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Capitalisme

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Economie

La fabrique de nos frustrations. Capitalisme et pandémie

La pandémie du coronavirus a mis notre civilisation en questionnement. Les mesures de confinement, prises à l'échelle de la planète, et l'arrêt brutal de nos échanges commerciaux nous interrogent sur le bilan du système politico-économique que nous avons communément accepté, la mondialisation des moyens de production et de consommation. Faut-il poursuivre sur la voie du néo-libéralisme et en accepter les contraintes qui risquent de s'aggraver en augmentant le poids de nos frustrations ou se libérer de cette pression qui impacte nos aspirations légitimes à vivre mieux ? Guérir du coronavirus c'est peut-être aussi guérir du capitalisme. Mais, les choix de nos dirigeants seront-ils à la hauteur de cet enjeu ? Rien n'est moins sûr.

06/2020

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Sciences politiques

Quand le capitalisme vire au fascisme (1934-1940)

Après Face au fascisme allemand et A l'école de l'exil, voilà le troisième volume d'Une vie contre le capitalisme, une saga humaine et politique du 20e siècle, que Wilhelm Gengenbach nous a léguée. Le volume s'ouvre au milieu de l'année 1934, à la veille du Front populaire resté en France comme une référence à des acquis sociaux d'importance, les 40 heures, les premiers congés payés, etc. Le récit de cet ouvrier allemand, exilé en France pour fuir le nazisme, nous fait connaître la vie quotidienne d'un couple de prolétaires combatifs dont le moral est à l'unisson de celui de la classe ouvrière française. Après la grande manifestation unitaire à la Bastille, Denise pense que "C'est gagné, on ira tous les deux en vacances à la mer". Mais les mouvements de grève seront étouffés par les directions des syndicats et du Parti communiste français. Les belles conquêtes, seront utilisées à endormir la classe ouvrière française avant que le fascisme et la guerre ne déferlent sur toute l'Europe

10/2020

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Sociologie

Sauver les médias. Capitalisme, financement participatif et démocratie

Les médias sont en crise. Pas seulement la presse écrite, dont les soubresauts font chaque jour l'actualité, mais toute la chaîne de production de l'information. Journaux, radios, télévisions, pure players sont tous à la recherche d'un nouveau modèle économique. Ce livre, qui repose sur une étude approfondie du fonctionnement des médias en Europe et aux Etats-Unis, propose de créer un statut de "société de presse à but non lucratif" sur le modèle des grandes universités internationales, conciliant activité commerciale et non-lucrativité. Ce modèle permet d'une part de sécuriser le financement des acteurs médiatiques, d'autre part d'encadrer le pouvoir des actionnaires par des statuts contraignants. Il offre une place nouvelle aux sociétés de lecteurs et de rédacteurs, et un cadre juridique favorable au développement du crowdfunding. Il en va de notre démocratie : oeuvrer pour des médias indépendants de leurs actionnaires, des annonceurs et des pouvoirs publics, mais dépendants de leurs lecteurs. En d'autres termes, il s'agit d'inventer un modèle économique adapté à la révolution numérique et aux enjeux du XXIe siècle.

02/2015

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Economie (essai)

Capitalisme et dynamiques entrepreneuriales. Connaissance et entrepreneur innovateur

Cet ouvrage retrace la genèse de l'entrepreneur innovateur et étudie les changements de cette figure dans l'histoire longue du capitalisme. Il met en évidence plus spécifiquement le rôle de la connaissance dans l'émergence et l'évolution de cet agent atypique de la science économique.

02/2022

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Développement durable-Ecologie

Les mobilités partagées. Régulation politique et capitalisme urbain

En mêlant réflexion théorique et perspectives opérationnelles, ce livre souhaite questionner les transformations urbaines occasionnées sur le temps long par l'émergence des mobilités partagées mises en oeuvre par de grandes firmes privées mondialisées. Dans quelle mesure la participation de ces nouveaux acteurs aux politiques de mobilité des villes transforme-t-elle le rôle des institutions publiques dans la gestion urbaine ? Ces systèmes de mobilité peuvent-ils répondre aux enjeux écologiques du XXIe siècle ? Quels sont les gagnants et les perdants de ces recompositions dans l'économie des transports, les institutions et les structures sociales urbaines ? Ces questions sont abordées à partir de l'analyse du développement récent des systèmes de vélos en libre-service et d'autopartage, en proposant une réflexion plus générale sur la place du capitalisme dans l'innovation en matière de mobilité et dans la fabrique de la ville. L'ouvrage permet de saisir les contours des nouvelles économies collaboratives en interrogeant la gouvernance "public-privé" des mobilités partagées. Cette seconde édition souhaite actualiser le développement de l'auteur à travers l'introduction d'une étude de cas de l'évolution historique des mobilités partagées à Paris, la prise en compte de l'arrivée des dispositifs de mobilité en free floating dans les grandes villes et l'intégration de nombreux éléments d'actualité (changement d'opérateur, nouveaux acteurs, etc.). Le livre souhaite offrir des outils de réflexion aux différents acteurs de la ville avant les élections municipales de 2020, période au cours de laquelle les mobilités partagées seront au coeur des débats politiques et citoyens.

10/2019

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Philosophie

Crise dans la représentation. Photographie, médias & capitalisme, 3

Le problème de la présence oblige à mettre en oeuvre la représentation, comme si, pour l'être humain, la présence ne pouvait se suffire à elle-même et devait s'accompagner de représentation et de langage. Mais la représentation fait elle-même problème au point qu'il y a, et aujourd'hui de façon spécifique, crise dans la représentation. En effet, les hommes hésitent entre croyance et doute face aux représentations : face aux médias— ceux qui en ont besoin pour croire ou ceux qui les utilisent pour douter et réfléchir —, face à la photographie— "ça a été" ou "ça a été joué" —, face au capitalisme — "il n'y a pas d'alternative" de Thatcher à Merkel ou "un autre monde est possible"—, face à l'économie — ceux qui croient que c'est une science ou ceux qui s'interrogent, sans oublier les nouveaux sophistes qui font croire que c'est une science —, face à la politique — "nos démocraties électives ne sont pas, ou de façon inaccomplie, des démocraties représentatives" disait Ricoeur. C'est une crise généralisée de et dans la représentation : en politique, en économie, en art, en information ; et donc dans les médias, dans la photographie, dans le capitalisme. Ce livre analyse, selon ces trois perspectives, cette crise. Et ce, grâce à deux artistes, Bernard Koest et Maria Piaz Maureira, et à huit théoriciens, principalement coréens et français, Ju Hyung-il, Lee Young- june, Park Sang-woo, Pierre Abramovici, Cécile Girousse, François Soulages, Julien Verhaeghe et Rodrigo Zúniga. Car ce livre est un moment d'un grand chantier de recherches théoriques et artistiques mis en place entre la Corée et la France depuis dix ans et aux nombreuses ramifications.

10/2019

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Histoire internationale

Que veut la Chine ? De Mao au capitalisme

La Chine sera, avant 2020, la première puissance économique du monde. Va-t-elle en prendre la direction politique ? Oscillant entre un nationalisme arrogant et une étonnante discrétion dans le concert des nations, elle émet des signaux contradictoires pour l'opinion internationale. Machiavélisme de ses dirigeants ? Crainte de réveiller le fantôme des années Mao ? Ou, plus prosaïquement, absence de vision d'une élite avant tout préoccupée par ses problèmes ? Les dirigeants chinois sont moins unifiés qu'on ne l'a cru ; ils sont inquiets de leur légitimité et du fossé grandissant avec la population. Nourri des voyages de François Godement en Chine et de sa connaissance intime de son histoire, ce livre en décrypte les différentes facettes : des dessous de l'affaire Bo Xilai aux soubresauts qui agitent le Parti communiste chinois, des succès éclatants d'une économie hybride à l'aggravation non moins inquiétante des inégalités sociales, se dessine le portrait d'une Chine convulsive, inquiète et qui n'a pas achevé sa mue. Chacun perçoit que l'immobilisme politique est confronté à des attentes grandissantes de la société chinoise, individualiste et curieuse. Ce livre le montre : si le monde attend la Chine, celle-ci pourrait encore bien le surprendre...

10/2012

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Economie

Un capitalisme à visage humain. Le modèle vénitien

Venise n’a pas toujours été une ville morte, une ville musée saturée de touristes telle que nous la connaissons aujourd’hui. Durant cinq siècles, la Sérénissime fut une cité grouillante, commerçante, souvent belliqueuse, à la tête d’un empire qui domina une grande partie du monde occidental et oriental, avant de céder la place à la Grande-Bretagne.Comment un républicain aussi convaincu que Jean-Claude Barreau peut-il choisir l'oligarchie vénitienne comme modèle pour notre société ? Parce qu’elle inventa un capitalisme intelligent, respectueux de son peuple, fondé sur le sens de l’État de ses élites. Parce qu'avoir de l'argent impliquait plus de devoirs que de droits. Bien avant les protestants de Max Weber et leur célèbre éthique, les Vénitiens inventèrent le capitalisme moderne (la Bourse, les banques, la lettre de change, la comptabilité double), mais aussi l’écologie au quotidien, une certaine forme de laïcité, le non cumul des mandats et la justice égale pour tous. Parce que les riches qui dirigeaient ce monde avaient à cœur de le préserver, de le faire fructifier et non de le consommer. Comment construire un capitalisme à visage humain ? En ces temps de crise, la question est d'une grande urgence. Venise nous donne une partie de la réponse et Jean-Claude Barreau une magistrale leçon d'économie politique.

01/2011

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Economie

Le capitalisme paradoxant. Un système qui rend fou

C’est paradoxal !» : l'expression semble «s'être banalisée. Elle exprime la surprise, l'étonnement, la colère parfois, devant des situations jugées incohérentes, contradictoires, incompréhensibles. Quelques formules glanées ici et là illustrent cette inflation du paradoxal : «Je suis libre de travailler 24 heures sur 24», «Il faut faire plus avec moins», «Ici, il n'y a pas de problèmes, il n'y a que des solutions», «Je traite de plus en plus de travail en dehors de mon travail et inversement», «Plus on gagne du temps, moins on en a»... L'ouvrage analyse la genèse et la construction de cet «ordre paradoxal». Il explore les liens entre la financiarisation de l'économie, l'essor des nouvelles technologies et la domination d'une pensée positiviste et utilitariste. Il montre pourquoi les méthodes de management contemporain et les outils de gestion associés confrontent les travailleurs à des injonctions paradoxales permanentes, jusqu'à perdre le sens de ce qu'ils font. Enfin, cet ouvrage met au jour les diverses formes de résistance, mécanismes de dégagement ou réactions défensives mises en oeuvre par les individus. Pour certains, le paradoxe rend fou. Pour d'autres, il est un aiguillon, une invitation au dépassement, à l'invention de réponses nouvelles, individuelles et collectives.

04/2015

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Economie

La finance inclusive. Manuel du post-capitalisme financier

Et si la finance sauvait l'économie ? Un groupe de citoyens, engagés par la réflexion et par l'action, s'interroge dans cet ouvrage : à force de pointer du doigt les excès de la finance, ne passe-t-on pas à côté d'une partie de la solution ? Dix ans après la faillite de Lehman Brothers, un vaste tour d'horizon révèle que la finance peut certes segmenter et exclure, mais que de nombreuses initiatives se développent pour la rendre plus juste. Bonne nouvelle : il existe des mesures politiques simples qui révolutionnent l'économie en douceur, en encourageant la finance à revenir au service du bien commun !

01/2019

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Histoire des idées politiques

Communistes de Conseils contre le capitalisme d’Etat

Si dans le concert de la vie historique moderne la "politique de puissance" (Machtpolitik) donne le la, le bolchévisme ne fait pas exceptionA ; ce n'est point " l'utopie au pouvoirA " mais l'apothéose du réalisme politique (Realpolitik). Le bolchévisme, dont la pratique du pouvoir s'arc-boute sur le jargon marxiste-léniniste et ses mots vedettes, a établi un régime social sui generis analysé par ses critiques les plus lucides comme capitalisme d'Etat. Acteurs, pour beaucoup, de la Révolution allemande (1918-1923), témoins d'une apparition du trésor perdu de la Révolution sociale, vaincus par la contre-révolution, ceux-ci, communistes de conseils, nous ont légué une histoire qu'il nous faut transmettre. En effet, cette pensée permet de renouer avec le projet d'une critique conjointe de la politique et de l'économie politique. Alors que la société spectaculaire fait les frais de la politique de puissance, le communisme de conseils est une alternative si nous voulons, au milieu des ruines d'une civilisation marchande universelle et tautologique rivée à la boucle rétroactive argent-marchandise-argent, nous frayer un chemin vers un monde où, pour citer Adorno, "la paix est l'état de la différence sans domination dans lequel les différences communiquent" . L'actualiser en l'historicisant permet de revisiter le présent et, pour reprendre les catégories marxiennes, de relancer l'émancipation humaine par-delà l'émancipation politique (bourgeoise, capitalistique). Cet héritage, il nous faut le sauver tout en en faisant la critique, cathartique. En proie aux catastrophes du présent, il est urgent de faire revivre une utopie concrète, projet de justice et de bonheur.

03/2023

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Sociologie politique

Epistémocratie. Enquête sur le gouvernement international du capitalisme

Depuis les années 1990 et les manifestations de Seattle et de Gènes, les organisations économiques internationales ont été mises en cause par les mouvements altermondialistes comme des citadelles du néolibéralisme. Elles ont aussi été prises à partie, plus récemment, par de nombreux gouvernements, l'administration Trump en tête. Mais que sait-on de leur fonctionnement réel ? Leurs sigles abscons - FMI, OCDE, PNUD, OMS, OMC, BM, BRI, BCE, G7, G20, etc. - et la technicité supposée de leur expertise tiennent à distance le profane ou le militant. Leur composition et leur action ordinaires n'attirent guère l'attention journalistique et citoyenne, ni celle des chercheurs. Et les gouvernements ont tout à gagner à les faire paraître homogènes, coupées des réalités, extérieures à eux, indépendantes. L'enquête sociologique présentée dans ce livre propose au contraire d'entrer de plain-pied dans ces espaces internationaux. L'on y suit alors des initiatives bureaucratiques oubliées, en faveur d'un Etat social au coeur de la crise économique des années 1970, autant que des protagonistes bien connus de la mondialisation néolibérale (Hans Tietmeyer, Alan Greenspan, Milton Friedman, Martin Feldstein, Alfred Müller-Armack, Paul Volcker, la Société du Mont-Pèlerin ou le groupe de Bilderberg, entre autres). L'on y étudie comment se structurent les relations transgouvernementales à bonne distance des débats publics, en montrant par exemple comment les "mains gauches" (social et écologique) et les "mains droites" (économique et financière) des Etats s'y livrent des batailles politiques et scientifiques à la fois. L'image lénifiante de la "coopération économique" en sort dissipée, de même que celle qui place ces institutions dans un olympe savant hors-sol. L'enquête donne à voir ces espaces hautement confinés et interroge l'institution de cette figure politique non élue, qui fait bon ménage avec le capitalisme, et que l'on peut dénommer : l'épistémocratie internationale.

10/2022

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Généralités

Juifs et capitalisme. Aux origines d'une légende

Francesca Trivellato part sur les traces de la légende qui a accompagné l'idée de prédispositions particulières des Juifs pour le commerce et le crédit. A l'origine se trouve la fable de l'invention juive, à la fin du Moyen Age, de l'assurance maritime et de la lettre de change, deux instruments essentiels de la finance privée européenne. Exprimée pour la première fois dans le texte d'un avocat bordelais du XVIIe siècle, cette construction imaginaire, à très longue portée et aux conséquences terribles, se trouve reprise par Montesquieu, Voltaire, Beccaria, puis dans les textes plus contemporains de Marx ou Weber. Retraçant les différentes manifestations de cette légende et ce qu'elles révèlent des aspirations et des craintes collectives des contemporains, ce livre s'attache à décrire le fonctionnement de l'économie préindustrielle, les mécanismes du crédit à l'époque moderne et la mise en place du statut des Juifs en France et en Europe, du milieu du XVIIe siècle jusqu'à Napoléon. Magnifique ouvrage d'histoire culturelle de l'économie, Juifs et capitalisme montre que les débats sur la portée du marché ont toujours été indissociables de l'élaboration de hiérarchies juridiques et symboliques impliquant inclusions et exclusions. L'anonymat du marché est une idée récente. Elle reste une réalité insaisissable. Professeure d'histoire moderne, spécialiste de l'histoire culturelle et économique, théoricienne de ce qu'elle a appelé la microstoria globale, Francesca Trivellato est devenue en 2018 full professor à l'Institute for Advanced Study de Princeton, une des positions les plus prisées en Amérique du Nord. Elle a publié aux éditions du Seuil Corail contre diamants. De la Méditerranée à l'océan Indien au XVIIIe siècle ("L'Univers historique" , 2016).

04/2023

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Histoire de la pensée économiq

Baise ton prochain. Une histoire souterraine du capitalisme

Cet essai résulte d'une sidération. Celle qui m'a saisi lorsque je suis tombé sur un écrit aujourd'hui oublié, Recherches sur l'origine de la vertu morale de Bernard de Mandeville. C'est en 1714, à l'aube de la première révolution industrielle, que Mandeville, philosophe et médecin, a publié ce libelle sulfureux, en complément de sa fameuse Fable des abeilles. Cet écrit est le logiciel caché du capitalisme car ses idées ont infusé toute la pensée économique libérale moderne, d'Adam Smith à Friedrich Hayek. Fini l'amour du prochain ! Il faut confier le destin du monde aux "pires d'entre les hommes" (les pervers), ceux qui veulent toujours plus, quels que soient les moyens à employer. Eux seuls sauront faire en sorte que la richesse s'accroisse et ruisselle ensuite sur le reste des hommes. Et c'est là le véritable plan de Dieu dont il résultera un quasi-paradis sur terre. Pour ce faire, Mandeville a élaboré un art de gouverner - flatter les uns, stigmatiser les autres - qui se révélera bien plus retors et plus efficace que celui de Machiavel, parce que fondé sur l'instauration d'un nouveau régime, la libération des pulsions. On comprend pourquoi Mandeville fut de son vivant surnommé Man Devil (l'homme du Diable) et pourquoi son paradis ressemble à l'enfer. Trois siècles plus tard, il s'avère qu'aucune autre idée n'a autant transformé le monde. Nous sommes globalement plus riches. A ceci près que le ruissellement aurait tendance à couler à l'envers : les 196 d'individus les plus riches possèdent désormais autant que les 99 % restants. Mais on commence à comprendre le coût de ce pacte faustien : la destruction du monde. Peut-on encore obvier à ce devenir ?

10/2019

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Economie (essai)

Chine / Etats-Unis, le capitalisme contre la mondialisation

Tensions géopolitiques, guerre commerciale, Nouvelles Routes de la soie, course à l'armement dans l'Indopacifique, bataille des semi conducteurs... La montée en puissance de la Chine inquiète, et sa rivalité avec les Etats-Unis atteint un point de bascule qui bouleverse les équilibres mondiaux. Comment en est-on arrivé là ? Pourquoi ? Si le constat est clair, l'analyse fait cruellement défaut. Tels des somnambules, nous avançons sans vraiment comprendre la déstabilisation du monde qui se joue pourtant sous nos yeux. Dans cette tempête, il est nécessaire de retrouver une boussole. Par l'analyse économico-politique, ce livre élucide les ressorts profonds et les enjeux existentiels de l'affrontement entre les deux superpuissances : c'est le capitalisme lui-même qui mine la mondialisation et entraîne la fragmentation actuelle. En devenant capitaliste, la Chine s'est vue contrainte de défier ce qui a permis son essor, à savoir une mondialisation pensée, organisée, contrôlée par et pour les Etats-Unis. Cette contradiction l'a amenée à tailler des croupières aux multinationales américaines via une réorganisation sino-centrée du marché mondial, en créant de nouvelles infrastructures technologiques, monétaires et physiques qui court-circuitent la supervision américaine. Cette démarche place Pékin sur les rails d'une confrontation directe avec les Etats-Unis qui va redessiner notre monde. Ce livre, grâce aux clés de compréhension inédites qu'il propose, nous aide à en prendre toute la mesure.

04/2024

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Economie (essai)

La société hyper-industrielle. Le nouveau capitalisme productif

La sortie du monde façonné par l'industrie de masse du XXe siècle ébranle toute la société française. Quel sera le nouveau monde de la globalisation et de la révolution numérique ? Prenant le contrepied des analyses les plus répandues — désindustrialisation, passage à une société de services —, Pierre Veltz décrit une situation où les services, l'industrie et le numérique convergent vers une configuration inédite : le capitalisme "hyper-industriel". Cette convergence se déploie à l'échelle mondiale, faisant émerger une nouvelle économie, mais aussi une nouvelle géographie. Un grand partage se dessine, entre un archipel de pôles ultra-connectés et des mondes périphériques résiduels. Grâce à l'intensité de la redistribution, l'Europe et la France échappent pour l'instant aux formes les plus brutales de cette dislocation. C'est un atout immense qu'il faut préserver et consolider.

02/2017

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Philosophie

Qu'est-ce que la propriété ?

Ce texte, publié en 1840, rendit célèbre Pierre-Joseph Proudhon grâce à une impérissable formule « La propriété, c'est le vol. » Pour Proudhon, le capitalisme est l'apothéose d'une extorsion invisible. Le rassemblement productif des travailleurs dégage une force collective supérieure à la somme des forces de ces travailleurs pris isolément. Or la propriété privée des moyens de production autorise le capitaliste à rémunérer le travailleur sur la seule base individuelle de ce qu'il aurait produit s'il avait été placé hors de la force collective de production. Le propriétaire du capital empoche la différence ; ce surplus est le profit capitaliste, que Proudhon appelle l'aubaine. Toute la question économique de la justice est de répartir cette plus-value sans accaparement ni spoliation. En notre temps de crise du capitalisme, est-il question plus urgente ? La lecture du texte provocateur de Proudhon nous en prouve l'actualité. Saurons-nous y répondre mieux que lui ?

06/2009

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Philosophie

Marx, la mondialisation, le destin du capitalisme et l'Afrique

Ce livre du Dr Diomand Aikpa, qui s'inspire de Karl Marx, interroge la généalogie et la signification profonde de la mondialisation dont il met en relief les enjeux technologiques, économiques et socio-humains. Il questionne en outre le destin même de la société capitaliste, qui se heurte aujourd'hui, plus qu'hier, aux limites de la terre. En le faisant, il remet en débat la possibilité de l'avènement d'une société post-capitaliste. Il ouvre aussi une lucarne sur la question du développement en Afrique dans un contexte de mondialisation et d'une fin possible du capitalisme.

03/2016

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Economie

Le Grand Méchant Marché. Décryptage d'un fantasme français

En France, le capitalisme financier est vécu comme une source insupportable d'aliénation et d'inégalité. Or, ce livre en fait la démonstration, certains lieux communs du discours anti-capitaliste sont faux et doivent être dénoncés. Partout, le développement financier est un accélérateur de croissance. Les marchés n'induisent pas la myopie industrielle pour laquelle on les blâme, mais permettent le financement de projets de longue haleine. Pour comprendre ce malaise, un détour par l'histoire s'impose. Contrairement à une idée répandue, la France n'était pas prédisposée à l'anti-libéralisme. C'est le succès mal interprété des Trente Glorieuses qui a nourri l'illusion qu'un a autre capitalisme" serait possible. Notre économie reste largement structurée par l'héritage de l'après-guerre. La libéralisation des années 1g8o, stoppée en rase campagne, a donné naissance à un capitalisme schizophrène: un patronat hésitant entre sa loyauté aux actionnaires ou aux salariés, des actionnaires en majorité étrangers et qui ne représentent pas une force politique. Pour rendre au capitalisme sa légitimité, il faut faire des Français les acteurs à part entière d'un capitalisme financier dont ils doivent être les premiers bénéficiaires.

03/2008

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Littérature française

L'Ile à hélice

Quatre musiciens français visitent l'île artificielle de Standard Island, caprice de milliardaires américains. Opulente ville, campagne souriante, installations électriques futuristes, tout y est parfaitement capitaliste et arrogant, en contraste avec le naturel des îles et leurs populations primitives. Des pirates l'abordent, des fauves l'envahissent... Critique violente du capitalisme occidental, L'Ile à hélice a été écrite en 1895

11/1992

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Sciences politiques

Pour un projet libertaire anticapitaliste

Ce livre se présente comme un approfondissement du précédent (Le système libéralo-capitaliste moderne). Il le résume tout en y ajoutant des domaines concrets de description de ses manques structurels et de ses pratiques viciées (notamment : la publicité ou la logique de l'Union européenne). Tout en montrant la puissance actuelle des partisans du capitalisme néolibéral, il propose un projet libertaire de société et une stratégie de résistance et d'accélération pour sa disparition. Le moment est opportun car le système néolibéral est à bout de souffle et confronté à des problèmes mortels. Ce projet est d'inspiration proudhonienne. Il ne propose que des principes de conduite du changement, compatibles avec la société future envisagée, et des exemples pratiques de construction d'un contre-modèle dans l'action directe, coopérative, expérimentale et fédérée. La lutte sera longue et loin des vieilles lunes révolutionnaires de la prise du pouvoir d'Etat. Mais elle est possible et il y a de l'espoir maintenant pour vaincre le système libéralo-capitaliste et de sauver la planète dont l'écosystème est incompatible avec le capitalisme.

01/2021

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Economie

La fin du capitalisme. Et la nécessaire invention d'un monde nouveau

Cet ouvrage se déploie en quatre temps. Une première partie explore la dialectique entre démocratie et capitalisme : la démocratie rend possible le capitalisme, mais celui-ci en sape les fondements. Une deuxième partie situe les enjeux économiques contemporains à partir des thèmes centraux de l'activité, du travail et de la dette. Une troisième partie présente cinq chantiers majeurs car, sans résistance au système actuellement encore dominant, sans actions concrètes, il n'est pas possible de préparer une autre société, d'enclencher une autre dynamique. Ces chantiers réunissent des propositions sociétales, actionnariales, bancaires, fiscales et monétaires. Une quatrième partie reprend les réflexions et les études antérieures pour tenter une caractérisation du système capitaliste, de son fond d'illimitation et de sa fin inéluctable. En résumé, si le capitalisme est condamné parce qu'il atteint ses limites, il est nécessaire d'accélérer sa disparition car le mouvement d'émancipation est le gage de la réussite future et de l'instauration d'une démocratie qui ne soit pas uniquement formelle. Demain, la démocratie... mais après le capitalisme.

06/2014

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Histoire de la philosophie

Les Illusions de la modernité

Le secret de la modernité construite par la civilisation occidentale à travers l'histoire européenne — qui a été la clé de son succès mais aussi celle de son échec — se trouve dans ce que nous appelons depuis au moins un siècle le "capitalisme". Comment cette structure profonde de la modernité capitaliste est-elle liée aux événements historiques réellement vécus, aux mythes qui donnent un sens et un drame aux comportements de la vie quotidienne ? C'est la question qui sous-tend les textes rassemblés dans ce volume. Les approches faites dans les premiers essais traitant de l'histoire de la politique, en particulier celle de l'actualité renouvelée du socialisme, et de l'histoire de la théorie — notamment certains aspects des travaux de Braudel, Heidegger et Lukács — préparent la tentative de systématisation du dernier essai, "Modernité et Capitalisme. Quinze thèses", dans lequel l'objectif est de réfuter ceux qui conçoivent la crise actuelle comme une crise de la modernité en tant que telle ou comme une crise de croissance de sa modalité capitaliste. Bien au contraire, il s'agit d'un processus dans lequel la modernité qui a prévalu pendant tant de siècles lutte pour conserver sa place, changeant de peau à travers de grands cataclysmes historiques, harcelée par une forme alternative de modernité — une forme post-capitaliste — qui pourrait venir un jour la remplacer.

02/2021

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Théorie, doctrine économique

Dépasser l’entreprise capitaliste. Travail, écologie, propriété

L'association d'éducation populaire Réseau Salariat promeut l'extension du salaire à la qualification personnelle comme voie de sortie du capitalisme. Elle s'appuie sur des outils et des institutions existant à l'échelle macropolitique (régime général de la Sécurité sociale, statut des fonctionnaires, etc.) pour élaborer et diffuser des propositions concrètes de développement des droits économiques. Son ambition affirmée de généraliser le salaire attaché à la personne (parfois appelé "A salaire à vieA ") s'appuie sur une redéfinition du travail et du statut de producteur. Son accomplissement supposerait l'instauration d'une copropriété d'usage des moyens de production ainsi qu'une forte socialisation de la valeur économique afin de garantir à toutes et tous une qualification inaliénable et une souveraineté au travail, notamment au sein l'entreprise. A ce jour cependant, l'articulation des perspectives macro-institutionnelles avec le fonctionnement réel de l'entreprise reste embryonnaire.

09/2021

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Littérature française

Misère du capitalisme. Un aveuglement plus qu’une fatalité

La pandémie de Coronavirus relance le débat sur les dérives du capitalisme et les pièges de la mondialisation. Cette résurgence fait écho à la réflexion de fond de cet ouvrage. L'économie libérale, le capitalisme de marché, ont quasiment investi tous les segments de notre univers. La course folle s'accélère et les inégalités se creusent inexorablement. L'auteur nous montre comment les failles de ce système vont entrainer sa perte. Il développe ensuite un plaidoyer pour un changement radical. Non pas radical parce qu'il veut mettre à bas le système actuel, mais radical parce qu'il doit s'accompagner d'une refonte en profondeur de notre conception du vivre - produire ensemble. Entre découragement et espoir, à la recherche d'une société plus juste, nous naviguons au coeur des enjeux de demain.

06/2020

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Beaux arts

Portrait de l'artiste en travailleur. Métamorphoses du capitalisme

Le temps n'est plus aux représentations héritées du XIXe siècle, qui opposaient l'idéalisme sacrificiel de l'artiste et le matérialisme calculateur du travail, ou encore la figure du créateur, original, provocateur et insoumis, et celle du bourgeois soucieux de la stabilité des normes et des arrangements sociaux. Dans les représentations actuelles, l'artiste voisine avec une incarnation possible du travailleur du futur, avec la figure du professionnel inventif, mobile, indocile aux hiérarchies, intrinsèquement motivé, pris dans une économie de l'incertain, et plus exposé aux risques de concurrence interindividuelle et aux nouvelles insécurités des trajectoires professionnelles. Comme si, au plus près et au plus loin de la révolution permanente des rapports de production prophétisée par Marx, l'art était devenu un principe de fermentation du capitalisme. Comme si l'artiste lui-même exprimait à présent, avec toutes ses ambivalences, un idéal possible du travail qualifié à forte valeur ajoutée.

01/2003

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Economie

Le nouvel âge du capitalisme. Bulles, krachs et rebonds

Il y a une énigme du capitalisme contemporain. Comment expliquer que le plus grand krach boursier que nous ayons connu depuis 1929, l'éclatement de la bulle Internet, n'ait eu aucun des effets habituels sur l'économie générale ? Pourquoi les faillites frauduleuses d'Enron et de Worldcom n'ont-elles pas freiné la diffusion à l'échelle planétaire du capitalisme financier à l'américaine ? Pour comprendre les nouvelles logiques à l'œuvre, Elie Cohen a choisi d'analyser la montée en puissance et la chute de deux entreprises emblématiques des années 1990: Enron et Vivendi. Loin d'engager la seule responsabilité de leurs impétueux promoteurs, ces deux échecs révèlent, plus profondément, le rôle des marchés financiers dans la détermination des stratégies industrielles. Extrêmement réactive, la finance de marché réduit les risques en les diffusant et les aggrave en favorisant la spéculation. Ce livre analyse la formation de mythes de marché, de bulles spéculatives, de modes de gestion, il dépeint l'univers des acteurs de cette industrie du risque (analystes, auditeurs, évaluateurs) et rend compte d'un système où l'erreur collective est préférée à la rupture du consensus. Comment réguler les marchés financiers sans entraver la capacité d'innovation ? Comment prévenir l'arbitrage entre régulations dans le nouvel âge du capitalisme? Tels sont les problèmes auxquels sont confrontés nos gouvernements et les grandes institutions financières internationales, des questions auxquelles Elie Cohen répond avec clarté et brio.

10/2005

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Sciences politiques

L'organisation pirate. Essai sur l'évolution du capitalisme

Qu'est-ce qui relie les pirates des mers au XVIIe siècle et les cyberhackers d'aujourd'hui ? Au fil d'un propos tonique et accessible qui s'appuie sur de très nombreux exemples, cet ouvrage propose une réponse originale à cette question. Dans sa relation d'attraction-répulsion avec les Etats, l'organisation pirate génère et diffuse de la variation à l'échelle technologique et sociopolitique, jouant le rôle d'un véritable moteur évolutionniste pour le capitalisme. En somme, les organisations pirates, loin de constituer des ennemis du capitalisme, contribuent en réalité à son perpétuel renouvellement et à son extension. Eloigné des clichés célébrant des figures héroïques de la flibuste, cet essai contribue à replacer les organisations pirates, incluant les équipages et les ports mais aussi des valeurs particulières à la piraterie au coeur des échanges avec l'Etat, pourvoyeur de codes et de territoires. A l'heure du clonage et de la biopiraterie, des nanotechnologies et du hacking, les auteurs développent une conception renouvelée et originale du capitalisme.

10/2010

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Sciences politiques

L'ère des nouveaux Titans. Le capitalisme en apesanteur

Comme dans la mythologie antique, nous vivons aujourd'hui sous l'emprise de Titans. Ce sont les grandes firmes technologiques américaines ou chinoises qui dégagent des profits annuels supérieurs au PIB de nombreux pays. Depuis la crise de 2008-2009, le capitalisme financier a fait le lit des Titans technologiques, qui ont cassé nos modèles économiques et sociaux, et basculé notre univers dans le virtuel. D'où l'ascension concomitante de Titans politiques (Vladimir Poutine, Donald Trump, Xi Jinping...), qui bouleversent les règles du jeu géopolitique mondial et réinstaurent le règne du rapport de force brutal. Après la pandémie du Covid-19, des phénomènes apparus ces dernières années vont s'accélérer : automatisation et délocalisation du travail, puissance du capitalisme alimentée par la création monétaire et les taux négatifs, prégnance des technologies, réduction des libertés individuelles, aggravation de la fracture entre ceux qui ont et ceux qui n'ont pas, ceux qui savent et ceux qui ne savent pas, ceux qui peuvent se protéger des risques et ceux qui y sont exposés. Au point que le revenu universel sera probablement la seule solution pour que les millions d'emplois qui vont disparaître ne débouchent pas sur des révoltes de la pauvreté et de la faim.

10/2020

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Ouvrages généraux

L'Afrique dans le monde. Capitalisme, empire, Etat-nation

Pourquoi l'Afrique occupe-t-elle une place cruciale dans l'histoire mondiale ? Que voulurent réellement les Africains aux différents moments de leur histoire ? Quelles furent leurs résistances à la colonisation et au capitalisme, mais aussi leurs adaptations ? L'Etat- nation était-il la seule solution quand vint le temps de l'indépendance ? Avec cette fresque de l'Afrique, de ses connexions et de ses interactions avec les autres puissances depuis le XVe siècle jusqu'à nos jours, Frederick Cooper offre une réflexion passionnante sur la fin des grands empires coloniaux européens qui se lit également comme une histoire du monde.

02/2022