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Capitalisme

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Histoire de la pensée économiq

Les convulsions du capitalisme depuis la Seconde Guerre mondiale

Les années 1950 et 1960 ont connu une période de large expansion du capitalisme, appelée en France les "Trente Glorieuses" . Dans tous les pays industrialisés, la production industrielle fut multipliée par trois, quatre ou cinq en deux décennies, le chômage de masse fut considérablement réduit, le niveau de vie de la classe ouvrière s'éleva, l'espérance de vie augmenta. Les partisans du mode de production capitaliste y virent la preuve que leur système pouvait dépasser les crises. Hélas pour eux, cet "âge d'or" n'était en fait qu'une parenthèse qui se termina dans les années 1970, par une crise à rebonds dont nous connaissons aujourd'hui, près de 50 ans plus tard, les soubresauts continuels.

08/2021

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Economie

Le dossier Agache-Willot. Un capitalisme à contre-courant

Pendant de nombreuses annes le groupe Agache-Willot a occup une place de choix dans les proccupations des milieux conomiques et politiques. Cet ouvrage se propose de montrer, dans le contexte de l'internationalisation des activits industrielles et de la crise des industries textiles qui l'accompagne, comment la stratgie des frres Willot s'insre dans la logique du systme capitaliste et de l'volution du rle de l'Etat-Nation. Les choix industriels, financiers et fonciers des quatre frres expliquent la fois la croissance vertigineuse du groupe, et, avec l'accentuation de la crise, sa chute brutale. C'est que les moyens de valoriser un capital qui se dvalorisait dans la filire textile amnent le dveloppement du groupe, mais simultanment le replacent dans le cadre d'une dvalorisation d'autant plus accentue que la crise est aussi financire. Existe-t-il un moyen pour les industries textiles de composer avec la crise, voire de la dominer ? L'histoire du groupe Agache-Willot indique une solution lie aux principes du capitalisme traditionnel. Celle de Boussac-Saint-Frcres qui lui succde indique une autre voie.

01/1983

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Economie

LE CAPITALISME UTOPIQUE. Histoire de l'idée de marché

Le concept de marché tel qu'il se forme au XVIIIe siècle définit pas seulement un mode de régulation de l'économie. Il a surtout une dimension sociologique et politique. La société de marché renvoie à la perspective d'une société civile autorégulée, la confrontation des intérêts étant censée mener à une " harmonie " que ni la politique ni la morale ne savaient réaliser. Elle s'oppose de la sorte au théories du contrat social qui impliquent une organisation volontariste du lien social. D'où la notion de capitalisme utopique. Depuis deux siècles, ce dernier n'a cessé de constituer à la fois une tentation et une illusion : substituer au face à face des individus et au débat des citoyens le règne de procédures anonymes et impersonnelles. Dans cet ouvrage (dont une deuxième édition avait été donnée sous le titre Le libéralisme économique), Pierre Rosanvallon ne retrace pas seulement l'histoire intellectuelle de cette idée de marché. Il éclaire de façon neuve tous le débats contemporains sur le libéralisme et sa critique.

02/1999

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Sociologie

Le Capitalisme cannibale. La mise en pièces du corps

Plasma, cornées, tumeurs de foies, ovules, lait maternel, cellules souches, sperme, foetus avortés... sont devenus en toute légalité des marchandises. Ces échantillons biologiques s'échangent sur des marchés, à l'échelle mondiale ? ; les uns pour lutter contre le vieillissement ou des maladies chroniques, les autres pour combattre l'infertilité ou augmenter la masse musculaire. Ce livre retrace le passage d'un "? corps-cosmos ? " à un "? corps-stock ? " qui aboutit à la création d'un grand bazar de pièces détachées disponibles pour la bioéconomie. A grands coups de biotechnologies, les éléments du corps sont transformés en ressource génératrice de croissance. Pour le montrer, l'auteur s'appuie notamment sur les enquêtes qu'il a menées sur les biobanques et sur la transformation du plasma en médicaments. Elles permettent de comprendre pourquoi cette marchandisation passe inaperçue grâce, notamment, au coup de bluff d'une bio­éthique orchestrée par l'Etat. La bioéthique crée l'illusion qu'institutions et experts constituent un rempart au développement effréné de la technoscience et du capitalisme. Alors qu'elle accompagne ce processus de mise en pièces du corps par un capitalisme proprement cannibale.

10/2023

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Histoire des idées politiques

Les conséquences du capitalisme. Du mécontentement à la résistance

"La COVID-19 a révélé des défaillances flagrantes et de terribles injustices dans le système capitaliste actuel. Cette situation représente à la fois une crise et une possibilité. Tout dépend des actions que tes gens choisiront de mener." Si nous voulons ébranler, voire abolir, les structures capitalistes qui menacent aujourd'hui toute vie sur la planète, Noam Chomsky et Marv Waterstone affirment avec force qu'il faut commencer par réévaluer les outils que nous utilisons pour interpréter le monde. C'est ce qu'ils démontrent dans ce livre tiré d'un cours qu'ils ont donné ensemble à l'université de l'Arizona, en faisant ressortir les liens souvent imperceptibles entre la fabrique du sens commun et le pouvoir. Cet ouvrage didactique et incisif est une véritable leçon d'autodéfense contre l'hégémonie contemporaine, le réalisme capitaliste.

06/2021

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Sociologie du travail

Aux bons soins du capitalisme. Le coaching en entreprise

Des salariés heureux sont des salariés efficaces. Sur ce credo, toute une panoplie de discours et de pratiques se sont introduits dans les entreprises depuis une vingtaine d'années : conseils de psys aux managers et aux dirigeants, formations au "management bienveillant" , apparition de Chief happiness officers, séances de méditation pour conjurer le stress au travail, etc. Au coeur de cette évolution, une nouvelle activité suscite les vocations : le coaching. Ses interventions, orchestrées par des services RH convertis aux idées de développement personnel, restent entourées d'un certain mystère. Le coaching est-il le symbole d'un capitalisme à visage humain ou au contraire l'agent d'une injonction managériale au bien-être et à l'optimisation de soi ? Cette enquête au long cours, qui croise les témoignages de coachs, de DRH et de cadres, s'interroge sur le "nouvel esprit" d'un capitalisme qui tend à ériger l'individu, et même la personne, en projet. Au risque de décharger les entreprises de leurs responsabilités organisationnelles.

10/2021

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Ecologie politique

Le pillage de la nature. Capitalisme et rupture écologique

Alliant critique sociale et environnementale selon une approche marxienne, cet ouvrage est une contribution majeure au courant écosocialiste. A travers des analyses originales, les auteurs développent une pensée écologique matérialiste et historique englobant la destruction de la nature, le spécisme, la domination sociale et de genre, l'agriculture intensive, l'éco-impérialisme ou encore la théorie de la valeur. Ces réflexions novatrices, convoquant des auteurs classiques mais aussi les recherches les plus contemporaines, établissent les bases d'une écologie humaniste et révolutionnaire où la préservation des conditions naturelles de la vie participe à la lutte pour l'émancipation sociale. J. Bellamy Foster est rédacteur en chef de la 'Monthly Review' et professeur de sociologie à l'université de l'Oregon, auteur entre autres de 'Ce que tout écologiste doit savoir à propos du capitalisme'. Brett Clark est professeur de sociologie et d'études sur la durabilité à l'université de l'Utah.

04/2022

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Economie

Le libéralisme contre le capitalisme. Edition revue et augmentée

Si la technique économique est difficile à appréhender pour ceux qui n'en sont pas des spécialistes, les principes sur lesquels elle se fonde sont, quant à eux, accessibles à tous : Qu'est-ce que la richesse ? Comment la mesurer ? Comment la répartir ? Dès lors que la confusion entre libéralisme et capitalisme – qui sont radicalement différents – est dénoncée, le libéralisme permet de penser l'économie autrement. Ce n'est pas en se plaçant à l'extérieur du champ économique que l'on pourra desserrer l'étau dans lequel il nous tient. Ce peut être en se situant sur son propre terrain, mais en assurant une réelle cohérence entre les règles économiques et les valeurs promues par la théorie originelle d'Adam Smith, qui se trouvent être aussi au coeur des principes démocratiques. La démocratie est le marché du politique, c'est le système politique qui se fonde sur un rapport de marché, celui de la confrontation libre entre une demande et une offre politiques. Présenter le libéralisme comme un espace de neutralité ne revient pas à en faire un horizon indépassable. C'est au contraire considérer que cette pensée peut offrir un terrain de discussion commun – ni capitaliste, ni socialiste – à partir duquel nous pourrons choisir et non plus subir les formes de l'économie.

01/2021

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Sociologie

La fatigue des élites. Le capitalisme et ses cadres

Les cadres passent pour les " compétitifs " de L'économie moderne, ceux à qui le capitalisme promet l'accomplissement et la réalisation de soi. Pourtant, ces hommes et ces femmes dont l'entreprise attend dévouement et solidarité, donnent aujourd'hui le sentiment de ne plus y croire. Ils ne s'identifient plus aussi facilement au destin de leur société, cherchent à se dérober aux pressions de leur environnement, voire adhèrent aux critiques les plus frontales du nouvel ordre économique. Bref, ils commencent à " jouer contre ", eux dont on croyait qu'ils joueraient toujours " avec ". Le spectre d'une " révolte des cadres ", hier encore inimaginable, entre peu à peu dans l'ordre du pensable. On se prend à imaginer que le désordre social ne surgisse pas d'une mobilisation des " petits " contre le capitalisme, mais du cœur même de ses élites. Ce serait là le tribut paradoxal d'une révolution des organisations qui, en consacrant la domination de l'actionnaire et du client, a progressivement privé d'autonomie et de protection ceux-là mêmes dont elle prétendait faire ses messagers auprès des autres salariés.

04/2005

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Economie

Le Capitalisme d'héritiers. La crise française du travail

Contrairement à certaines idées reçues, les Français accordent plutôt plus d'importance au travail que les autres Européens, et les rigidités du droit et de la fiscalité ne peuvent expliquer, à elles seules, ni l'apparition ni la persistance du chômage de masse. La crise française est d'abord le fruit de relations sociales marquées par l'insatisfaction et la méfiance. Souvent associée à un syndicalisme de contestation, cette situation est aussi le résultat d'un "capitalisme d'héritiers" aux pratiques managériales conservatrices et frustrantes pour les salariés. Le capitalisme français peine en effet à promouvoir les plus créatifs et les plus compétents, et tend à privilégier l'héritage et la reproduction sociale dans le recrutement de ses élites. Issu d'une histoire longue et complexe, il a aujourd'hui un coût économique très lourd et largement sous-estimé.

03/2007

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Sociologie

Les marchandises émotionnelles. L'authenticité au temps du capitalisme

Des stations du Club Med à la musique d'ambiance diffusée dans nos écouteurs, en passant par les guides de psychologie positive et la valorisation de sentiments archi-spécifiques par l'industrie des cartes de voeux, la consommation et les émotions sont désormais entièrement intriquées. C'est là un trait fondamental de notre modernité. Une modernité qui nous demande d'être parfaitement rationnels et, dans le même mouvement, de chercher sans relâche à intensifier nos émotions. Ce paradoxe est rendu possible par le fait que les émotions et les marchandises sont désormais coproduites, jusqu'à générer un type de produits inédit et jusqu'à présent jamais étudié: les marchandises émotionnelles. Cet ouvrage collectif, initié et dirigé par Eva Illouz, montre comment ces nouvelles marchandises - produites par des industries aussi diverses que celles du tourisme, de la musique, du cinéma, du sexe ou des psychothérapies - visent à transformer et à améliorer le moi. Il pointe ainsi une caractéristique majeure de nos sociétés, interrogeant avec profondeur - en se gardant de tout jugement - l'authenticité de l'individu moderne.

02/2019

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Théorie, doctrine économique

Homo Strategicus. Capitalisme liquide, destruction créatrice et mondes habitables

La stratégie révèle puissamment les conceptions de l'entreprise et du monde que se font les dirigeants économiques et politiques. Son remarquable essor dans le contexte du capitalisme managérial a été suivi, depuis 40 ans, par son effacement au profit de la finance dans un capitalisme devenu liquéfié et spéculatif. La pandémie a confirmé l'impossibilité à soutenir indéfiniment une quête exclusive de rentabilité au détriment de tout le reste. L'ouvrage dresse d'abord les généalogies croisées de la stratégie, en recherche comme dans les pratiques des organisations et de la financiarisation globale du capitalisme. Il montre le triomphe généralisé d'homo oeconomicus dans l'entreprise, mais aussi l'Etat, la ville, la société tel que voulu délibérément par la doctrine néolibérale (Hayek, Friedman...) et en dégage les implications hautement problématiques : délitement social, désaffection du politique, prédations écologiques... Ce diagnostic systémique débouche sur l'impératif de régénérer la figure et les comportements d'homo strategicus : capacité à apprécier la complexité des situations, à prendre en compte le long terme, les interdépendances, les effets pervers, sous-évalués par le calcul économique, pour construire des mondes et une planète habitables, en rééquilibrant les relations entre l'indispensable entreprise privée, un Etat-stratège efficace et équitable et une démocratie réactivée. De solides repères épistémologiques conceptuels sont proposés pour développer des stratégies durables et responsables, soucieuses du bien commun et de mondes habitables.

04/2022

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Sciences politiques

Le national-capitalisme autoritaire : une menace pour la démocratie

Le modèle occidental du capitalisme libéral, considéré comme le plus compatible avec la démocratie, paraissait victorieux à la chute du communisme. Mais il est aujourd'hui contesté par un capitalisme autoritaire et nationaliste qui est à l'oeuvre de la Chine au Brésil, en passant par la Russie, la Turquie et plusieurs pays d'Europe centrale à régime "populiste". Sous des modalités variées, ce national-capitalisme autoritaire (NaCA) tend à associer l'efficacité des économies de marché à l'exercice autoritaire, voire dictatorial, du pouvoir. Il est d'autant plus menaçant que le modèle occidental - crise de la Covid aidant - présente des fragilités économiques, sociales et politiques qui le font douter de ses propres valeurs. En témoignent le soutien populaire dont Donald Trump continue de bénéficier ou le tropisme chinois de la Hongrie de Victor Orbán. Par leur analyse du concept de NaCA, Pierre-Yves Hénin et Ahmet Insel éclairent l'affrontement dont dépend l'avenir de notre démocratie.

04/2021

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Humour

Koko n'aime pas le capitalisme. et autres histoires

Tienstiens publie depuis presque deux ans des strips désopilants sur Instagram, avec un succès certain. Son premier album, Koko n'aime pas le capitalisme, compile des strips déjà publiés et des inédits jamais vus sur internet ni minitel ! Attention : peut contenir des traces de wokisme.

04/2022

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Histoire de la pensée économiq

Introduction à Joseph Alois Schumpeter. Une théorie du capitalisme

Cet ouvrage étudie la question du capitalisme dans l'oeuvre de Joseph Alois Schumpeter. Il retrace son fonctionnement, son histoire et questionne son avenir. Son propos n'est pas uniquement de synthétiser les travaux existants, mais également d'aborder des thèmes peu évoqués.

01/2022

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Histoire des idées politiques

La Classe compte. Capitalisme, genre et conscience de classe

N'en déplaise à ses contempteurs, la classe est une catégorie indispensable à la compréhension des sociétés humaines. Dans cet ouvrage, Erik Olin Wright propose une évaluation minutieuse de la pertinence et des limites de la catégorie de classe pour expliquer le fonctionnement des sociétés. Cette défense de la portée heuristique de l'analyse de classe centrée sur l'exploitation est fondée sur l'étude empirique de la structure sociale de plusieurs pays occidentaux, en particulier les Etats-Unis, le Canada, la France, la Norvège et la Suède. Elle passe par l'exploration de trois problèmes interconnectés : les caractéristiques et les variations de la structure de classe elle-même ; la relation entre classe et genre en tant qu'aspects de la structure sociale ; le lien entre structure de classe et conscience de classe, c'est-à-dire la compréhension que les individus ont de leurs intérêts de classe. Loin des affirmations grandioses du matérialisme historique orthodoxe (par exemple de l'idée selon laquelle la dynamique du capitalisme pointerait dans la direction d'un avenir socialiste), Wright s'attache à mettre au jour la manière dont la classe influe sur de nombreux aspects de la vie sociale, des réseaux de sociabilité à la mobilité sociale en passant par le travail domestique. Soulignant les dimensions spécifiques des différentes sociétés capitalistes étudiées, il montre que si la classe n'est pas partout et toujours le facteur explicatif le plus important, elle constitue néanmoins, par-delà sa dimension normative, un facteur structurant de la vie sociale.

01/2024

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Economie

Les enfants gâtés. Anthropologie du mythe du capitalisme responsable

Ils veulent que tout le monde change - sauf eux ! Millennials, jeunes urbains créatifs, hipsters, bobos, etc. : ils ont entre 25 et 45 ans et se cachent peut-être en chacun de nous... La contre-culture post-capitaliste est-elle un leurre, un alibi pour faire perdurer le système ?

05/2022

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Economie

L'esprit du capitalisme ultime. Démocratie, marché et développement en mode kit Occident/Afrique subsaharienne

Lorsqu'on parle de l'esprit du capitalisme, il s'agit, le plus souvent, d'une pensée analytique ou critique du centre du capitalisme pour le centre du capitalisme. L'esprit du capitalisme ultime dont traite cet ouvrage est issu de la réification de " la fin de l'histoire". A la liberté des "Anciens" et des "Modernes", il propose d'ajouter le fait que la liberté de l'Homme ultime, épilogue de l'Homme moderne d'après "la fin de l'histoire", est de jouir des produits finis en évacuant l'historicité, la mémoire, les identités, les cultures et les subjectivités. L'esprit du capitalisme ultime est donc à la fois un concept et une analyse qui tentent de remédier à la crise de la critique du capitalisme. Il le fait par l'entremise d'une analyse croisée Occident/Afrique subsaharienne afin que le croisement de regard entre ceux qui en pâtissent en premier et ceux qui en profitent en priorité entre en résonance et livre sa vérité. Les démocraties libérales sont dans une situation de quasi-monopole politique depuis la chute du Mur de Berlin. D'où la hausse du prix économique, social et anthropologique à payer pour prétendre vivre en démocratie. N'ayant plus rien à craindre d'un modèle concurrent de type communiste, le capitalisme ultime rationne le monde en démocratie réelle mais le submerge de capitalisme réel assimilé au développement. Se développer, pour l'Afrique subsaharienne, équivaut désormais à devenir un continent capitaliste via une sorte de congruence post-historique entre capitalisme, marché, démocratie libérale postcommuniste et Etat ajusté. Il en résulte une démocratie-monde qui contredit l'idéal démocratique en ce sens qu'elle devient une nouvelle tutelle de l'Occident sur l'Afrique. Cette dernière se voit transformée en pure consommatrice d'une démocratie, d'un marché et d'un développement en mode kit.

12/2018

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Economie (essai)

L'économie à venir

Dans un dialogue approfondi, Gaël Giraud et Felwine Sarr réfléchissent la modernité, repensent l'héritage des Lumières, déconstruisent le capitalisme, imaginent des gouvernements qui prendraient leurs distances par rapport au réductionnisme capitaliste... Mêlant philosophie, spiritualité, politique et économie, cet échange fluide rappelle que l'économie n'est pas une finalité et insiste sur la nécessité pour l'humanité de se définir un projet plus grand que la maîtrise des instruments.

06/2022

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Théorie, doctrine économique

Le capitalisme néolibéral. Comment fonctionne-t-il ? Et comment le combattre ?

La classe capitaliste néolibérale accumule les comportements inciviques et immoraux. Elle précarise les travailleurs, manipule et trompe les consommateurs, démolit imperturbablement l'environnement, privatise des biens communs essentiels à l'humanité, triche avec le financement des Etats, soumet les pays du Sud à ses intérêts impérialistes et bafoue au passage les droits humains. Face à ce fléau, l'auteur présente une analyse sociologique du mode de fonctionnement du capitalisme néo-libéral et, sur cette base, propose une manière efficace de le combattre par une action collective organisée. Son but : faire interdire légalement ces pratiques inciviques et obliger la classe capitaliste néolibérale à s'occuper de l'intérêt général, et non exclusivement de ses intérêts particuliers.

03/2021

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Essais généraux

L'Existence écologique. Critique existentielle de la croissance et anthropologie de l'après-croissance

Si le capitalisme contemporain continue d'orchestrer une croissance économique mortifère et insoutenable, c'est qu'il se sert adroitement de nos fragilités existentielles. L'économie est en effet traversée d'enjeux tenaces et profondément enfouis, le plus souvent invisibles, comme l'angoisse de la mortalité, la peur de la fragilité et de la souffrance, et l'angoisse du manque et de l'annihilation, qui déjouent fréquemment nos intentions rationnelles et peuvent faire de nous des êtres inconscients, peu lucides, et parfois destructeurs. La transition écologique implique dès lors non seulement des réformes structurelles de grande ampleur, mais aussi notre réinvention profonde en tant qu'êtres humains : nous avons à devenir lucides concernant les fragilités et les angoisses qu'exploite en nous, à notre insu, le capitalisme croissanciste. Notre plasticité anthropologique nous aidera à y travailler collectivement, par des solutions non consuméristes ouvrant des horizons d'expérimentation radicale. C'est de cette mutation humaine et d'un nouveau rapport au vivant que pourra émerger, pour une humanité plus sereine, une existence écologique post-capitaliste. Christian Arnsperger, économiste, est professeur à l'Université de Lausanne. Il interroge les dimensions anthropologiques de la croissance économique et les conditions de possibilité d'une transition écologique. Il a notamment publié Critique de l'existence capitaliste. Pour une éthique existentielle de l'économie (Cerf, 2005), Ethique de l'existence post-capitaliste. Pour un militantisme existentiel (Cerf, 2009) et Ecologie intégrale. Pour une société permacirculaire (avec D. Bourg, PUF, 2017).

01/2023

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Sciences politiques

Oeuvres complètes. Tome 5, L'accumulation du capital : contribution à l'explication économique de l'impérialisme suivi de Critique des critiques ou Ce que les épigones ont fait de la théorie marxiste

Maître ouvrage de Rosa Luxemburg, publié en 1913, L'Accumulation du capital est le premier texte de critique économique marxiste à formuler une théorie d'ensemble de l'impérialisme. En montrant la nécessité inscrite au coeur du capitalisme de s'étendre toujours plus et d'asservir territoires et populations, il éclaire les mécanismes qui conduisirent à la Première Guerre mondiale pour le repartage du monde et montre qu'une mondialisation capitaliste pacifique reste une chimère.

11/2019

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Littérature française

Je hais le communisme, je n'aime pas le capitalisme

Anna est née en pleine Seconde Guerre mondiale d'un père ukrainien et d'une mère suisse. Mais dans l'Europe du XXe siècle, cette union est loin d'être bien perçue. A l'Est, en Tchécoslovaquie où la famille s'est installée, on les soupçonne d'espionner pour l'Ouest. A l'Ouest, qu'Anna rejoint plus tard, on la soupçonne d'espionner pour l'Est. Peu importent ses efforts, sa passion pour le chant, sa carrière de speakerine ou ses rêves et attentes de femme, ce n'est jamais elle qu'on regarde. Il n'y a que ces affreuses étiquettes, attribuées par les préjugés, qui lui collent à la peau : Est/Ouest, communisme/capitalisme ; qu'elle hait ces deux mots ! Son histoire, sa vie, c'est bien plus que cela... S'inspirant d'une histoire vraie, Oxana Louisa Marek narre, pudique et sincère, l'existence bien remplie d'une femme courageuse qui, quand le monde était coupé en deux et exigeait de chacun de choisir un camp, a su protéger son individualité et se construire avec fierté.

12/2019

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Critique littéraire

Charles Baudelaire. Un poète lyrique à l'apogée du capitalisme

Dans cette lecture très novatrice, qui se situe aussi bien à l'écart de la critique littéraire que d'une analyse sociologique, il ne s'agit pas de décrypter dans les thèmes baudelairiens les bouleversements économiques et sociaux mais, par un effet de miroir, d'éclairer les uns par les autres. Le développement d'une société industrielle de masse, l'avènement d'un prolétariat, l'expérience de la foule dans une grande ville, celle du choc, la marchandise, la "perte d'auréole" du poète, autant de situations exemplaires à partir desquelles Baudelaire "le premier à avoir appréhendé la force productive de l'homme réifié" ici rapproché de Blanqui et de Nietzsche, invente, selon Benjamin, un héroïsme moderne.

01/2021

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Economie

Le capitalisme d'aujourd'hui. L'Etat et l'entreprise

Le régime économique semblait, il y a une génération, voué à un échec irrémédiable. Or les économies industrielles dans lesquelles il est implanté connaissent depuis 1945 une prospérité que l'on ne peut plus attribuer uniquement à une heureuse conjoncture ; que s'est-il passé ? Pour Andrew Shonfield l'explication est à chercher dans une transformation graduelle des mécanismes de décisions à longue portée, dans le secteur privé comme dans l'administration et les entreprises publiques : toutes supposent une référence, implicite ou explicite, à une hypothèse optimiste sur les perspectives d'évolution à long terme de la production et de la demande, au lieu de ne dépendre que des fluctuations cycliques de courte durée. En même temps une meilleure connaissance des mécanismes du développement a permis de rendre plus efficaces les politiques d'expansion et de réglage anticyclique, et d'envisager pour l'avenir le maintien du plein emploi et la poursuite de la croissance comme un objectif réaliste et non comme un accident heureux. Cette adaptation aux impératifs de l'économie du XXE siècle a cependant revêtu des formes très diverses et Shonfield démontre que chaque pays n'a "épousé son temps" qu'en restant fidèle d'une certaine manière à son passé et à son caractère national. En conclusion, Shonfield s'interroge sur les moyens d'assurer la préservation d'un régime de démocratie représentative élaboré à une époque où l'individu dépendait moins qu'aujourd'hui de la concertation des entreprises et des administrations.

11/1967

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Sociologie

Sociologie économique. Etat, marché et société dans le capitalisme moderne

Les sociologues, du moins nombre d'entre eux et des plus marquants (Weber, Durkheim, etc.) se sont toujours intéressés à l'économie. L'émergence et le développement du capitalisme, au-delà des réflexions et des prises de position induites par le marxisme, ont motivé leurs efforts de compréhension. L'organisation, la dynamique, les interdépendances avec le social de ce système ont fait l'objet de multiples travaux. Surtout, les analyses de l'efficacité, de la rationalité, mais aussi de la régulation institutionnelle du capitalisme ont nourri des débats continus de méthode qui ont en partie contribué à définir les frontières de la sociologie et de l'économie. C'est ce cheminement complexe, balisé par des interventions d'intérêt majeur concernant les démarches et l'emprise des diverses sciences sociales, que l'ouvrage retrace, avant d'en arriver à la présentation critique des paradigmes les plus récents de la sociologie économique. Sur ce point, l'auteur accorde une place privilégiée à un courant spécifique, la Political Economy, qui propose une analyse comparée des modes de régulation institutionnelle du capitalisme. Cette approche insiste sur la diversité des cadres sociaux et institutionnels dans lesquels s'encastre l'économie, et contribue ainsi à rendre compte des différentes logiques de construction sociale du marché. Au total, cet ouvrage remarquable par sa profondeur de champ et son acuité critique sera d'un apport précieux pour les sociologues, comme pour tous les intervenants en sciences sociales qui réfléchissent sur le statut de l'économique. Il intéressera aussi le public averti désireux de mieux appréhender les évolutions des systèmes socio-économiques contemporains. Sa publication originale, puis sa traduction en langue anglaise, ont constitué un élément important d'un débat bien engagé au niveau international ; l'édition de sa traduction française contribuera à assurer l'insertion des étudiants, enseignants et chercheurs français dans ce débat.

03/2002

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Sciences politiques

Critiquer le capitalisme. Une mise en abyme du monde contemporain

Ce livre a pour cible le capital, c'est-à-dire son système historique, le capitalisme, et sa forme contemporaine achevée, le néolibéralisme. Comme dirait Hegel, le capital est un esprit qui règne désormais sur le monde et dont le projet est l'accumulation sans fin de la valeur. C'est là son seul horizon. Dans cet ouvrage, il ne s'agit pas d'établir les bases d'un capitalisme critique, de chercher à le réformer ou à l'amender, mais bien de commencer à en faire la critique pour s'en défaire et ce en dépit de la sempiternelle réserve de ne pouvoir proposer un projet de société alternatif à celui-ci. En quatre chapitres, l'auteur engage la construction de cette critique en explorant quatre problèmes contemporains qui font du Capital l'expression d'une domination devenue abstraite : la pandémie du COVID et la gestion de sa crise en France, entre mars et juin 2020 ; la marchandisation de "la vérité informationnelle" et du rôle des médias officiels et alternatifs dans ce processus ; le capitalocène comme nouvelle critique de l'écologie politique à partir de l'exposé de trois situations tragiques (fie de Pâques, mer d'Aral et fracking au Mexique) ; le dernier chapitre analyse quelques "pathologies sociales" liées au capitalisme contemporain et à son emprise sur les vies individuelles et collectives : la dette, l'anorexie et les migrations internationales. En guise de conclusion, la réflexion s'attache à restituer l'apport de Karl Marx pour continuer à comprendre de façon critique le monde actuel, un monde trop souvent "malade" et auquel nous sommes pourtant tenus de nous adapter sans cesse.

12/2020

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Economie

Le capitalisme sans capital. L'essor de l'économie immatérielle

Une révolution tranquille est entrée en action au début du XXIe siècle. Pour la première fois, les principales économies mondiales ont davantage investi dans les actifs immatériels - la conception, la stratégie de marque, la R & D et les logiciels - que dans les actifs matériels - les machines, les bâtiments et les ordinateurs. Le Capitalisme sans Capital n'est pas une simple histoire d'une prétendue nouvelle économie. Il montre que cette révolution a eu un impact considérable et sous-évalué dans les bouleversements économiques de la dernière décennie, qui vont de l'inégalité économique à une productivité stagnante. Jonathan Haskel et Stian Westlake explorent les caractéristiques d'une économie riche en actifs immatériels pour comprendre ce qui en fait une économie fondamentalement différente du système classique, avec pour finalité de répondre à la question : où va notre monde ? Traduit de l'anglais par Laurent Bury.

04/2019

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Sciences politiques

Le capitalisme face à son declin. Vers une nouvelle géopolitique

Comme le démontre cet ouvrage, la place grandissante de la spéculation financière et du capital fictif au coeur de l'activité économique mondiale est le fruit d'un processus apparu dès la fin des années 1960 et qui dès lors n'a cessé de prendre de l'ampleur. Désormais, le modèle américain entièrement dépendant des profits spéculatifs, incapable de relancer une production réelle de richesse, voit émerger des contre-modèles qui, sans dépasser le capitalisme, proposent des alternatives susceptibles de précipiter sa chute. Coécrit par cinq économistes de différents pays, ce livre analyse sur des bases scientifiques les tendances profondes du capitalisme fournissant les éléments indispensables pour comprendre les tensions qui ébranlent la géopolitique contemporaine. Auteurs : W. Dierckxsens, A. Piqueras, R. Herrera, P. Nakatani, W. Formento.

04/2019

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Epistémologie

La fabrique du progrès. Scientisme, système technicien et capitalisme vert

"Dans les faits, ma scolarité et mon environnement professionnel de médecin m'ont surtout appris à connaître et à comprendre le fonctionnement d'un certain champ scientifique. Ils m'ont alors incidemment offert le recul nécessaire pour le critiquer. C'est ainsi que, partout où me menaient mes études et mes recherches dans la littérature scientifique, je me trouvais face aux limites des connaissances, face à l'abîme de l'ignorance. La guérison de ce vertige anxiogène, de ce sentiment de finitude, passa par une étude autodidacte de la philosophie des sciences, discipline faisant tant défaut aux filières scientifiques. Cette prise de recul épistémologique prit ensuite une dimension politique, tant l'injustice de l'accaparement du prestige de "sachant" par une élite minoritaire me révulsait. Le regard critique que je porte sur mon domaine de compétence – la médecine –, dans lequel sont constamment mobilisés des arguments d'autorité, me causa un certain malaise face à ma légitimité "d'expert de la santé". Dans un monde fait d'incertitudes et de polémiques, je concevais cette légitimité comme intrinsèquement branlante pour la médecine. Ce malaise me questionna sur le bien-fondé et la partialité d'autres domaines de prétendue expertise, et aboutit à une remise en cause de la dérive techno­cratique déterminante de notre société, dans laquelle des "spécialistes" monopolisent le débat public. Ma soif de lecture m'a permis alors d'épancher le fossé qui m'empêchait cette réflexion libre, par-delà les chasses gardées d'intellectuels et de scientifiques ayant tendance à sanctuariser leurs domaines de savoir et à entériner les cadres réflexifs de leurs disciplines dogmatiques. Pourtant, les sciences ne pourront être mises au service de la collectivité qu'à la condition d'être comprises dans leurs logiques et leurs limites. Elles doivent être sorties de leur essentialisation en les réintégrant dans leurs multiples déterminismes – notamment sociaux – et enfin chassées de domaines qu'elles occupent illégitimement, notamment ceux de la politique et de la philosophie." Arthur Guerber est un jeune médecin à Lyon. Marqué par la culture libertaire et passionné d'épistémologie, de philosophie et de sociologie des techniques, il s'est plongé pendant deux ans dans une large littérature afin d'affiner toutes ses interrogations intimes et les réflexions collectives sur les déterminants de la "fabrication" des savoirs. Au fil du temps, questionnant le concept de progrès, ses recherches se sont concrétisées dans ce livre, constituant ainsi une mine pour poursuivre la discussion.

06/2022