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euthanasie

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Paramédical

Ethique des soins palliatifs

Voici une vingtaine d'années que commençaient à se développer les soins palliatifs. Soutenus par un large consensus social et par un effort législatif, ils font maintenant partie du paysage médical, au point que leur intégration dans l'imaginaire collectif mérite de nos jours un nécessaire recul critique, pour deux raisons au moins : Nés dans des unités spécialisées, les soins palliatifs deviennent peu à peu un souci dans une majorité de lieux communs du soin (équipes mobiles). S'agit-il vraiment des mêmes soins palliatifs? Peuvent-ils être portés par les soignants sans que cette fonction palliative devienne pour eux mission impossible ? Les soins palliatifs sont porteurs d'un idéal professionnel fort, mais à quelles conditions offrent-ils un espace critique pour la médecine contemporaine ? Ils sont une invitation faite à la médecine de réfléchir davantage à la portée éthique, voire religieuse, des décisions qu'elle prend. Une éthique des soins palliatifs se doit ainsi de traverser la question si controversée de l'euthanasie. Cet ouvrage permettra aux soignants engagés dans cette pratique de mieux comprendre certaines difficultés professionnelles auxquelles ils sont confrontés. Il offrira également aux responsables, tant institutionnels que pédagogiques, divers points d'attention pour un développement soutenable et durable de cet idéal du soin porté par la pratique palliative.

06/2004

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Généralités médicales

Directives anticipées. Spiritualité, subjectivité, temporalité

Les directives anticipées sont au coeur de l'actualité. Elles mobilisent la question du droit autant que celle du fonctionnement des institutions de soins et des lieux d'hébergement pour personnes âgées. Elles sont abordées, par exemple, dans le projet de vie, le projet de soins centrés sur le patient ou à l'occasion d'un processus en vue de demander une protection juridique. L'enjeu posé par les directives anticipées intéresse également les patient e-s pour des raisons bien diverses que cet ouvrage se donne comme objectif d'explorer. Elles sont utilisées au regard de l'euthanasie d'une manière explicite certes, mais également pour " donner sens " à la fin de l'existence, c'est-à-dire dans un souci d'éviter tout excès de traitement, afin de ne pas souffrir ou de ne pas être un poids pour ses proches (et ainsi rester maitre de sa vie, ...). Dès lors, comment comprendre l'usage des directives anticipées ? Quel mésusage est perceptible ? Comment les enjeux spirituels sont-ils abordés par les patient-e-s et le personnel soignant ? A travers des contributions philosophique, psychologique et clinique, les auteur.e.s mettent au jour le lien intime entre directives anticipées et dimension spirituelle.

04/2019

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Faits de société

Au service de la vie

Tant que la médecine était encore balbutiante, rares étaient les situations épineuses, plus rares encore les personnes impliquées. Le développement récent des connaissances et des techniques médicales a changé la donne. Aujourd'hui, tous sont confrontés tôt ou tard avec ces questions et amenés à se prononcer, non seulement les malades et les personnels de santé, mais aussi les chercheurs et les politiques. La procréation médicalement assistée est-elle le remède à la stérilité ? Quelle est la frontière entre l'arrêt des thérapies et l'euthanasie ? Qu'entend-on par mort cérébrale ? Dans quel cadre l'expérimentation médicale se justifie-t-elle ? L'objection de conscience est-elle parfois un devoir ? Ces questions se posent souvent dans l'urgence. Faute d'une réflexion préalable, difficile d'y répondre avec clarté et sérénité. Graduel dans sa démarche, précis dans ses définitions, concis dans ses développements, le présent ouvrage entend faire oeuvre de pédagogue. Eclairé par les lumières de la raison, le lecteur passe progressivement du général au particulier en se gardant des intuitions gratuites et des jugements à l'emporte-pièce. Les instruments d'analyse qu'il acquiert au fur et à mesure lui permettent d'aborder des points aussi délicats que la coopération au mal et l'argument du moindre mal.

10/2022

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BD tout public

Octofight Tome 2 : De rides et de fureur

Où mourir de vieillesse est un luxe. 2050. La France, gouvernée par Mohamed-Maréchal Le Pen, est devenue une république où les valeurs du Gaullisme ont été poussées à l'extrême, rendant l'euthanasie obligatoire pour les plus de 80 ans en fin de droit. Radié de la sécu pour avoir été contrôlé positif à la nicotine et promis à la sentence administrative, Stéphane Legoadec n'a d'autre choix que de prendre la fuite en compagnie de sa femme Nadège. Sans ressource, ils trouvent refuge auprès des Néo-ruraux, une communauté en marge où les octogénaires en exil ont organisé leur retraite. Mais selon une contrepartie de taille : ne peuvent rester que ceux qui se distinguent lors de véritables affrontements de gladiateurs. Alors que sa femme tombe vite dans le coma, Stéphane, lui, s'avère être un concurrent de taille. Ses victoires lui offrent un chemin vers la gloire et une sélection à l'Octofight Champions League. Alors que le monde s'ébahit de ses exploits, Stéphane réalise progressivement le pouvoir et la visibilité qu'offrent son nouveau titre de champion. Dans l'ombre, la rébellion se met en marche. Deuxième tome de ce triptyque dont le rythme effréné va secouer vos rhumatismes et où déambulateurs, humour noir et baston sont au rendez-vous !

09/2020

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Histoire internationale

Les femmes du nazisme. L'attrait du mal

Dans l'Allemagne nazie, les décisions importantes et le pouvoir absolu revenaient aux hommes, tandis que les femmes devaient se limiter à Kinder, Küche und Kirche (enfants, cuisine et église). Pourtant, nombreuses sont celles qui, attirées par le pouvoir et le charme maléfique du Troisième Reich et de ses leaders, devinrent des collaboratrices impitoyables. Avec l'avènement de la guerre, elles endossèrent des rôles de premier ordre dans les camps de concentration ou dans les programmes d'euthanasie, commettant tous types de crimes et atrocités. Cet ouvrage retrace leurs histoires : de Maria Mandel - lors des exécutions dans le camp de concentration qu'elle dirigeait, elle faisait jouer par un orchestre les musiques classiques qu'elle aimait - à Magda Goebbels, qui adulait Hitler au point de laisser mourir ses enfants à ses côtés dans le célèbre bunker berlinois ; de Gertrud Scholtz-Klink, présidente de la Ligue nationale-socialiste des femmes, à la démoniaque Ilse Koch, surnommée "la sorcière de Buchenwald" en raison de son sadisme à l'égard des prisonniers des camps ; de la fidèle Eva Braun, prête à suivre son Führer jusqu'à la mort, à la pléthore de femmes ordinaires qui, par conviction ou intérêt personnel, se consacrèrent à l'idéologie nazie.

01/2019

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Actualité politique France

De vieux en mieux. Vivants jusqu'au bout !

Au coeur du débat sur la fin de vie, ce volume conçu au sortir d'une pandémie qui vit souvent les vieux traités comme des citoyens de seconde zone, est un véritable coup de gueule et un témoignage d'engagement pour une vieillesse digne et sereine. Dénonçant notre mode de vie ultra capitaliste qui pousse à l'isolement de personnes âgées vulnérables, invisibilisées et démonétisées car improductives, le docteur Emmanuelli propose des solutions concrètes qui passent par une revalorisation du soin et des personnels de soin à domicile. Pour tourner le dos au tout-Ephad et à ses dérives gestionnaires, il prône une autre approche de la vieillesse et de la mort, fondée sur un rapport au temps apaisé et sur une reconnaissance de l'irréductible humanité de chacun jusqu'à son dernier souffle. Pour conjurer les menaces de la banalisation de l'euthanasie, il en appelle à la transcendance et à un apprentissage d'un Carpe Mortem. On ne sort pas indemne de cette lecture qui bouscule nos confortables aveuglements face au traitement que nos sociétés réservent à nos anciens. Le plaidoyer d'un homme qui a fait la preuve de son engagement et a su, à chaque âge de sa vie, déplacer des montagnes. Le combat de ses quatre-vingt printemps.

03/2023

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Histoire de la philosophie

La pertinence du concept d'autonomie réciproque chez Jean-François Malherbe. Pour une approche dialogique entre la bioéthique procédurale et théologique

Les questions bioéthiques ne cessent d'alimenter les quotidiens des citoyens car la nouveauté apportée par la technoscience biomédicale amène des clivages et des tendances différentes. L'euthanasie, l'aide médicale à mourir, la procréation médicalement assistée qui s'ouvre aux femmes seules et en couple sont désormais des pratiques admises dans la législation de certains pays. Pour plusieurs critiques, ces pratiques restent suspectes aux plans éthiques. Ces questions bioéthiques demeurent perplexes et permettent de réfléchir sur la problématique de la prise de décision en éthique clinique, la relation entre médecin et patient... Quelle pratique et quel geste médical accepter aux plans éthique et religieux. Ce livre tente de répondre aux défis actuels provoqués dans le débat bioéthique et souligne la nécessité de promouvoir un cadre dialogique. Il invite les différentes tendances bioéthiques à examiner avec ouverture d'esprit le défi que pose une médecine techniciste et matérialiste. Il montre qu'une relation dialogique est possible en identifiant les enjeux anthropologiques, historiques, éthiques et théologiques qui favorisent et assurent la possibilité d'assumer un paradigme relationnel. Ce livre propose une formulation particulière de la bioéthique qui s'exprime de façon à être accessible à tous dans un contexte pluraliste et interculturel.

03/2023

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Ethique

Tuer les gens, tuer la Terre. Passion euthanasique et crise écologique

La passion euthanasique dans nos démocraties est-elle un progrès de nos sociétés libérales ou le signe d'une dérégulation symbolique profonde ? La question qui se pose à nous est : faut-il faire tomber l'interdit de donner la mort ? Quelles conséquences pour une civilisation ? Pour les grandes vulnérabilités ? Loin des oppositions habituelles pour/contre, progressistes/conservateurs, qui orientent les débats sur la dépénalisation de l'euthanasie et du suicide assisté, Bruno Dallaporta et Faroudja Hocini proposent ici une analyse fine des présupposés animant les camps qui se font face. Mais une troisième voix se fait entendre : celle des valeurs du soin, que nos applaudissements avaient fait retentir lors de la crise pandémique. La force argumentative du texte tient en son propos clair et synthétique, distinguant les cinq situations qui amènent le médecin à participer à la mort de la personne malade. Cet ouvrage permettra à tout lecteur de sortir de la confusion, et passer ainsi du réflexe à la réflexion. L'originalité de cette proposition inédite tient dans son horizon écologique. Le socle moderniste sur lequel s'appuient les lois euthanasiques ne serait-il pas commun à la pulsion de mort et de maîtrise qui détruit le vivant et dévitalise la Terre ?

04/2024

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Science-fiction

Le dernier déluge

Une nuit de Noël, dans un Paris disloqué par la crue du millénaire, une jeune femme reçoit un étrange colis : un nouveau-né enveloppé dans une membrane protectrice, avant de se retrouver poursuivie par des tueurs au service de pays et d'organisations aux objectifs contradictoires. Au cours d'un périple effréné dans une capitale à moitié submergée, elle apprendra que l'enfant est porteur d'une souche virulente du SIDA, transmissible par l'air. Euthanasier le nouveau-né permettrait l'élaboration d'un vaccin salvateur. Vivant, il libérerait dans l'atmosphère un mutant foudroyant qui exterminerait la race humaine. Que doit faire sa " mère " ? Une galerie de personnages inquiétants : généticien manipulateur de virus, milliardaire psychopathe, tueur sanguinaire venu d'Asie, agent secret américain, préfet de police déchiré entre devoir et morale, sans oublier le nouveau-né enfermé dans sa bulle... Au-delà de l'intrigue et de la description d'un Paris englouti par les eaux du déluge, l'auteur pose une question fondamentale : la nature nous veut-elle du bien ?

05/2014

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Actualité et médias

Le prix d'un homme. Plaidoyer pour un prix minimum de la vie humaine

Que se passerait-il dans l'économie mondiale si chaque vie humaine valait au minimum un million d'euros ? L'idée qu'il y ait un prix à la vie choque. C'est indigne ! C'est l'esclavage ! De fait, le trafic des êtres humains est une réalité quotidienne pour des millions d'entre nous et les prix sont très variables : il en coûte ainsi 45000 euros pour passer clandestinement d'Asie en Europe. Un enfant soldat se négocie autour de 400 dollars en Afrique. Un bébé kidnappé se revend 7000 euros en Chine, pour un garçon et 4000 euros pour une fille. Une prostituée nigériane se négocie autour de 40000 euros en Italie ou en France, un enfant esclave vaut 45 dollars en Inde... Tout le monde a aussi en tête la grille des prix des esclaves sexuelles publiée par DAESH ou les tarifs des passeurs qui promettent l'Amérique ou l'Europe aux miséreux du monde entier. Mais sait-on qu'à côté de ces mafias, dans les économies modernes, la vie a aussi un prix ? C'est d'abord un prix de la mort : dans les décisions de justice de compensation des victimes. Lors d'un crash aérien, la famille d'un passager américain recevra 4 millions d'euros, celle d'un passager européen 500 000 euros et celle d'un passager chinois ou indien beaucoup moins. C'est aussi une pratique courante des systèmes de santé que d'arrêter les frais pour des malades en phase terminale, euthanasie qui suscite beaucoup de débats, alors que l'euthanasie qui frappe des millions d'êtres humains qui n'ont aucun accès aux soins est bien plus silencieuse. Tous les biens et services que nous consommons intègrent un seuil de sécurité qui est calculé à partir d'un prix statistique de la vie. Des prix de la vie sont ainsi fixés chaque jour par les marchés officiels ou souterrains, publics et mafieux. Dès lors, penser que la vie n'a pas de prix est angélique ou hypocrite. Au contraire, accepter et fixer une norme mondiale d'un prix minimum de la vie humaine serait une amélioration pratique pour beaucoup. Un prix minimum de la vie humaine à un million d'euros, par exemple ne consisterait pas à donner un million d'euros à chaque être humain, mais cette norme obligerait des politiques économiques et des stratégies d'entreprise cohérentes avec le souci de préserver et de développer la vie. Un prix minimum de la vie humaine est plus que compatible avec le fonctionnement de l'économie et des marchés et bien entendu, rien n'interdit d'aller au-delà comme le font déjà les opérateurs publics et privés dans le monde développé. Ce socle serait une condition préalable au revenu minimum et permettrait de tirer tout le profit des technologies : une harmonie entre l'humanité et l'économie qui vient, celle des robots...

10/2016

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Faits de société

L'affaire Vincent Lambert. Enquête sur une tragédie familiale

Comment Vincent Lambert, cet homme plongé dans un état végétatif chronique et irréversible suite à un accident de voiture, est-il devenu le symbole du débat sur la fin de la vie et l'euthanasie ? Quelle est la genèse du combat judiciaire et médiatique qui a généré, entre 2013 et 2019, une invraisemblable succession d'expertises médicales et de décisions judiciaires, les secondes contredisant les premières ? Dans cette enquête rigoureuse, exigeante et dense, reposant sur des témoignages et des documents exclusifs, lxchel Delaporte retrace l'histoire d'une famille dont les déchirements ont commencé bien avant l'accident de Vincent. D'emblée, tous les ingrédients d'une tragédie étaient réunis. D'un côté, des parents profondément marqués par leur proximité avec la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X et par leur croisade contre l'avortement et le mariage homosexuel. De l'autre, une épouse et une fratrie convaincues que Vincent n'aurait jamais voulu de cette vie-là. Lui qui fut exposé dès l'enfance à des traumatismes majeurs. Comme peu d'autres, l'affaire Lambert aura révélé les difficultés de notre société à affronter les questions éthiques que soulève la mort. L'implication de mouvements catholiques intégristes et d'extrême droite aura poussé très loin l'instrumentalisation du cas Vincent Lambert. Ixchel Delaporte livre ici la première enquête d'ampleur sur cette affaire polémique et passionnelle.

03/2020

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Philosophie

La mort aujourd'hui. Essai sur le déni social de la mort et la fin de vie

Depuis la seconde moitié du XXe siècle, de nombreux sociologues, anthropologues et historiens, ont souligné le fait que la civilisation occidentale se caractérisait par un "déni social de la mort" et qu'elle procédait ainsi à une occultation dramatique des personnes en fin de vie. La mort et le mourir seraient devenus " tabous " et notre culture jeuniste et consumériste nous inciterait à en détourner nos regards. Vouloir éloigner le tragique, faire décliner l'importance traditionnellement accordée aux rituels funéraires et au deuil, tel serait un des aspects majeurs de notre culture. Les sciences sociales étaient alors accusatrices : elles dénonçaient le " mal mourir " et faisaient la critique d'un monde où le rapport à la mort avait globalement cessé d'être familier. Ce constat exigeait donc un remède : dès les années 80, se sont développés en France les soins palliatifs et de nombreux débats sur la fin de vie ont fait leur apparition dans l'espace public (notamment la question de l'euthanasie et celle du refus de l'acharnement thérapeutique). Pour autant, avons-nous aujourd'hui réussi à modifier notre rapport au mourir, à "resocialiser la mort" et à mieux accompagner les personnes en fin de vie ? Avons-nous trouvé les moyens d'enrayer le processus d'occultation de la mort dont beaucoup pensent qu'il est inévitablement pathologique ?

08/2019

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Santé, diététique, beauté

Pour qu'il soit le dernier

"Avant l'affaire, je n'avais aucune opinion sur l'euthanasie ou le suicide assisté. C'est avec fracas que le débat sur la fin de vie est entré dans mon existence. Avec Vincent." La première passion de François Lambert est le cinéma. Avant l'affaire qui porte le nom de son oncle Vincent, âgé d'à peine trente ans, il y consacre sa vie. Son existence entière bascule en 2013, lorsque Eric Kariger, médecin au CHU de Reims, entreprend de débrancher Vincent, depuis cinq ans en état pauci-relationnel, puis végétatif. La famille s'écharpe alors, et plus de six ans de procédures épuisantes commencent. Dans cette bataille, François Lambert s'attachera toujours à défendre le droit à mourir de Vincent. Jusqu'à, pour cela, abandonner le cinéma et devenir avocat. Dans cet essai percutant, François Lambert dévoile les coulisses d'un combat à armes inégales. Il montre aussi comment certains médecins et magistrats ont utilisé leur pouvoir pour servir leurs idéaux et ce, souvent au détriment de Vincent. "Le débat qui n'a pas eu lieu à l'Assemblée s'est tenu au chevet de Vincent." Enfin, François Lambert nous invite tous à prendre position, à nous emparer du débat sur la fin de vie, pour nous assurer que Vincent soit bien le dernier.

03/2020

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Ferry

Religion et spiritualités pour les Nuls

Une approche philosophique du christianisme par Luc Ferry Qu'est-ce que le religieux et comment dialogue-t-il avec d'autres domaines de la vie de l'esprit tels que la science, la philosophie, l'éthique, l'art ou la politique ? Pourquoi est-il impossible de démontrer l'existence de Dieu comme on démontre une vérité physique ou mathématique ? S'adressant aux croyants comme aux athées et aux agnostiques, Luc Ferry, adepte d'une spiritualité laïque, met en lumière les significations multiples des thèmes principaux du christianisme. Plutôt que d'écrire une histoire de la théologie, ce grand philosophe s'attache ici à expliquer la partie proprement philosophique du christianisme, au regard du judaïsme et de l'hellénisme ainsi que de certaines grandes spiritualités laïques. Emaillé de nombreux extraits de textes sacrés et d'oeuvres philosophiques, enrichi d'explications précises des grands concepts qui jalonnent le dialogue entre religion et philosophie, ce livre vous permettra de mieux comprendre comment ces questions fondamentales ont façonné notre société moderne. Découvrez : La complexité du lien entre philosophie et religion Le christianisme à l'âge des théories de l'évolution et du darwinisme Des débats d'éthique (peine de mort, euthanasie, bioéthique, célibat des prêtres...) Dix conseils de lecture des grands penseurs du fait religieux Et bien d'autres choses encore

10/2022

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Psychologie, psychanalyse

Jouissances, du sein au meurtre

L'auteur s'intéresse à deux institutions, les camps nazis et les salles de réanimation, et aux gens qui y souffrent et qui y meurent. Pour les camps, sa réflexion s'appuie sur la lecture de plusieurs écrivains dont il a visité l'oeuvre. Zalmen Gradowski, sonderkommando à Auschwitz, dans Au coeur de l'enfer, crie vers nous douleur et vengeance. Les Allemands ont été écrasés par le nazisme jusqu'au creux de leurs nuits, Charlotte Beradt a recueilli leurs rêves pour en témoigner. Retenue contre son gré au camp de Ravensbrück, Germaine Tillion, ethnographe, en a réalisé une étude es qualité. George Orwell, avec 1984, apporte la lumière de la fiction sur la destruction du langage et de l'humain. Pour les salles de réanimation, l'auteur s'appuie sur son expérience. Neurologue en blouse blanche et analysant perpétuel, il a accompagné les réanimés au lieu même de leur souffrance. Les salles de réanimation sont faites pour redonner la vie et y parviennent avec brio, mais à quel prix ? Telle est la question à laquelle il tente de répondre. Après avoir exploré, en compagnie de Freud, les répétitions tragiques qui peuvent nous asservir, il nous parle de nos fantasmes de meurtre et aborde le problème de l'euthanasie, cette éraflure que d'aucuns voudraient faire à l'interdit du meurtre.

05/2014

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Religion

La gauche, la droite et l'éthique. Jalons protestants et oecuméniques faces aux défis de la laïcité

Être de gauche ou de droite implique-t-il automatiquement des positions progressistes ou conservatrices en éthique ? Comment maintenir une distinction au moins partielle entre nos préférences politiques et nos options éthiques sans succomber à une certaine schizophrénie ? Et quel rôle joue, dans ces débats, la compréhension de la foi chrétienne dans ses différentes expressions confessionnelles ? Le catholicisme est-il le seul à défendre le mariage, la famille, la filiation ? Le protestantisme n'a-t-il pas lui aussi son mot à dire dans cette discussion cruciale pour l'avenir de nos sociétés démocratiques et de la laïcité elle-même ? Cet essai original et provocant tente de dénouer les noeuds gordiens qui nous empêchent de penser et de croire librement. La gauche et la droite existent bel et bien, mais ne sont pas des positions figées et fermées ; le christianisme est clairement du côté des plus vulnérables et des plus pauvres, la gauche n'ayant certes pas le monopole de la solidarité et de la justice. Il importe d'oser aborder de front et sans préjugés des questions délicates et controversées, comme le mariage homosexuel ou l'euthanasie. L'auteur discute les textes romains, mais aussi, plus près de nous, les idées de Vincent Peillon et de Judith Butler. Un christianisme libre est tout le contraire d'une pensée politiquement ou éthiquement correcte.

11/2012

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Droit

Précis de droit civil. Service public

Le droit civil a connu de profonds changements au cours de ces dernières années. Celles-ci ont été jalonnées par plusieurs débats de société, notamment avec la question de l'euthanasie, le divorce et la filiation, sans omettre l'avant-projet de réforme du droit des obligations. L'ambition de ce Précis est de présenter de manière relativement synthétique les principales règles et institutions du droit des personnes, du droit de la famille et du droit des obligations en rapportant les textes essentiels et la jurisprudence pertinente. Au-delà du souci de présentation du droit positif, il s'agit de proposer aux lecteurs un outil de travail aussi rigoureux que possible, visant à une bonne compréhension des grands principes et des concepts les plus importants, en les replaçant dans leur contexte historique et en les enseignant dans leurs perspectives pratiques et théoriques. Cet ouvrage est spécialement destiné aux candidats aux divers concours administratifs, afin de leur permettre, d'une part de franchir le cap difficile de l'épreuve de culture générale, et d'autre part de pourvoir utilement opter pour le droit civil lorsque cette spécialité figure au programme du concours. Le livre s'adresse également à tous ceux qui souhaitent se familiariser avec des problématiques et des notions fondamentales qui constituent la trame de leur vie quotidienne.

03/2007

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Santé, diététique, beauté

Un enfant pour l'éternité

Un enfant pour l'éternité est une histoire vécue, un drmae familial qui se transforme en magnifique chant d'amour. C'est le récit bouleversant d'une mère qui va perdre son enfant à la naissance, qui le sait et qui décide pourtant de l'accompagner de tout son amour dans sa courte vie. Isabelle de Mézerac est enceinte. On lui annonce un handicap fatal sur l'enfant qu'elle attend. Elle et sa famille sont alors bouleversées, mais vont faire face à cette mort annoncée et seront transformées par cette incroyable aventure, dans un monde qui n'offre en général que l'euthanasie comme solution à une telle épreuve. Comme ceux qui accompagnent leurs mourants dans les unités de soins palliatifs, dans la fin d'une maladie plus ou moins longue, l'auteur a puisé, en accompagnant ce bébé condamné, une force extraordinaire pour reprendre aujourd'hui la route de sa vie. Afin de compléter son récit, Isabelle de Mézerac a fait appel à un médecin, gynécologue obstétricien d'un centre hospitalier régional, pour enraciner ses propos de mère dans une vérité médicale. A partir d'une réflexion menée avec un spécialiste des soins palliatifs, ce livre veut offrir une ouverture pour toutes les personnes touchées par cette détresse, en proposant d'introduire cette démarche dans le monde de la maternité.

02/2004

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Histoire internationale

Von Galen. Un évêque contre Hitler

Westphalien, aristocrate, catholique, l'évêque Clemens August von Galen était destiné à défendre la grandeur de l'Allemagne, l'honneur de la chrétienté et la gloire de l'Europe. De 1918 à 1945, ce conservateur fut l'un des opposants les plus opiniâtres d'Adolph Hitler et de ses fidèles, de Rosenberg à Goering et Goebbels, et l'adversaire implacable de son appareil gagné par la gangrène totalitaire. Dans son diocèse, il attise une dissidence farouche. Il dénonce, dans ses sermons, le culte de la race, la brutalité des SS, l'euthanasie des malades mentaux. Les textes qu'il prononce font le tour du monde. Son influence et sa popularité sont telles qu'en 1941 Hitler ordonne l'interruption du programme d'extermination des handicapés. Coup d'éclat qui vaut à l'homme d'Eglise le surnom de "lion du Münster". Humaniste en toute occasion, même après la chute du Reich, il condamne la dureté des occupants et les déplacements de population. Le pape Pie XII en fait un exemple et l'élève, en 1946, au cardinalat. Fondée sur des archives inédites, journaux, mémoires, correspondances, cette biographie relate non seulement la vie d'un héros politique, mais elle révèle aussi les coulisses d'une administration assassine, et de la machine de mort qu'avaient imaginée les nazis.

01/2018

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Religion

Apprivoiser la mort et naître au Ciel. Regard chrétiens sur l'ultime question de l'Humanité

Le mot âme se dit en grec antique psyché, ce qui signifie aussi papillon, symbole par excellence de l'immortalité. Un vieux proverbe dit que lorsque les yeux de l'ignorant voient la mort de la chenille, l'esprit du sage contemple la naissance du papillon. Epictète, l'un des plus grands représentants du stoïcisme, réduit toutes les interrogations philosophiques à une seule et même source, la crainte de la mort : " As-tu bien dans l'esprit, lui dit-il, que le principe de tous les maux pour l'homme, de la bassesse, de la lâcheté, c'est... la crainte de la mort ? Exerce-toi contre elle ; qu'à cela tendent toutes tes paroles, toutes tes études, toutes tes lectures et tu sauras que c'est le seul moyen pour les hommes de devenir libres ". Notre rapport contemporain à la mort est une exception, un accident historique. Il semble que nous ayons besoin d'une guérison de nos intelligences tant elles sont imbibées des doctrines athées et de l'influence des médias. A l'heure où de grands débats agitent la société : l'euthanasie, le transhumanisme, qui souhaitent donner définitivement à l'homme la toute-puissance sur la question ultime, il semble intéressant de revenir à l'Essentiel et de proposer une synthèse des sources chrétiennes sur le sujet.

02/2019

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Généralités médicales

La mort de l'autre. Une introduction à l'éthique clinique

La médecine scientifique, en reculant les limites de la mort, contribue en fait à sa dénégation. La tension entre le vécu du malade et sa " réification " par la médecine est accrue par l'incertitude de son devenir, la dégradation de sa qualité de vie, le prix à payer pour une possible survie. Le droit du malade à être informé, à participer aux décisions, et à ne pas souffrir, ne réduit pas sa solitude. L'institution est invitée à limiter l'acharnement thérapeutique et est confrontée à la demande d'euthanasie. La médecine soignante et les soins palliatifs essaient de répondre à ces défis. La mort de l'autre questionne le soignant dans sa capacité à répondre à la souffrance du malade, et à l'accompagner en admettant sa propre finitude. Ce livre se propose de donner corps à une véritable éthique clinique telle qu'elle est élaborée par l'expérience soignante et la réflexion philosophique : celle qui est réponse à l'appel de la souffrance, celle qui exige présence à l'autre, conscience de l'aventure existentielle qui est la sienne, et échange véritable. S'appuyant sur de nombreux exemples personnels de l'auteur, cet ouvrage apporte références et pistes pour aider tous les soignants professionnels ou bénévoles à aborder avec lucidité et humilité la mort de l'autre.

08/2007

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Faits de société

On tue les vieux

Placée dans le seul contexte économique, la vieillesse n'est plus envisagée qu'en termes de contraintes, de charges et d'inutilité. La grande défausse des Etats permet un véritable génocide gériatrique sans culpabilité, parce que lorsqu'on est vieux on doit mourir. Un génocide silencieux perpétré grâce aux incohérences et aux maltraitances qui font tous les ans plus de morts que la canicule. De la prise en charge défaillante des vieux aux urgences à l'hécatombe des mauvaises orientations, sans parler des euthanasies, " tellement courantes, dit un médecin, que pour s'en convaincre il suffit d'aller dans les hôpitaux ", tout contribue à accélérer leur fin. Ceux qui survivent à l'hôpital se retrouvent dans des maisons de retraite inadaptées à leur prise en charge. Abandonnés sans soins dans des établissements sous-dotés en personnel, les vieux dénutris, sous-médicalisés et surmédicamentés ne font pas long feu. La justice ne condamne que rarement ces " dysfonctionnements institutionnels ". La vie d'un vieux, au pire, ça vaut deux ans avec sursis. L'Etat se désengage d'autant plus volontiers du problème qu'il veut privatiser le secteur. Reste à savoir à qui profite le crime...

10/2006

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Religion

La mort heureuse

Ce livre a soulevé émotion voire scandale en Allemagne : comment un théologien catholique peut-il, ose-t-il, défendre l'idée d'une "aide à mourir", appelée aussi "suicide assisté" ou "accompagné", ou encore "euthanasie" ? C'est pourtant paradoxalement au nom de sa foi que Hans Küng défend une fin de vie digne de l'homme, de son humanité. Comment le Dieu bon qui a créé les humains voudrait-il qu'ils meurent dans les pires déchéances physiques ou psychiques ? Pour qui aspire à une vie éternelle, pourquoi retenir cette vie mortelle quand précisément "ce n'est plus une vie" ? "Un Dieu qui interdirait à l'homme de mettre fin à sa vie quand la vie lui fait porter durablement des fardeaux insupportables ne serait pas un Dieu amical à l'homme." Hans Küng parle pour lui-même et ne veut rien imposer à personne. Mais avec beaucoup de délicatesse et de nombreuses nuances, il revendique, pour les personnes très âgées devenues entièrement dépendantes, qui n'en peuvent plus de vivre, ou pour les grands malades incurables, accablés de souffrances insupportables, le droit de partir quand et comme ils le désirent, et d'être aidés physiquement et soutenus moralement dans cette ultime phase de leur vie. Ce livre est aussi un parcours simple, lucide et éclairant du "changement de paradigme" où nous sommes engagés aujourd'hui dans notre compréhension de la vie et de la mort humaine.

09/2015

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Beaux arts

La barbarie ordinaire. Music à Dachau

Plutarque raconte que, des sept mille Athéniens faits prisonniers durant les guerres de Sicile, échappèrent aux travaux forcés dans les latomies, et donc à la mort, ceux qui surent réciter à leurs vainqueurs, Grecs comme eux, quelques vers d'Euripide. Les nazis n'appliquèrent pas ce trait de clémence antique aux déportés des camps. Citer Goethe ou Schiller ne fut à ces derniers d'aucun secours. Pourtant la mémoire - la culture - joua un rôle majeur dans le destin des déportés. Savoir par cœur un poème met à l'abri du désastre. Ce que l'on garde en esprit, aucune Gestapo, aucune Guépéou, aucune C.I.A. ne peut vous le retirer. En septembre 1944, le peintre Zoran Music est déporté à Dachau. Il y réalise, au risque de sa vie, une centaine de dessins décrivant ce qu'il voit : les scènes de pendaison, les fours crématoires, les cadavres empilés par dizaines, c'est-à-dire l'indescriptible. Plus que la formule trop citée d'Adorno sur Auschwitz, la question que pose ce livre est la suivante : que pouvait alors la mémoire contre la mort, l'art contre l'indicible ? Non pas " après ", mais dans le quotidien de la vie des camps ? Que peut-elle aujourd'hui dans une modernité qui, par son déni de la culture au nom de l'égalitarisme, et par sa tentation, au nom du progrès biologique, de légaliser l'euthanasie et l'eugénisme. semble souscrire au nomos de la vie concentrationnaire même ?

02/2001

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Sociologie

Poétique du patrimoine. Entre Narcisse et Ulysse

Le panorama contemporain du patrimoine culturel témoigne de situations contrastées. La polarisation de l'attention autour de sites emblématiques s'élargit avec la diffusion croissante de références vernaculaires et privées. La numérisation des données surimpose à la distinction entre matériel et immatériel une différence entre réel et virtuel ouvrant à bien des supputations. Les tensions financières mettent de plus en plus le patrimoine culturel au service des différents volets du développement durable ou en font même un simple instrument. La croissance continue du nombre d'objets patrimoniaux cache mal l'euthanasie silencieuse de patrimoines esseulés. Nos conversations contemporaines avec le patrimoine valent expériences, mais rien ne préjuge de leurs effets. Les uns, tel Narcisse, ne feront qu'y apercevoir leur image dans l'eau de la source. Les autres, tel Ulysse, chercheront à y trouver des ressources renforçant leur compréhension du monde et de leurs actions, vivant leur expérience sur le mode de la catharsis ou d'un flot de satisfactions à perpétuer. A partir de l'attention qui nous est signalée des patrimoines ou de celle que nous souhaitons faire partager aux autres, ces odyssées peuvent aussi bien conduire au marché des illusions qu'à l'atelier des créativités. Mais, dans un monde où les machines et l'intelligence artificielle vont jusqu'à formater nos expériences, une odyssée patrimoniale nous offre des trajectoires d'interrogations sur nous-mêmes et nos sociétés. En explosant les temporalités, elle fait advenir le monde.

11/2021

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Notions

L'interdit du meurtre. Chemins vers ses fondements et son origine

Interdire le meurtre apparaît comme une évidence et ne fait pas pour nous question. Pourtant, la condamnation du meurtre n'a pas toujours été unanime. Le meurtre a pu trouver des justifications politiques, religieuses, même esthétiques et philosophiques. Les débats contemporains à propos de l'avortement ou de l'euthanasie amènent par ailleurs à s'interroger sur les limites de l'interdit du meurtre, et sur ce qui doit être qualifié de meurtre. Ce double constat conduit à demander, de nouveau : pourquoi, et en quel sens, interdire le meurtre ? Poser cette question ouvre plusieurs chemins. D'abord, est-il possible de justifier l'interdit du meurtre de façon purement rationnelle, sans recourir à aucune conception religieuse touchant la sacralité de la vie humaine, ni à aucun postulat moral hérité par tradition ? Il s'avère que la pensée rationnelle ne vient fonder qu'après-coup un interdit qui est déjà institué dans l'histoire et les sociétés humaines. Mais dès lors, comment penser l'institution d'un interdit qui semble soutenir toute institution ? Y a-t-il un sens à dire que les hommes ont dû s'entendre une bonne fois pour interdire le meurtre, si toute entente présuppose initialement de ne pas s'entretuer ? " Tu ne tueras point " : dans cette directive se fait entendre un défi pour la pensée, tant elle semble se dérober à toute tentative de lui assigner un fondement et une origine.

06/2022

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Généralités médicales

Médecin, un autre monde

La vie, la relation humaine, la maladie, la mort, les conflits et les guerres. Happé par l'appel de l'autre et le retour à la chirurgie, Réginald Moreels témoigne avec sincérité des instants les plus marquants de sa vie professionnelle. Il parcourt ses expériences médico-chirurgicales et humaines avec Médecins Sans Frontières, son école de vie dans différents points du globe, l'Angola, le Cambodge, le gazage des Kurdes à Halabja, la balle qui l'a presque tué à Sarajevo.... Il décrit avec passion ses cris de conscience devant une euthanasie pratiquée à Ostende, où il a aussi exercé la chirurgie pendant près de deux décennies, vivant parmi son foyer, son épouse et 4 enfants. Il nous fait vivre le procès médical qu'il eut à traverser, et partage ses points de vue à propos de la bioéthique, ses limites et ses transgressions dans nos pays riches. Eternellement révolté, il dénonce la fadeur, la bêtise, la lâcheté, la haine et la violence. L'essai est comme un voyage à travers un espace sans frontières et sans tabous, imprégné du sens de la responsabilité, du respect et de l'importance de la relation à l'autre. Sa philosophie de vie est personnaliste. Ce livre est également l'expression de la gratitude de l'auteur envers celle qui lui a permis de devenir médecin et celle qui l'a accompagné dans sa vie atypique.

11/2012

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Psychologie, psychanalyse

L'enfant interrompu. Accompagné de "Le deuil périnatal"

Le diagnostic anténatal permet aux futurs parents d'en apprendre beaucoup sur leur enfant avant qu'il ne naisse. Mais que faire quand on découvre brutalement chez son bébé de graves anomalies incompatibles avec la vie ? Chantal Haussaire-Niquet a connu cette expérience et raconte son itinéraire depuis l'annonce du drame jusqu'à l'interruption médicale de grossesse et son retour à la maison. Eclairé par l'avis de la psychanalyste Geneviève Delaisi de Parseval et du médecin Maryse Dumoulin, ce récit met aussi en lumière des questions trop rarement soulevées : comment le médecin peut-il annoncer un diagnostic pessimiste ? Qu'en est-il de l'accompagnement des parents confrontés à la décision d'une euthanasie foetale ? L'interruption de grossesse s'apparente-t-elle à un véritable accouchement ? Le foetus souffre-t-il ? Les parents peuvent-ils — doivent-ils — voir le corps de leur enfant mort ? Que fait-on de sa dépouille ? Peut-on durablement accepter les termes d'une loi qui refuse la déclaration à l'état civil de certains de ces bébés ? Comment le deuil se fraye-t-il un chemin au travers du déni social et juridique ? Geneviève Delaisi de Parseval nous le rappelle dans sa préface : "On ne fait son deuil que du "connu" [...]. Il importe de rattacher les "bébés interrompus" à une généalogie et, à défaut de leur conférer le statut de sujet, il est nécessaire de leur reconnaître pleinement la qualité d'être humain"

03/1998

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Philosophie

ANTHOLOGIE HISTORIQUE ET CRITIQUE DE L'UTILITARISME. Tome 3, Thèmes et débats de l'utilitarisme contemporain

Le troisième volume de cette Anthologie historique et critique présente les thèmes et les débats de l'utilitarisme contemporain. La doctrine a connu un renouveau remarquable depuis le milieu du XXe siècle sous l'influence d'économistes comme John Harsanyi ou Amartya Sen. Elle a été profondément remaniée dans de nombreuses directions : la définition de l'utilité par les préférences et l'abandon de l'hédonisme psychologique, l'utilitarisme de la règle et les rapports avec la morale ordinaire, l'universalisation des maximes de la prudence. Ces remaniements n'ont toutefois pas mis un terme aux critiques centrées essentiellement autour du traitement par l'utilitarisme de la question des droits de la personne et de la justice. On pourra alors se demander pourquoi l'utilitarisme reste une philosophie morale aussi importante. En fait, l'utilitarisme est la doctrine morale qui continue, indirectement et de manière de plus en plus sophistiquée, à influencer nos décisions pratiques, que ce soit en matière de conflits juridiques ou de choix politiques et économiques. Elle est particulièrement importante pour les décisions en éthique appliquée, qu'il s'agisse de l'euthanasie, de l'avortement, des droits des générations futures, de l'environnement ou des animaux ou même, de la guerre et de la dissuasion nucléaire. Le fait que les croyances traditionnelles et les différences culturelles soient exclues par le raisonnement utilitariste pour laisser la place aux seuls faits observables est un progrès sur lequel aucun agent moral ne peut revenir.

03/1999

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Religion

Le pape François, un combat pour la joie

Jean-Louis de La Vaissière, correspondant de l'AFP à Rome, est un vaticaniste avisé et réputé. Il dresse un portrait singulier du pape François, avec une finesse et une connaissance remarquables, loin des clichés faciles. Bonnasse et débonnaire, François ? Sûrement pas. Chaleureux et cordial ? Sans aucun doute. Cette image qui le fait aimer et qui correspond à un vrai charisme ne dit pas tout de lui : le pape argentin est exigeant pour l'Eglise et inquiet pour le monde. Il voit s'amplifier, sur le terreau de l'indifférence et de l'individualisme, une "guerre mondiale par morceaux" brisant tant de promesses de bonheur et de bonté. Les gens l'écoutent. Dans l'Eglise et loin d'elle. Il cristallise des attentes disproportionnées et contradictoires, tant sur les questions de moeurs - avortement, homosexualité, euthanasie, justice sociale, etc. - que sur les réformes au sein de l'Eglise - place des femmes, divorcés remariés, cléricalisme, finances... Ce pape agit comme aucun de ses prédécesseurs. L'auteur analyse et explique avec acuité le comportement et le discours tout à fait nouveaux du pape François, et les thérapies révolutionnaires qu'il propose pour guérir des blessures morales et spirituelles dont souffrent l'homme contemporain et l'Eglise. Son combat pour la paix est aussi un combat pour la joie. L'éloge de l'humilité et la miséricorde, la redécouverte du lien essentiel de la famille sont autant de fondamentaux du pape explorés dans ce livre.

09/2015