Ainsi les croyances de quelques tribus du Proche-Orient antique, régénérées au Ier siècle de notre ère puis diffusées dans l'empire romain, renouvelées au VIIe siècle en Arabie, exercent au XXIe siècle encore une très forte influence sur le quotidien et la marche du monde. Comment ces croyances sont-elles nées, comment se sont-elles répandues ? Pourquoi, parmi tant de divinités vénérées sur la planète, les cultes conjugués d'un modeste dieu local nommé Yahvé puis d'un Israélite crucifié se sont-ils peu à peu imposés en Occident ? Le catalogue Dieu & Fils aborde ces questions en remontant aux sources. En partenariat avec le Musée Bible+Orient de l'Université de Fribourg et grâce aux prêts de nombreux autres musées, elle réunit quantité de témoins archéologiques, datés entre 1200 avant notre ère et 800 après. Aborder ce passé n'est pas chose facile, car sa perception est déformée par des siècles de tradition consacrant la parole biblique en vérité. La recherche historique, elle, appréhende la Bible autrement : un recueil antique parmi d'autres, qui compile des mythes et des récits disparates, souvent modifiés, à la gloire de Yahvé et d'Israël puis au service du credo chrétien. Un ensemble de textes à vocation religieuse, par nature très éloignés d'un ouvrage historique. En optant résolument pour un récit aussi objectif que possible, fondé sur l'étude critique des écrits et des vestiges, l'ouvrage retrace une histoire passionnante : celle de croyances auxquelles les circonstances ont donné une immense importance. Que vous ayez la foi ou pas, le fruit de l'arbre de la connaissance n'est plus défendu : venez donc y goûter !

10/2022

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Criminalité

Le combat continue. Résister à la mafia et à la corruption

Des accords de piano, un refrain entraînant, c'est sur l'air enjoué du " Vieni via con me " (Pars avec moi) de Paolo Conte que s'ouvre le premier numéro de l'émission éponyme, conçue et animée par Roberto Saviano en duo avec le présentateur Fabio Fazio. L'heure n'est pourtant pas à l'allégresse : partir ou rester en Italie, telle est, en effet, la question provocatrice posée d'emblée par les protagonistes de ce programme ô combien insolite dans un paysage télévisuel italien d'une rare indigence. L'intervention de Saviano consacrée à la " machine à salir ", ce " mécanisme grâce auquel on parvient à diffamer n'importe qui ", donne le ton. Le pari fou de Saviano et Fazio ? Faire de la télévision, lieu par excellence du divertissement, un lieu d'analyse, afin de chercher à expliquer la réalité au lieu de la subir et de mettre au jour les travers de l'Italie contemporaine. Et le miracle à l'italienne a lieu. Concurrencée par une demi-finale très attendue de Ligue des champions Inter Milan-FC Barcelone et par le très populaire " Il Grande Fratello " (cousin transalpin de " Loft Story "), l'émission, vilipendée avant sa diffusion par les propres cadres dirigeants de la chaîne, fait mieux que tirer son épingle du jeu : elle bat tous les records d'audience ! Du 8 au 29 novembre 2010, les quatre épisodes de " Vieni via con me " réuniront chaque semaine en moyenne dix millions d'adeptes fervents. Le principal ingrédient de ce succès ? La rencontre entre un homme - Roberto Saviano -, intellectuel et romancier épris de liberté, accusé par Silvio Berlusconi de donner une mauvaise image de l'Italie, et un pays, souvent décrit comme désabusé de la politique, en attente d'un profond changement. Le présent recueil réunit les monologues écrits par Roberto Saviano pour l'émission " Vieni via con me " - huit récits qui traitent de sujets aussi divers que les nouveaux mécanismes de la censure, l'expansion de la criminalité organisée dans le nord de l'Italie, l'Eglise face à l'euthanasie, les déchets toxiques à Naples ou le tremblement de terre de L'Aquila, et qui donnent à lire en creux un portrait tout en nuances de l'Italie d'aujourd'hui. La grande force de Saviano est de donner à de simples histoires, a priori ancrées dans la réalité italienne, un statut universel et de transformer toute question, qu'elle soit politique ou non, en un récit captivant. Le sentiment que Saviano sait éveiller est toujours au service d'une analyse critique et d'un idéal.

02/2012

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Histoire de France

Gazage de concentrationnaires au château de Hartheim. L'action 14f13 1941-1945 en Autriche annexée, nouvelles recherches sur la comptabilité de la mort

Dans cet ouvrage que nous avons voulu nommer, sans concession de style ou d'esthétique, Gazage de concentrationnaires au château de Hartheim, l'auteur informe les lecteurs, avec précision et pertinence, des pratiques dans ce château de Haute-Autriche mis au service du camp de Mauthausen. Des malades sont soignés à l'institution caritative de Hartheim depuis 1898 par des soeurs de l'ordre religieux de Saint Vincent de Paul. Dans les premiers jours d'octobre 1939, Hitler décide de mettre en pratique l'" euthanasie " nationale-socialiste sur des patients dits incurables, pour " leur donner une mort miséricordieuse ", opération baptisée Aktion T4. Les nazis ont construit au château de Hartheim une chambre à gaz et un four crématoire. Dès le printemps 1940, des" soignants " en blouse blanche, divers bystanders, un " brûleur ", un photographe et du personnel administratif pratiquent leurs basses besognes au château de Hartheim, sous les ordres des membres de la SS, le D' Georg Renno (jugé inapte à comparaître par un tribunal allemand en 1970 et laissé en liberté après guerre) et son supérieur, le Dr Rudolf Lonauer (qui s'est suicidé le 5 mai 1945). Quand cessent officiellement ces assassinats, à partir de l'été 1941, ce sont les camps de concentration de Mauthausen, Gusen puis Dachau qui approvisionnent en vie humaine les terribles installations secrètes du château ; ce sera l'Aktion 14f13. Les criminels nazis formés en ce lieu sont ensuite, pour la plupart, affectés aux camps d'extermination, pour la mise en place de la " solution finale " au cours de l'Aktion Reinhard. Les concentrationnaires sélectionnés pour aller en " camp de convalescence " ou au " sanatorium ", vocables désignant la chambre à gaz, étaient acheminés par des autocars à l'effigie de la Reichspost. Espagnols, Polonais, Français, Italiens, Allemands du Reich, Hongrois, Juifs, droits communs, déserteurs, homosexuels, " asociaux " ou Tsiganes, les victimes venaient de divers camps de concentration, ou étaient des prisonniers de guerre soviétiques. Des listes existent et vous les consulterez dans ce livre incroyable de vérité, de sérieux, de recherche et porteur de cette histoire. Jean-Marie Winkler nous dévoile ces listes et leur méthodologie de dissimulation planifiée. Il donne la mesure de l'abjection humaine qui fait froid dans le dos. Dans son analyse minutieuse de " 14f13 ", l'auteur met au jour, jusque dans les écritures comptables, l'action machiavélique des autorités nazies et de leurs suppôts, non seulement pour exterminer des hommes, mais pour maquiller ces exécutions collectives. Environ 30 000 personnes furent exterminées au château de Hartheim entre 1940 et 1944, dont 8 000 concentrationnaires. Cette documentation sans précédent est non seulement une oeuvre de mémoire, mais la mémoire de notre histoire contemporaine et l'exhumation d'une vérité.

11/2010

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Psychologie, psychanalyse

Nous voulons tous mourir dans la dignité

Vivre et mourir dignement, c’est notre voeu à tous. Mais comment accorder cette dignité dans un pays où la vieillesse et la mort font peur et sont si mal accompagnées ? Dans son rapport "Penser solidairement la fin de vie" qu’il vient de remettre à l’Elysée, Didier Sicard s’est mis résolument du côté des personnes malades en fin de vie, globalement insatisfaites des conditions du mourir dans notre pays. Il a cherché une voie, une voie à la française, dit-il, pour répondre à leur angoisse, sans pour autant toucher à l’interdit de donner la mort, barrière infranchissable à ses yeux dans une société démocratique. Car il ne s’agit pas, en permettant aux uns d’avoir la mort douce qu’ils désirent, de mettre en danger ceux qui attendent autre chose de la société : une vie plus digne jusqu’au bout ! Il est donc opposé à toute législation sur l’euthanasie. C’est un point fort de son rapport. Mais il ne peut se contenter non plus du statu-quo. On meurt mal en France aujourd’hui. C’est donc que quelque chose ne va pas. Bien qu’il préconise de ne pas légiférer dans l’urgence, François Hollande a décidé de le faire ; il l’avait promis, il le fait. Nous aurons donc une loi sur la fin de vie en juin, laquelle ? Après avoir accompagné pendant dix ans des personnes en fin de vie, comme psychologue clinicienne au sein de la première unité française de soins palliatifs, avoir écrit de nombreux ouvrages inspirés de cette expérience, dont La Mort intime, avoir mis ma réflexion pendant cinq ans au service du Ministère de la santé, je suis aujourd’hui à l’écoute des générations du 3e et du 4e âge. Dans les séminaires que j’anime, nous abordons évidemment la question du mourir. L’inquiétude est palpable. Elle vient d’un paradoxe. D’un côté, dans un monde qui s’est fondé sur des valeurs d’autonomie, le désir de maîtriser les conditions de sa fin de vie est manifeste. Le seniors refusent de se voir voler leur mort par les médecins. Mais d’un autre côté, lorsqu’ils se projettent dans leur grande vieillesse, s’imaginant fragiles, ils craignent plus que tout d’être considérés comme les rebuts de la société, de terminer leur existence dans des lieux inhumains, et perçoivent avec une acuité étonnante les dangers d’une loi qui permettrait aux médecins de donner la mort ou les pressions qui pourraient être faites sur eux pour qu’ils se la donnent eux-mêmes. Ils tiennent à ce que la loi protège leur vulnérabilité à venir, en maintenant dans le code pénal l’interdit de tuer. Ce paradoxe doit être pris en compte dans la loi à venir. Je souhaite, en m’exprimant dans ce livre, faire entendre leur voix, leurs inquiétudes, et contribuer par mon expérience et ma réflexion au débat qui s’annonce.

03/2013

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Théâtre - Pièces

L'insulte

Jean-Pierre Klein, l'auteur de cette pièce est psychiatre d'enfants et d'adolescents et à ce titre dépositaire de souffrances de la part de ses patients et de leurs familles. Il est un précurseur dès 1973 de l'art-thérapie en France. Depuis les années 85, le "Théâtre de la Réminiscence" est en outre un dispositif où une personne confie un souvenir qui l'a marquée dans sa vie à une troupe de comédien. ne. s formé. e. s qui les lui joue sous sa direction, y compris son rôle qu'elle a distribué. Il fallait pour Jean-Pierre Klein réceptacle de toutes ces expériences ajoutées à ses implications sociales et humanistes, trouver pour lui-même son art-thérapie en quoi a constitué l'écriture théâtrale afin que le refuge littéraire dans la fiction lui serve d'exutoire. Son écriture a été en l'occurrence celle d'un coryphée porte-parole de toutes les confidences que lui ont faites des femmes et quelques hommes à propos de leur enfance offensée par des violences sexuelles, depuis le regard lubrique, les propos humiliants, les attouchements, aux pénétrations, aux viols à répétition. Leur crudité l'a autorisé à les transposer dans la violence verbale comme réparatrice a minima de violences réelles terribles, voire épouvantables. Il a bâti une intrigue dramatique, conforme à ce que certaines avaient essayé d'obtenir : la prévention sur une enfant d'une récidive de la part du violeur. Lénifier aurait été une trahison de toutes ces confidences. Il faut dire qu'il a consacré l'essentiel de son oeuvre fictionnelle à tenter de traiter ce qui lui faisait mal par empathie dans ses expériences personnelle ou professionnelle comme pour les sublimer dans la création. C'est ainsi que son oeuvre dramatique et romancée traite de sujets tels que euthanasie active et passive, exploitation des enfants, accouchement sous X, eugénisme négatif, Alzheimer, entrée en démence, réaction aux adolescents autistes, fin de vie, rapports créature/Créateur, travail de deuil, société du spectacle, sectes, montée du fascisme, cruautés inapparentes, sentiments inavoués, affleurement de refoulés, mal sous couvert de bien, manipulations innocentes ou non, assumées ou secrètes, bonne conscience, maltraitance... Ses pièces ont été entre autres mises en scène par Philippe Adrien, Michel Laliberté, Anne de Broca, Pierre Chabert, ... Voici ce qu'en dit Robin Renucci : "Le 20 mars 2020, quatrième jour de confinement. Cher Jean-Pierre, [... ] J'ai donc découvert ce "drame de famille" et je dois avouer qu'il est bouleversant. [... ] Oui, c'est un drame que tu réussis à nous faire partager de l'intérieur, une histoire dont tu rends toute la complexité, toute l'étrangeté. Merci de nous faire entrer, sans explications, sans lourdeurs, par la pure sensibilité, dans les méandres de ces caractères [... ] Ce qui est terrible, c'est que la victime devient l'accusée, comme souvent. Tu évoques tout cela avec une grande efficacité théâtrale et surtout une grande force de vérité. Les souvenirs traumatiques, cet étrange dédoublement de la petite victime, dédoublement qui à la fois la sauve et la déforme. La renaissance enfin conquise : Irénée-Renée, deux fois née. C'est très passionnant et ton expérience nous donne les mots justes".

03/2023